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EAN : 9786069274187
Casa de pariuri literare (01/04/2011)
5/5   1 notes
Résumé :
45.538 de cuvinte. Atâtea stau strânse în cartea asta. Așa îmi indică un contor al softului în care am editat textul. Ceea ce înseamnă că în această prezentare a ei, a cărții, trebuie să mă comport ca un gospodar care ar încerca să hrănească toată păsărimea satului cu o singură mână de grăunțe. N-am cum. Și nici n-aș vorbi despre ea așa cum o facem despre co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Un jour, le dernier », telle est la traduction de cet autre titre de Călin Torsan que je vous présente ici.
J'ai lu ce livre dans le TGV qui rapatrie en fin de journée de très civilisés citoyens helvétiques depuis Paris. Avant même que le train ne quitte la gare de Lyon une annonce faite, dans les deux langues s'il vous plaît, invitait les voyageurs à surveiller leurs bagages. Le mot pickpocket avait en anglais fait le saut du métro à l'élégant Lyria. Ce détail anodin m'a interpellé : vu la taille de la plupart des valises, les poches ont intérêt à être généreuses. Ah, la crainte des voleurs ! Serait-ce mon attachement à cet auteur qui me rend prolixe ? Je m'en-volais dans les Alpes donc, tandis que je reprenais la lecture au passage du vol du sac à dos dans l'enceinte de l'église. Mais alors, faut croire qu'il suffit de prévenir par message explicite pour limiter les risques ?
J'entends le son trop fort des écouteurs d'un voyageur assis pas à proximité. Des « manele » : le narrateur confesse écouter lui aussi des manele, n'en déplaise à certains. La maison du peuple (ou l'éléphant blanc) scintille dans la nuit par opposition avec le foyer du narrateur où dans l’obscurité la belle-mère, la femme et l’enfant dorment déjà.
Dans une langue riche en mots variés, le plaisir gustatif est invoqué pour combattre la fatigue de la journée et la faim. Le journal gratuit distribué dans le métro s'intitule Ring (sic). Déçu par la vacuité des feuilles de chou, le narrateur se jette avec fureur sur les mots (livre extirpé d'un sac à dos usé), comme on se jette dans la foule (ma propre association d'idées, la chanson de Da Silva, Le carnaval) pour un retour dans le passé. Se réjouir de la liberté de mouvement avant de devenir captif de la douceur (également gelée de fruits) du sommeil. La télé (après les journaux) s'avère décevante en égale mesure, à la limite de l’escroquerie même (jeux avec appels surtaxés), mais non dépourvue de mentions légales qualifiées de « perverses » d'autant plus que le canal porno côtoie une chaîne religieuse. À part éteindre, il n'y a rien à faire. Métro-boulot-dodo ? Le « Notre Père » qu'il ânonne n'y peut rien non plus, à moins que le rêve et son « incontrôlable imagination » puissent mieux transporter de Bucarest à Cluj. Des sens en éveil, une perception avide de nuances (canapé orange, ciel gris « pluriel », carrelage marron, pyjama bleu, jogging vert, T-shirt rouge), sensible aux changements brusques et de plus en plus fréquents : de météo, d'humeurs féminines, de situations.
Au réveil, la vie sociale revendique son cours normal. Un exercice physique pour un début de journée apaisé, pour « l'indépendance des poumons » du moins. L’œil, porte de la perception privilégiée, car elle permet de lire, est comparé à un phare (si peu phallacieux!). Je dois arrêter là, pour ne pas tout dévoiler de ces multiples lignes explorées, par un récit à prépondérance introspective, au ton satirique souvent, qui entremêle versification de l'histoire du roi Midas, face à face courageux U2 vs. Angela Similea, sous l'œil (bienveillant ?) du pirate Victor Brauner. En insomniaque ethnologue (je risque ici de lui déplaire) nécessairement lucide, Călin Torsan nous cuisine des oignons moins larmoyants depuis que les instances européennes en ont décidé un strict calibrage.
En sortant de cette lecture j'ai ressenti la joie (« sans aucun doute ») d'avoir moi-même été, en tout bien tout honneur le pickpocket, de l'amertume prosaïque. [Je n'ai guère eu besoin de convoiter toutes ces diplomatiques… valises ! ]
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'étais descendu du "Train jaune sans chevaux" (Angela Similea), où j'avais cligné des yeux plus que d'habitude parce que je m'étais abîmé les yeux en lisant. Le gauche était la sentinelle de confiance de chaque page tournée. Tandis que le droit tentait d'équilibrer les humeurs nécessaires à cette activité domestique. Il clignait. Comme le phare de Constanța.

[Coborâsem din trenul galben fără cai (Angela Similea), unde clipisem mai des ca de obicei, pentru că îmi ostenisem ochii citind. Stângul era santinela de nădejde a fiecărei file întoarse. Dreptul încerca să echilibreze umorile necesare acestei activități domestice. Clipea. Ca farul din Constanța.]
(page 21)
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Une somme de conditionnoments, ça oui. Je suis né à un endroit donné, à une date donnée. Je suis de sexe masculin et orthodoxe de baptême. Cela au cas où d'aucuns oseraient dire de moi que je suis une personne libre.

[O sumă de condiționări, asta poate că da. Am fost născut într‑un anumit loc, la o dată anume. Sunt bărbat și botezat
ortodox. Asta dacă cineva ar putea îndrăzni să spună despre mine că sunt cumva o persoană liberă.]
(page 6-7)
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