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Critique de Polaramateur
Pour une première critique « sponsorisée » par la masse critique, que je remercie au passage ainsi que l'éditeur « Salvator », j'avoue que je suis fort mal à l'aise. S'agissant d'un roman à destination des jeunes adultes, je me figurais que cela ressemblerait, en plus moderne, à « Bob Morane », héros dont j'avais apprécié les tribulations dans ma jeunesse. Pas du tout.
L'histoire est celle d'Augustin qui vient d'échapper à la captivité sur l'île de Manigoa, où il était retenu pour travailler dans des mines radioactives, cette aventure faisant l'objet du premier tome de la saga : « Manigoa ». le lecteur apprend petit à petit que notre héros est en réalité le produit d'une fécondation in vitro dans le cadre d'une gestation pour autrui et qu'il aurait un demi-frère, issu du même père et par le même procédé. Mais, il y a pire, la fédération des mines a déjà entamé un processus de clonage d'êtres humains permettant d'obtenir des ouvriers résistants et obéissants qui bientôt vont aller jusqu'à se soumettre à des robots. le principal objet du second tome de l'histoire va être pour Augustin d'échapper aux sbires de la société minière et de retrouver son demi-frère. le déroulement des aventures de nos jeunes protagonistes est en soi bien écrit malgré un manque d'originalité dans la scénarisation des situations de tension et de mystère. de plus, une petite note sentimentale introduit une exaltation dans le quotidien de notre héros, ce qui est de bon aloi.
Mais, au-delà de cela, il y a un arrière-plan philosophique assumé - et même asséné - qui m'a rendu la lecture assez pénible : certains passages du roman ressemblent à un manifeste anti GPA. Si la discussion scientifique et morale autour de ces techniques peut être un facteur de développement personnel pour la jeunesse, il faut néanmoins ouvrir le débat de manière beaucoup plus subtile et impartiale. Ce n'est pas le cas ici. Il n'y a pas place pour la contradiction et l'auteur va aller jusqu'à utiliser des citations d'articles publiés dans des medias comme « La Croix » pour illustrer le propos de sa fiction dans le sens idéologique choisi.
Sans avoir un a priori favorable pour ces procédés, j'estime que la manière d'aborder le débat n'est pas objective et sans doute même contreproductive. Par ailleurs, est-ce vraiment l'endroit ?
L'histoire est celle d'Augustin qui vient d'échapper à la captivité sur l'île de Manigoa, où il était retenu pour travailler dans des mines radioactives, cette aventure faisant l'objet du premier tome de la saga : « Manigoa ». le lecteur apprend petit à petit que notre héros est en réalité le produit d'une fécondation in vitro dans le cadre d'une gestation pour autrui et qu'il aurait un demi-frère, issu du même père et par le même procédé. Mais, il y a pire, la fédération des mines a déjà entamé un processus de clonage d'êtres humains permettant d'obtenir des ouvriers résistants et obéissants qui bientôt vont aller jusqu'à se soumettre à des robots. le principal objet du second tome de l'histoire va être pour Augustin d'échapper aux sbires de la société minière et de retrouver son demi-frère. le déroulement des aventures de nos jeunes protagonistes est en soi bien écrit malgré un manque d'originalité dans la scénarisation des situations de tension et de mystère. de plus, une petite note sentimentale introduit une exaltation dans le quotidien de notre héros, ce qui est de bon aloi.
Mais, au-delà de cela, il y a un arrière-plan philosophique assumé - et même asséné - qui m'a rendu la lecture assez pénible : certains passages du roman ressemblent à un manifeste anti GPA. Si la discussion scientifique et morale autour de ces techniques peut être un facteur de développement personnel pour la jeunesse, il faut néanmoins ouvrir le débat de manière beaucoup plus subtile et impartiale. Ce n'est pas le cas ici. Il n'y a pas place pour la contradiction et l'auteur va aller jusqu'à utiliser des citations d'articles publiés dans des medias comme « La Croix » pour illustrer le propos de sa fiction dans le sens idéologique choisi.
Sans avoir un a priori favorable pour ces procédés, j'estime que la manière d'aborder le débat n'est pas objective et sans doute même contreproductive. Par ailleurs, est-ce vraiment l'endroit ?
