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EAN : 9782909797267
256 pages
Créer (30/04/1998)
5/5   1 notes
Résumé :
Marx Dormoy (1888-1941) fut le maire exemplaire d'une ville industrielle, pratiquant une politique sociale et sanitaire d'avant-garde. Il eut également un destin national, d'abord sous-secrétaire d'Etat à la présidence du conseil du ministère Blum, puis ministre de l'Intérieur après le suicide de Salengro. Avec lui, le Front Populaire et les accords de Matignon de 1936, la lettre contre la Cagoule, le refus des pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940, ... >Voir plus
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UNE VILLE OUVRIÈRE
À l'époque de la naissance de Marx Dormoy, aux environs de 1888, Montluçon était une ville essentiellement industrielle et ouvrière. L’industrialisation s’était développée surtout à partir de 1840, avec l’installation de deux grands établissements métallurgiques : les Hauts-Fourneaux (1842), et Saint- Jacques (1845) qui embauchèrent plusieurs milliers d’ouvriers en quelques années. On sait le rôle capital qu’a joué le canal de Berry dans l’implantation à Montluçon de la métallurgie lourde. C’est le canal qui permettait de faire venir du Berry voisin le minerai de fer, le sable, la castine. C’est le canal qui acheminait le charbon des mines de Commentry en direction des départements du Cher et de la Nièvre, une partie étant utilisée sur place par la sidérurgie montluçonnaise. Le charbon de Commentry était amené jusqu’au canal, d’abord par des tombereaux attelés à des chevaux, puis par un chemin de fer à voie étroite qu’on appelait le « chemin de fer à ficelle » et qui fonctionna à partir de 1846. Le trafic du canal ne cessa de croître pour atteindre en 1902, les 360 000 tonnes de marchandises. Un véritable port, avec bassin, avait été édifié à la Ville-Gozet, tout près des usines Saint-Jacques où des dizaines de péniches à fond plat, qu’on appelait les « berrichonnes » entretenaient une vive animation. Les quais voisins – Louis Blanc et de la Verrerie notamment – étaient fréquentés par une population de mariniers, artisans, débardeurs, manœuvres en tout genre. C’est là, quai de la Verrerie, que la mère de Marx Dormoy naquit en 1857. Jean Sabardin, un des camarades de lutte de Jean Dormoy et témoin à la naissance de sa seconde fille, y exerçait la profession de charpentier sur bateaux.
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