Il y a du
Giono dans ces textes de
Torga sur le
Portugal, une série de photographies animées par son amour du pays, la chaleur de la terre malgré son aridité, sa "pauvreté artistique", le fleuve Douro fait "de chair et de sang", comparé à un drame "tellurique et fluvial"
Les mots sont justes, réels, tangibles, palpables, et le voyageur curieux du
Portugal, s'il s'y déplace, n'aura aucun mal à retrouver sur les routes de l'Alentejo ou de l'Algarve, à Sagres ou Coimbra, dans le Ribatejo, la littérature chaste et chantante de
Torga, sa force sereine et sa certitude campagnarde, à voir défiler derrière les vitres de sa voiture ces images qu'il aura pris le temps de lire et de relire pour se persuader qu'elles sont bien réelles.