Motus

Bienvenue à Parisfrance en 2027 dans une société contrôlée par l'AG, l'Administration Générale. Bienvenue dans l'ignorance abrutie où nulle tête ne doit dépasser et où il est commun de se faire tatouer des publicités sur le front pour arrondir les fins de mois dans des blocs de béton abreuvés de télévision.

Une dystopie à la Fahrenheit 451 ou 1984 (tiens, il va me falloir le relire celui-là) écrite pour la jeunesse mais qui tient malgré tout encore presque la route. Une lecture amusante comme un clin d'oeil à l'anticipation des années 70.

Julian convoqué chez le médiatre va-t-il s'en sortir ? Et Lodie ?

Dans une société cantonnée à la région parisienne surbétonnée et surpeuplée dont les habitants n'ont pas le droit de sortir, tout est prévu pour l'asservissement volontaire des masses. La bonne parole enseignée dans les écoles est doublée de messages subliminaux, les gens sont incités à communiquer le moins possible et leurs vocabulaire et syntaxe se réduit comme peau de chagrin. Les livres sont bannis, remplacés par toute sorte de terminaux télévisuels, et la publicité a envahi jusqu'aux fronts des citoyens qui ne se regardent plus dans les yeux.

Mais quelques irréductibles, décidément trop sociables menacent cette belle harmonie.

C'est le cas de Julian à qui sa tante Alda a appris d'autres valeurs et fait découvrir la richesse de la culture du « monde d'avant ». L'Administration Générale va le convoquer pour lui faire passer un entretien un peu spécial...