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Citations sur Premier Amour. Nouvelles et poèmes en prose (113)

Prends ce que tu peux, mais ne te laisse jamais prendre ; ne s'appartenir qu'à soi-même, être son propre maître, voici tout le secret de la vie, me dit-il un jour. (Page 39)
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Mon fils, méfie-toi de l’amour d’une femme, méfie-toi de ce bonheur, de ce poison…
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Prends ce que tu peux, mais ne te laisse jamais prendre ; ne s'appartenir qu'à soi-même, être son propre maître, voici tout le secret de la vie
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C'est cela la vraie beauté de la poésie: au lieu de parler de ce qui est, elle chante quelque chose qui est infiniment plus élevé que la réalité et qui ,pourtant, lui ressemble davantage...
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"C'est cela la vraie beauté de la poésie : au lieu de parler de ce qui est, elle chante quelque chose qui est infiniment plus élevé que la réalité et qui, pourtant, lui ressemble davantage..."

Premier Amour, Ivan Tourgueniev. Traduit du russe par Michel-Rostislav Hofmann
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J'avais alors seize ans. Cela se pasait pendant l'été de 1833.
Je vivais à Moscou chez mes parents. Ils louaient une maison de campagne près de la barrière de Kalouga, en face du jardin Niéskoutchny.
Je préparais l'examen d'entrée à l'université, mais travaillais fort peu et sans hâte.
Мне было тогда шеснадцать лет. Дело проиходило летом 1833 года.
Я жил в Москве у моих родителей. Они нанимали дачу около Калужской заставы, против Нескучного. Я готовилця в университет, но работал очень мало и не торопясь.
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C'est cela la vraie beauté de la poésie : au lieu de parler de ce qui est, elle chante quelque chose qui est infiniment plus élevé que la réalité et qui, pourtant, lui ressemble davantage...
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[ Incipit ]

Les invités avaient pris congé depuis longtemps. L'horloge venait de sonner la demie de minuit. Seuls, notre amphitryon, Serge Nicolaïevitch et Vladimir Pétrovitch restaient encore au salon. Notre ami sonna et fit emporter les reliefs du repas.
- Nous sommes bien d'accord, messieurs, fit-il en s'enfonçant dans son fauteuil et en allumant un cigare, chacun de nous a promis de raconter l'histoire de son premier amour. A vous le dé, Serge Nicolaïevitch.
L'interpellé, un petit homme blond au visage bouffi, regarda l'hôte, puis leva les yeux aux plafond.
Je n'ai pas eu de premier amour, déclara-t-il enfin. J'ai commencé directement par le second.
- Comment cela ?
- Tout simplement. Je devais avoir dix-huit ans environ quand je m'avisai pour la première fois de faire un brin de cour à une jeune fille, ma foi fort mignonne, mais je me suis comporté comme si la chose ne m'était pas nouvelle : exactement comme j'ai fait plus tard avec les autres. Pour être franc, mon premier - et mon dernier - amour remonte à l'époque où j'avais six ans. L'objet de ma flamme était la bonne qui s'occupait de moi. Cela remonte loin, comme vous le voyez, et le détail de nos relations s'est effacé de ma mémoire. D'ailleurs, même si je m'en souvenais, qui donc cela pourrait-il intéresser ?
- Qu'allons nous faire alors ? se lamenta notre hôte... Mon premier amour n'a rien de très passionnant, non plus. Je n'ai jamais aimé avant de rencontrer Anna Ivanovna, ma femme. Tout s'est passé le plus naturellement du monde : nos pères nous ont fiancés, nous ne tardâmes pas à éprouver une inclination mutuelle et nous nous sommes mariés vite. Toute mon histoire tient en deux mots. A vrai dire, messieurs, en mettant la question sur le tapis, c'est sur vous que j'ai compté, vous autres, jeunes célibataires... A moins que Vladimir Pétrovitch ne nous raconte quelque chose d'amusant...
- Le fait est que mon premier amour n'a pas été un amour banal, répondit Vladimir Pétrovitch après une courte hésitation.
C'était un homme d'une quarantaine d'années, aux cheveux noirs, légèrement mêlés d'argent.
- Ah ! Ah ! Tant mieux !... Allez-y ! On vous écoute !
- Eh bien voilà... Ou plutôt non, je ne vous raconterai rien, car je suis un piètre conteur et mes récits sont généralement secs et courts ou longs et faux... Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais consigner tous mes souvenirs dans un cahier et vous les lire ensuite.
Les autres ne voulurent rien savoir, pour commencer, mais Vladimir Pétrovitch finit par les convaincre. Quinze jours plus tard, ils se réunissaient de nouveau et promesse était tenue.
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Prends ce que tu peux, mais ne te laisse jamais prendre ; ne s'appartenir qu'à soi-même, être son propre maître, voilà tout le secret de la vie. (p. 42)
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C'est cela la vraie beauté de la poésie : au lieu de parler de ce qui est, elle chante quelque chose qui est infiniment plus élevé que la réalité et qui, pourtant, lui ressemble davantage...
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