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Attention ! Ceci n'est pas de la littérature de jeunesse comme je l'entend parfois dire (même si les protagonistes sont jeunes).
Considérer cette nouvelle comme une littérature de jeunesse, sous prétexte que le narrateur raconte avec ses yeux de 16 ans serait, selon moi, une erreur de taille.
Le synopsis est le suivant : trois hommes de belle condition, dans le XIXème siècle mondain, se proposent, à titre de divertissement, de raconter leur premier amour (on sait par ailleurs combien les hommes des salons aimaient multiplier les aventures) et finalement un seul ose se lancer dans un développement.
S'en suit une narration dans la lignée des romantiques, première passion platonique, amours avortées et dénouement malheureux.
En somme, une nouvelle bien écrite, sans fioriture, pas non plus des plus captivantes. Un bon livre, mais pas, à mon sens, un chef d'oeuvre inimitable, mais ce n'est là que mon avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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A tous ceux qui ne savent par où aborder la sacro-sainte littérature russe, pourquoi ne pas commencer par « Premier Amour » ? En plus d'être une lecture très rapide - en deux heures, il est facilement terminé - elle présente de très belles qualités littéraires. Pour ma part, le seul reproche que je puisse faire à ce livre est que je le trouve justement bien trop court, et alors, il me semble que le lecteur s'imprègne un peu moins bien de l'histoire, des personnages, et donc de l'essence même du livre.

Cette histoire m'a fait penser à « L'Education Sentimentale » de Gustave Flaubert, puisque dans les deux cas, le jeune héros découvre dans la souffrance, la frustration et la jalousie le sentiment amoureux. J'aime le fait que l'amour soit vécu et ressenti par tous comme une maladie incurable et destructrice ; le père du jeune héros lui écrira d'ailleurs peu avant sa mort : « mon fils, méfie-toi de l'amour d'une femme, méfie-toi de ce bonheur, de ce poison… »
Le personnage de la belle Zinaïda est cruel et passionné à souhait, et que de mystères l'entourent !
Le dénouement inéluctablement malheureux est digne d'une tragédie grecque, je l'ai trouvé absolument délicieux.
Voilà une citation qui, pour moi, illustre et résume parfaitement le message que nous fait passer l'auteur à travers ce court roman : « Je n'étais plus simplement un jeune garçon, j'étais amoureux. » On grandit, on évolue parce qu'on aime, et surtout parce qu'on souffre d'aimer.

Une belle lecture en somme, je suis contente d'avoir découvert Ivan Tourgueniev - dont l'écriture est magnifique soit dit en passant. A lire, pour ceux qui aiment les romans d'apprentissage, qui relatent les premiers émois, la découverte du monde et des sentiments, et pourquoi pas par tous les autres !
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Dans cette nouvelle, Tourgueniev a su échapper des griffes du romantisme exagéré de certaines oeuvres de son époque, en choisissant un jeune homme comme héros (larmes et mélancolie justifiées), et en adoptant un point de vue distant des faits racontés (le narrateur mûr relate des événements de sa jeunesse avec un oeil critique). Par ailleurs, Ivan Sergueïevitch a fait preuve de pénétration psychologique en décrivant cet amour naissant, ce fameux premier amour du jeune garçon de seize ans et en brossant ce portrait de la femme mystérieuse (on sait ce que représentait le personnage féminin dans les oeuvres de cette époque).

La narration est bien menée, embellie par des descriptions romantiques et allégées par des dialogues qui viennent à propos. L'atmosphère mystérieuse qui règne autour des événements a participé à la beauté de cette nouvelle.

En somme, Premier amour, sans être considéré comme un incontournable de la littérature russe, est à lire sans doute, pour découvrir un aspect du talent de Tourgueniev, et revivre cette époque romantique du XIXème siècle.
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pour moi, ce livre est une petite merveille. le narrateur âgé de quarante ans, raconte au cours d'une soirée avec ses amis, son premier amour (c'est la thème de la soirée). Il a seize ans alors, et il tombe amoureux d'une voisine Zinaïda et il nous dévoile toutes ses émotions d'alors, sa découverte de l'amour pur, unique, platonique. c'est un adolescent qui s'éveille à l'amour et qui va rencontrer aussi des désillusions lorsque peu à peu Zinaïda s'éloigne de lui, devient plus froide. c'est très bien écrit, touchant avec ce qu'il faut de pudeur. Bref, la belle époque du Romantisme. un parcours initiatique qui va faire de l'adolescent un homme.
je l'ai lu il y a longtemps, je ne me souviens plus du nom du héros mais le prénom Zinaïda est resté dans ma mémoire
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Je viens d'achever "Premier amour" et je veux dire que ce roman est une vraie merveille ! En effet, l'histoire - qui est en réalité un témoignage du héros lorsque celui-ci a quarante ans - très originale, m'a tout de suite plue : le jeune Vladimir Pétrovitch, âgé de seize ans à peine, connaît les émois d'un premier amour pour sa voisine, Zinaïda, plus âgée que lui...Après une "période" de passion pour elle, Vladimir se rend compte que Zinaïda devient de plus en plus froide, alors il cherche en vain son "rival" caché, celui qui a réussi à séduire la jeune princesse.

Un joli coup de coeur, avec des personnages émouvants, un héros charmant, et une écriture parfaite !

A lire ABSOLUMENT !!!
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J'aime découvrir les classiques étrangers et je trouve d'ailleurs qu'a l'école en France, on n'en découvre pas assez. Alors je ne renie pas que la France a une très belle littérature mais je trouve intéressant de voir ce qui s'est écrit hors de nos frontières.

Je connais peu la litterature russe et j'ai souvent peur de m'y lancer, surtout quand je vois l'épaisseur de livre comme "Anna Karénine" ou de "Guerre et paix" (qui pourtant me font très envie).

Premier amour est une nouvelle de 90 pages environ, que l'on lit donc très vite. Un homme raconte son premier amour. le roman se situe en 1833, et le narrateur a alors 16 ans. Je me suis vraiment attachée a ce personnage que l'on sent grandir et murir au fil des pages : "[…] je n'étais plus simplement un jeune garçon, j'étais amoureux."

L'auteur décrit a merveille les sentiments qu'éprouve le jeune homme, d'abord la rencontre et puis le désir de la voir tout le temps, l'envie que la jeune fille vous remarque et surtout la jalousie que vous éprouvez de la voir entouré d'autres hommes...

Cette jeune fille est un personnage difficile a comprendre, énigmatique jusqu'aux dernières pages et elle ne m'a pas attiré de sympathie.

Et petit a petit, le narrateur va se poser des questions, va avoir des doutes surtout en voyant son père fréquenter d'un peu trop près la jeune fille. On sent que cet amour qui au début et source de bonheur devient de plus en plus douloureux pour le jeune garçon. "Mon fils, méfie-toi de l'amour d'une femme, méfie-toi de ce bonheur, de ce poison"

C'est en tout cas une très belle découverte et un vrai dépaysement. Ivan Tourgueniev a une très belle plume et je pense que je ne tarderai pas a lire d'autres de ses écrits.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Court roman ou nouvelle publiée en 1860 et en partie autobiographique.
Notre héros, Vladimir devenu adulte raconte à ses amis l'histoire de son premier amour alors qu'il avait 16 ans.
Auprès de la belle, coquette et cruelle Zinadïa, il découvre les premiers émois de l'amour et son cortège de sentiments, doux, violents et contradictoires. La nature est un somptueux cadre romantique, propice aux grandes envolées lyriques et en accord avec son âme tourmentée ou mélancolique.
C'est avec justesse et brio que Tourgueniev nous dépeint ces sentiments amoureux naissant et engendrant exaltation, rivalités, souffrances et jalousie : « Qui est-ce ? Ces trois petits mots dansaient devant moi, dans l'obscurité … Un nuage bas et lugubre m'oppressait de tout son poids et j'attendais à chaque instant qu'il se résolût en orage ». Il y a aussi du tragique dans ce récit, la jalousie pourrait-elle pousser notre héros à tuer son rival ? Etrangement Tourgueniev ne s'attarde pas sur cette rivalité ?
Tourgueniev a une écriture poétique, imagée, légère, fluide et agréable à lire

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« Il est des femmes qui trouvent de la douceur dans le sacrifice... »

Superbe ! Une nouvelle d'une construction incroyablement intelligente. Les tourments de l'amour ! Ses peines et supplices mais aussi ses ravissements, de l'exaltation à l'emportement jusqu'à l'apathie. Du premier, du seul amour. Peut-on en vivre plusieurs d'aussi forts ? Il y en a un qui supplante tous les autres, c'est le premier, pas forcément le premier chronologiquement, mais le premier entendu comme supérieur, transcendant. Et c'est justement là où j'ai trouvé Ivan Tourgueniev d'une remarquable intelligence car il a choisi de montrer au lecteur la cruauté de la vie amoureuse par le biais d'un narrateur, jeune homme de seize ans, qui conte son premier transport amoureux. Or, bien qu'il soit le personnage principal, l'auteur, au travers de l'histoire de ce jeune homme fou d'amour pour une jeune femme légèrement plus âgée que lui, nous conduit par petites touches vers deux destinées emplies de douleurs d'amour. Non seulement la plume est belle, les descriptions des tourments de ce jeune amoureux sont bien dépeints, mais il possède un don pour faire pressentir l'orage qui gronde de manière détournée, très habilement. Le drame qui se joue apparaît au lecteur d'autant plus fort. La Passion de Zinaïda et son amour. « Zinaïda tressallit, (...) porta lentement sa main à ses lèvres et baisa la cicatrice rouge... »
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Premier amour (Первая любовь) est un récit sensible et émouvant, largement autobiographique qui retrace les émotions d'un jeune adolescent qui tombe amoureux pour la première fois.
A seize ans, Vladimir tombe amoureux de la belle Zénaïde, plus âgée que lui, capricieuse et très séduisante.
Il va connaître grâce à elle l'exaltation de l'amour naissant, mais aussi le désespoir lorsqu'il apprend qu'il a un rival et que sa bien aimée devient tout d'un coup distante et réservée.
Il va connaître alors les tourments de la jalousie, face à un rival...insoupçonné.
Beaucoup de finesse dans le livre et beaucoup de talent pour évoquer toute une époque où l'expression des sentiments était bien différente de ce qu'elle est aujourd'hui.
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Quelle jolie histoire que je viens de lire. L'amour de ce jeune-homme de 16 ans pour cette princesse âgée de 21 ans.
Ah ! l'amour, l'amour avec un grand A pour un adolescent ne peut qu'être vrai.
Vladimir Pétrovitch, quarante ans, raconte son premier amour à travers cette nouvelle.
Il découvre l'amour, ou plutôt il tombe éperdument amoureux à l'age de seize ans de sa jolie voisine et princesse, Zinaïda Zassekine, bien plus âgée que lui. Mais la belle qui connait son pouvoir de séduction auprès de la gente masculine est très capricieuse, parfois agaçante, aguicheuse ; et ne se lassera pas de jouer avec tous les hommes qui franchiront sa porte. Lui aussi viendra à sa rencontre et elle fera de même avec celui-ci. le jeune-homme sera sous le charme et acceptera tous ses caprices même de se ridiculiser par amour, un amour à sens unique, car, pour elle, il reste qu'un enfant.
Mais parfois le comportement de la princesse sera très changeant, triste, mélancolique voire distant surtout avec lui, ce qui ne laissera pas l'ado indifférent. D'ailleurs, tout cela le poussera à être jaloux, soupçonneux, maladroit. Qui est celui qui met cette demoiselle, celle qui l'aime comme un fou, dans un état pareil? Il en dormira pas la nuit, surveillera ses faits et gestes, et en deviendra carrément lugubre jusqu'à sa découverte assez déroutante dois-je dire.

N'importe qui peut s'identifier à l'auteur et s'imaginer l'ambiance de cette époque.
Être ados, n'est pas facile et encore moins en être amoureux. Alors, c'est avec un petit sourire assez triste que je ferme ce petit livre de 96 pages tout en me disant que la vie continue malgré nos échecs de notre jeunesse.
Lien : http://leslecturesdehami-k.b..
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