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EAN : 9782714305756
141 pages
José Corti (30/03/1996)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Miguel Torga, Portugal
Collection Ibériques, éditions José Corti.


La première édition de Portugal de Miguel Torga a paru à Coimbra en 1950.
L’ouvrage avait germé dans l’esprit de l’auteur dès le retour du voyage en Espagne, France et Italie – objet du “Quatrième Jour” de La Création du Monde qui devait lui valoir d’être emprisonné pour sa charge contre le fascisme. Dès ce voyage, Miguel Torga avait écarté l’exil et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il y a du Giono dans ces textes de Torga sur le Portugal, une série de photographies animées par son amour du pays, la chaleur de la terre malgré son aridité, sa "pauvreté artistique", le fleuve Douro fait "de chair et de sang", comparé à un drame "tellurique et fluvial"
Les mots sont justes, réels, tangibles, palpables, et le voyageur curieux du Portugal, s'il s'y déplace, n'aura aucun mal à retrouver sur les routes de l'Alentejo ou de l'Algarve, à Sagres ou Coimbra, dans le Ribatejo, la littérature chaste et chantante de Torga, sa force sereine et sa certitude campagnarde, à voir défiler derrière les vitres de sa voiture ces images qu'il aura pris le temps de lire et de relire pour se persuader qu'elles sont bien réelles.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Presque rien, quelques carrés de seigle au fond d'un ravin,une demi-douzaine de rangs de maïs sur les berges des fleuves, quatre olives et autant de tonneaux de vin de Dao, la laine, le lait et la viande d'un cent de brebis, un troupeau de chèvres, deux truites et une poignée de pommes.
Mais tout cela, le Beirao le multiplie par son amour. De la soupe aux choux il fait un plat fin, avec l'huile d'olive un régal de panade, avec la laine rêche une couverture moelleuse et avec la viande de chèvre une étourdissante fricassée.
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SAGRES
Sagres est aujourd’hui un élan brisé, la flèche désignant une route perdue, réellement et symboliquement. Ici, le sens historique n’a été perpétué que par la fatalité de la durée naturelle, et cet âpre rocher, où la vie ne se résigne pas à renoncer, reste là, raidi en un geste inutile et obstiné, vêtu d’un manteau de chardons, cilice dont il se mortifie.
Pseudopode hardi d’un petit corps rétracté, son destin idéal devait être de rester éternellement un point de fuite dans la chair de la nation, une sorte de protubérance rebelle, à la volonté indomptable et aventurière. Dégagé des illusions sébastianistes, des nostalgies contemplatives et des envolées rhétoriques, alors il aurait pu devenir le point de départ, non plus des caravelles impossibles du passé, mais des voiliers possibles du présent.
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Nous nous sommes vus universels dans tous les coins du globe. Mais surtout à l'intérieur de notre propre perplexité.
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Sans parler des autres moins doués et qui se surpassèrent aussi (...) le plus anonymes des marins racontait pathétiquement et de manière originale son naufrage.
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Video de Miguel Torga (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Miguel Torga
Ana Maria Torres, traductrice de "Folles mélancolies" de Teresa Veiga nous parle de sa région de coeur Trás-os-Montes au PorTugal et de l'auteur qui en parla le mieux dans la littérature : le grand Miguel Torga. Merci à elle et bon visionnage !
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