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Vasco tome 22 sur 30
EAN : 9782803623105
48 pages
Le Lombard (17/01/2008)
3.08/5   6 notes
Résumé :
De douces fragrances exhalent des jardins espagnols. Tout semble calme, posé, jusqu'à l'arrivée d'un certain Lorenzo Baglioni. Puis, c'est l'enfer tout comme à des centaines de kilomètres de la (à Avignon) où des soldats au chômage menacent la cité des papes. Dans le même temps, une étrange dame se balade semant la peste sur son passage. Mêlé (en tant que neveu de banquier) à d'inextricables enjeux géostratégiques entre la papauté, la France, les trois royaumes espa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Il y a tellement de récits de la série Vasco qui auraient mérité plus de 48 pages, alors que ce diptyque constitué de "La Mort Noire" et de "La Dame Blanche" est truffé de péripéties de remplissage pour atteindre 96 pages… Soupirs, d’autant plus qu’après un très bon tome 21 c’est carrément la douche écossaise !

Tout commence au Royaume de Grenade où Lorenzo qui a repris son identité de Seigneur des Sables fomente un coup d'État en remplaçant Abou Saïd par Mohammed V le Sage (sauf qu'il oublié de se teindre la peau et le visage pour endosser son autre identité). Ça prend 5 pages et on se demande qu'est-ce que cela vient faire dans le récit, mais en fait il s'agit d'un rouage dans le master plan de Lorenzo qui sera expliqué à l'avant-dernière page de la 2e partie...
Donc nous sommes toujours durant la Guerre de Cent Ans, mais c'est la trêve entre la France et l'Angleterre et les mercenaires au chômage se mettent à violer, piller et massacrer un peu partout. On s'attarde longtemps sur les malheurs du temps en alternant entre les ravages de la Peste et les ravages des Écorcheurs (pendant 20 pages en fait), et Gilles Chaillet fait bien sentir que les autorités temporelles et spirituelles ne comptent pas bouger : les premières continuent leurs petits games of thrones à la con et les deuxièmes continuent à engranger du pognon sur le dos de la crédulité de la population. Pour racketter les paysans ça roule des mécaniques, mais dès qu'il y a un peu d'action et de danger ça se chie dessus : on dirait nos autorités qui roulent des mécaniques face aux manifestants mais qui ne peuvent pas lutter contre la criminalité en col bleu et qui ne veulent pas lutter contre la criminalité en col blanc… (Plus les choses changent plus elle restent les mêmes : fort avec les faibles et faible avec les fort donc c'est pitoyable !)
Finalement les autorités confient à Bertrand du Guesclin la mission d'emmener les Grandes Compagnies, y compris les psychopathes d'Arnaud Regnaud de Cervole, poutrer Pedro le Roi de Castille qui a manqué de respect au Roi de France en emprisonnant et en assassinant sa soeur Blanche de Bourbon (charge à la Banque Tolomei de fournir les 200000 pièces d'or nécessaires à l'entreprise, d'où la présence de Vasco dans le récit). On traverse la Provence, le Languedoc, la Catalogne au pas de course et après le sac de Burgos on couronne Roi de Castille ce gros con d'Henri de Trastamare. Tout le temps passé à décrire les malheurs du temps dans la Vallée du Rhône aurait pu et aurait dû être consacré a décrire les malheurs du temps en Espagne parce que tout le reste du récit s'y déroule… C'est ballot, hein !

Alors qu'est-ce qui ne vas pas ? Déjà on reprend le truc qui avait pourri le tome 20, à savoir que des personnages qui se sont déjà croisés dans la série ne se reconnaissent pas : Arnaud Regnaud de Cervole (voir tome 2) ne reconnaît pas Vasco, Vasco ne reconnaît pas Léandros (voir tome 3, 4, 6 et 9), et Vasco et Bertrand du Guesclin (voir tome 20) ne se reconnaissent pas… Ça devient lourd, mais je comprends qu'il soit difficile de reconnaître les personnages dessinés par Gilles Chaillet une fois redessinés par Frédéric Toublanc. Jusqu’à présent Gilles Chaillet avaient évité d’évoquer la question juive pour ne pas avoir de problème avec le CRIF, et là on Vasco qui combat de façon un peu forcé un antisémitisme beaucoup forcé en s’interposant entre un ghetto et un pogrom. Ensuite la Banque Tolomei se fait duper pour la énième fois depuis le tome 3 par Lorenzo (putain quand on te vole tes clés, tu n'attends le xième cambriolage pour faire changer tes serrures) : c'est RIDICULE ! (c'est le cliffhanger de fin de la 1ère partie). Ensuite tout le monde confond la peste avec une insolation (même le sinistre site Doctissimo ne ferait pas une connerie pareille) : c'est RIDICULE ! (c'est l'autre cliffhanger de fin de la 1ère partie). Les personnages n'ont pas évolué d'un iota depuis les premiers tomes avec Vasco qu'on accuse de ne pas avoir les bonnes qualités pour être banquier (c'est-à-dire être menteur, tricheur et ne pas hésiter à revenir sur la parole donnée) mais qui accusé de trahison à la moindre occasion, alors qu'à côté de lui on a toujours Lorenzo et ses complots et Sophie et ses intrigues. Ah oui, parce que Sophie est de retour mais ne sert à rien (sa présence sera expliquée à l'avant-dernière page de la 2e partie), et qu'en plus elle est atteinte de la peste mais cela ne sert à rien à part du pathos eco+ !

Graphiquement Frédéric Toublanc hésite toujours à dessiner comme Gilles Chaillet ou comme Christian Gine (ami de toujours du « couple Chaillet »), mais on peut lui accorder le fait de réaliser pas mal de doubles pages qui dynamisent un peu le découpage, et que les décors et paysages rendent plutôt bien même si le charadesign laisse à désirer…


PS : j'ai envie de dire haut et fort que la BD franco-belge classique a vécu et qu'il faut arrêter de la faire vivre sous perfusion pour faire du pognon car tout le monde voit que les albums les plus récents n'ont aucunement la qualité de leurs glorieux aînés… Pitié arrêtez les éditeurs, au alors prenez votre courage à deux mains et repartez de zéro avec des projets neufs avec des artistes novateurs (on peut reprochez beaucoup de choses à "Alix Senator" par exemple mais au moins on fait du neuf qui fait plaisir et qui tient la route, et pas du réchauffé insipide tombant trop souvent dans le RIDICULE)
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La dame noire est le vingt-deuxième tome de la série de bande dessinée Vasco. Je l'ai bien aimé, après tout, il ramène des personnages intéressants présentés dans les albums précédents, comme Bertrand du Guesclin mais surtout la princesse Sophie et Lorenzo Baglioni, le frère trouble du protagoniste. Aussi, on nous emporte en Espagne, du nord au sud. Ah, Grenade et le fameux Alhambra ! Dommage que nous n'ayons pu qu'entrevoir ses jolis jardins. Peut-être dans le tome suivant…

Toutefois, si des visages familiers et des décors sublimes accrochent le lecteur, l'intrigue ne se laisse dévoiler que petit à petit. À plus d'un moment, je me suis demandé où Gilles Chaillet m'amenait. Cela me semblait davantage un cumul d'événements (ou de tableaux) formant une suite improbable. Évidemment, l'auteur gardait toute ma confiance et, rendu à la fin, je me suis exclamé : «Ahhh… maintenant je comprends.»

Ceci dit, avant de me rendre à ce moment, j'ai vu Lorenzo Baglioni comploter à Grenade, Charles de de Bourbon s'offusquer de ce que Pedro de Castille ait maltraité et causé la mort de sa soeur, des milliers de soldats désoeuvrés (trève avec l'Angleterre oblige) ravager le sud de la France, la peste qui revient, Vasco Baglioni qui essaie de trouver son chemin pour porter un message au pape à Avignon, etc. Ouf !

Puis, éventuellement, tout se resserre. Pour résumer, Charles de France commande à son général Bertrand du Guesclin de réunir les soldats pillards pour lancer une campagne punitive contre Pedro de Castille et le pape paie pour qu'elle poursuive son chemin jusqu'à Grenade et en chasse les Maures. Vasco, en sa qualité de neveu du banquier Tolomeï, est chargé d'accompagner la troupe et de remettre des lettres de change permettant d'obtenir des fonds au fur et à mesure. Il est toujours au coeur de l'action.

Évidemment, Chaillet explore quelques autres intrigues secondaires. Par exemple, la présence étrange de la princesse Sophie intrigue et celle de Lorenzo, trop brève, ne peut que soulever des soupçons. À lire.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au loin, quelques notes de luth s'évanouissent comme un rêve d'amour. C'est l'heure où les hommes s'abandonnent lors que des jardins montent d'enivrantes fragrances.
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- Qu'y puis-je, gentil Sire? Votre Majesté est à l'image de son père, elle collectionne les maîtresses qui mettent au monde autant de bâtards que de futurs problèmes!
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