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EAN : 9782021356533
400 pages
Seuil (16/03/2017)
3.77/5   31 notes
Résumé :
Le mythique 36 quai des Orfèvres s’apprête à fermer ses portes, ses services déménagent en 2017. Un monde s’évapore. Du musée de la Mondaine au repaire du « gang de Creil » en passant par le club de la Poularde, la saga de la Rouquine, les labos des experts ou le bureau 315 où Gainsbourg sirotait son pastis, Patricia Tourancheau arpente le 36 depuis bientôt trente ans. Elle raconte, comme un feuilleton policier, ses histoires d’hier et d’aujourd’hui. Maquerelles, ba... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique

Connaissez-vous bien le 36 quai des orfèvres, nous sommes en 2017 les portes du viennent de fermés définitivement. Patricia Tourancheau nous fait plonger dans des faits réels passée dans ces bureaux mythiques du 36.Entre les témoignages recueillis et les archives l'écrivaine nous dévoilent les méfaits des truands, des maisons closes, le passage de leur ami Serge Gainsbourg, en passant par les Pompidou, et même d'Alain Delon. Très beau livre qui nous fait rentrer dans la vie de ses courageux policiers et leurs commandants.
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L'auteur a réuni dans ce livre des chroniques qu'elle a écrite sur le 36 quai des Orfèvres en relatant ses rencontres avec des policiers au fort caractère et parfois bordeline, en parlant des relations entre indics et policiers et en relatant des fait-divers. J'ai très vite calé car l'auteur évoque de multiples sujets, je m'attendais plus à un livre historique sur le 36 quai des Orfèvres, alors que ce sont des chroniques, du coup je me sentais un peu perdue. Je n'ai pas trop aimé.
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Une immersion au sein du mythique « 36 Quai des Orfèvres », proposé par Patricia Tourancheau. Un livre passionnant, une enquête sérieuse et menée avec professionnalisme et brio dans ce haut lieu de la police judiciaire de Paris, par cette journaliste opiniâtre.
Tout au long de ce livre, nous partons sur les traces des grands flics qui ont travaillés dans cette maison, presque une institution, devrais-je dire. Nous découvrons la frontière parfois sensible entre flic et voyous, en pénétrant dans ce monde interlope, ou se côtoie, enquêteurs, indic, tenancière de bordel, prostitués, truands et tueurs en série, mais aussi parfois, vedettes du show-biz et hommes politiques.
Aujourd'hui, le 36 a changé d'adresse. Trop vieux, trop exigus, trop froids l'hiver et chauds l'été, les bureaux ne répondaient plus aux nouvelles normes de sécurité et d'accessibilité. le grand escalier gravis jadis par les plus grands criminels desservait à lui tout seul, les étages du 36, peut-être les fantômes de certains tueurs le hante-t-il désormais.
Dans ce livre, Patricia Tourancheau nous fait revivre de grandes enquêtes criminelles, des affaires résolues qui signent autant de victoires de ces groupes de flics, mais, aussi parfois des échecs, comme l'affaire du grêlé qui demeure à ce jour non résolue, et résonne dans les carrières de ces grands flics comme un sentiment d'inachevé.
J'ai refermé le 36 en me disant « déjà la fin », car ce livre ne se lit pas il se dévore.
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Très bonnes chroniques d'une époque de la police parisienne, celle des "grands flics". J'ai beaucoup apprécié les portraits de ces policiers dressés par Patricia Tourancheau. On voit, comme dans la seconde partie centrée sur la brigade des mœurs, la frontière parfois poreuse entre flics et voyous, et on saisit bien la réalité des relations avec ces voyous, indics, tenanciers, politiciens etc...

On comprend bien les enjeux derrière la fin du 36, et celle d'une génération de policiers... Il y a du bon et du moins bon dans toutes ces façons de fonctionner des différentes brigades qui flirtent parfois avec la limite. La tolérance envers certains indics qui se livrent à des activités criminelles permet de coincer de plus gros délinquants. On est aussi touché par les aspects romanesques des personnages et de certaines fréquentations (personnes comme établissement) des policiers. Cependant, en y réfléchissant, il est tout de même difficile d'accepter que des fonctionnaires de police ramènent tous les jours Serge Gainsbourg chez lui à bord de véhicules de police, ou fassent la tournée des clubs libertins pour DSK. On voit aussi de très gros dérapages avec certains indics et dans des affaires politiques.

C'est une lecture intéressante et assez prenante. La dernière partie sur l'affaire du grêlé se lit bien également.
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Lecture sérieuse ( mais qui ne m'a pas empêché de dormir) sur la brigade de police parisienne.
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critiques presse (4)
Liberation
06 avril 2017
Entre aventures au Quai des Orfèvres et portrait d’une époque révolue.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
29 mars 2017
Patricia Tourancheau joue d'une écriture d'une vivacité réjouissante, d'une connaissance encyclopédique de son sujet et d'un enthousiasme communicatif.
Lire la critique sur le site : Telerama
Culturebox
20 mars 2017
Sorte de polar du réel qui retrace l'histoire mouvementée de la mythique adresse.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeMonde
17 mars 2017
La journaliste Patricia Tourancheau brosse une chronique vivante et savoureuse du siège de la police judiciaire.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Gainsbourg a passé des après-midi entiers, enfoncé dans un fauteuil à griller ses Gitanes, à me regarder bosser, à ricaner et à commenter . L’artiste adorait rester des heures, assis dans l’un de ces deux antiques fauteuils en cuir avec accoudoirs, installés en contrebas du siège du chef de la brigade criminelle, là où, depuis des lustres, prennent place les suspects récalcitrants. « Vers 2 heures du mat’, les inspecteurs qui ne parvenaient pas à obtenir des aveux amenaient le détenu dans ce bureau, le plus luxueux du 36 et le seul moquetté, pour l’impressionner », raconte Patrick Riou à Gainsbourg, fasciné. C’est ce qu’on appelle « le coup de la moquette », un cérémonial organisé au 315 avec cigarette et café, « considération et respect » du patron de la Crim’ pour l’assassin, afin d’essayer de lui délier la langue, et ça marchait. Acoquiné à ce grand poulet, Serge Gainsbourg buvait ses histoires de faits divers et venait à tous les pots de la Crim’ s’enfiler des doubles Pastis 51.
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Pour surmonter sa timidité, ce fils de résistant breton, élevé à la dure, a hésité entre deux « métiers d’autorité » : magistrat ou policier. Devenu commissaire, il a commencé en 1974 à la 9e BT de la police judiciaire, alors basée à Créteil (Val-de-Marne), dans des préfabriqués « aussi pourris que les flics, efficaces certes, mais violents et corrompus pour la plupart », écrit-il dans son livre autobiographique. Atterré par leurs « méthodes courantes » – « extorsions d’aveux, passages à tabac, vols durant les perquisitions, procédures mensongères » –, le débutant décide de « monter au feu », avant de renoncer sur les conseils d’un policier honnête : « Tu ne peux pas dénoncer ça tout seul. T’as pas les reins. Tu es trop jeune, tu vas te faire broyer. »
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« On dit qu’Œdipe roi, de Sophocle, est une grande tragédie policière, racontez l’histoire. » Également bien inspiré à l’oral, grâce à Miou-Miou dans La Femme flic dont elle incarne le rôle dans le film d’Yves Boisset, le candidat expose sa vision de l’emploi des femmes dans la police. Mais son problème, c’est qu’il reste le frère de. Pourtant, Richard et Gérard ne se ressemblent pas. C’est l’intello et le casse-cou, l’introverti et la grande gueule, le dépressif et l’optimiste, « le crépusculaire et le solaire », dit joliment le cadet qui s’est escrimé à sortir de l’ombre : « Il a fallu que je me fasse un prénom dans la police. »
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À l’époque, les policiers œuvrent « main dans la main avec les juges ». « On atténuait la responsabilité de petits voyous ou, s’ils allaient en prison, on les aidait à cantiner, on mettait un billet de notre poche », en échange de tuyaux ultérieurs pour coincer des plus gros : « C’est donnant-donnant. » Quant aux braqueurs chevronnés comme « les perceurs de coffres yougoslaves, des durs qui nous insultaient, on les secouait, car si on les dérouille pas, c’est eux qui te mettent des coups de boule ».
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À l’époque, les magistrats ne sont pas dans la défiance par rapport aux policiers et les suivent. Je défendais les gentils. Maintenant, les juges les voient plutôt comme des méchants et ont tendance à les assassiner.
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Videos de Patricia Tourancheau (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patricia Tourancheau
Les cold cases, avec Patricia Tourancheau (Le Grêlé) et Julien Cernobori (CERNO, L'anti-enquête), animé par Carole Lefrançois.
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