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Critique de palamede


Dans la même veine que Mémé, un hommage rendu à sa grand-mère, avec Jacques à la guerre, Philippe Torreton donne la parole à son père, dans ce qu'on imagine aussi être une forme de reconnaissance et de respect.

Alternant souvenirs d'enfance, de service militaire et souvenirs d'Indochine le récit de Jacques, un homme simple pris dans le tourment de deux guerres, ne manque pas d'allure de fougue et de contraste. Car Jacques, lucide et ironique quand il s'agit de raconter ses guerres — la Seconde Guerre alors qu'il était enfant à Rouen et la guerre d'Indochine en tant que soldat — devient volontiers respectueux, tendre et émouvant pour parler de son propre père et des siens.

Tout en visant à démontrer l'inanité et la cruauté de la guerre, et s’interroger sur la place de l’homme dans les conflits, un hommage de Philippe Torreton à son père qui confirme chez lui — exprimés ici avec toujours plus de verve et de force — un attachement viscéral à ses racines, un goût pour l’engagement et une belle sensibilité.

Merci à NetGalley et aux Éditions Plon pour leur confiance.
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