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Premier aperçu de Tourgueniev : je suis sous le charme !

Les différentes nouvelles, presque "banales" par certains aspects, n'en sont pas moins révélatrices des divers maux qui rongent la société russe de l'époque : alcoolisme, corruption, mépris pour les classes inférieures, noblesse ruinée, adultère, et bien sûr, amour passionné qui consume littéralement ses victimes.

Malgré ces thèmes récurrents, la lecture demeure extrêmement agréable ; le style est académique et plus qu'appréciable, et les récits présentent chacun leurs lots de mystères et d'amour, et les personnages sont tous extrêmement attachants, révélant tour à tour leurs vices et leurs faiblesses, leur violence et leur dévouement inconditionnel.

Un court recueil qui en vaut néanmoins le détour, tant par sa facilité d'accès que par les sentiments des personnages qui transcendent le lecteur et qui l'emportent aisément dans le récit.
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PREMIER AMOUR de Ivan Sergueïevitch Tourgueniev "La Bibliothèque de lectures 1863 - traduit du russe 1860" 115,- pages


Lorsque Vladimir Petrovich Voldemar, âgé de seize ans aperçoit pour la première fois la jeune et belle princesse Zinaïda, il tombe en amour.
Contrairement à ce qu'on pourrait s'imaginer à la lecture des premières pages, on est loin du roman "fleur bleue" car les événements vont s'accélérer jusqu'à la déchirure finale.

Les personnages principaux sont :
- Vladimir Petrovitch : héros de la nouvelle, âgé de seize ans à l'époque des faits;
- Zinaïda3 Alexandrovna : jeune fille dont le héros est amoureux, âgée de vingt-et-un ans;
- le père de Vladimir, Piotr : homme autoritaire et distant;
- Plusieurs personnes défilent chez la princesse, la plupart lui faisant la cour : le docteur Louchine, le poète Maïdanov, le comte Malievski, le hussard Belovzorov et le capitaine en retraite Nirmatski, Victor Ergorovitch;
- La mère de Vladimir

C'est, ma foi, un grand bonheur de se plonger dans ses ouvrages du passé qui ne font pas partie du "hit-parade" des lectures. Un régal de dénicher ses oeuvres qu'on oublie dans la nuée des éditions actuelles, dont certaines ne valent pas le papier qui les imprime.
De nos jours on publie à démesure, beaucoup s'improvisent écrivains et internet y est sans doute pour quelque chose ainsi que les prix (nombreux et de tout acabit). Tout cela plonge le lecteur dans une grande interrogation. le coût démesuré des livres incite l'acheteur à la prudence et a espionner les avis de ceux ou celles qui donnent en général des idées qui s'accordent avec les vôtres.
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Lecture cursive de troisième par correspondance, Premier Amour fait partie de mes (trop) rares aventures dans la littérature russe.

Soyons pleinement honnête je l'avais trouvée un peu longuette - je ne lisais pas encore trop de classique à l'époque- mais pas inintéressante. Même si, cette présentation de l'amour presque comme une "maladie" en tout cas un mal, n'était pas pleinement... conforme à mes vues de l'époque, il a sans doute sut éveiller en moi un peu de recul sur la question.

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C'est un livre qui m'a été recommandé par une amie et je crois qu'elle sera encore déçue de mon avis. J'ai trouvé cette lecture plaisante mais sans plus, si bien que la note est restée à trois coeurs. Comme nous l'indique le résumé, nous avons trois nouvelles qui, malgré la différence de décor, ont tous un même thème : l'amour. Chacun des personnages, à des degrés divers, va subir les conséquences fatales de ce sentiment. le jeune adolescent va subir les premiers émois amoureux et devenir presque un jouet aux mains de celle qu'il admire. La seconde et la troisième nouvelle décrivent aussi les méfaits qu'entraîne une passion aveugle. Si l'histoire d'Akim m'a ému, celui de Marie m'a complètement laissé indifférente.
Le point positif est que l'auteur arrive à décrire de manière très réaliste les premières sensations qu'on éprouve en étant amoureux ou bien le désespoir face aux abus du servage. Toutefois, il y a un arrière-goût amer en lisant cet ouvrage car les personnages se débattent du mieux qu'ils peuvent par rapport à leur destin mais ils finissent par être impuissants.
Puis les personnages féminins ne sont absolument pas attachants et m'ont beaucoup agacées : Zinaïda est une jeune fille capricieuse, volage et fantasque, Douniacha avide et matérialiste, Nadejda également capricieuse et égoïste. Toutes les trois se feront - heureusement ou malheureusement car cela dépend de chacun - avoir par leur propre jeu.
Le style d'écriture est assez fluide mais comme je ne suis pas fana des nouvelles, j'ai trouvé les récits trop courts et les évènements trop rapides.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Cette nouvelle de Tourgueniev, publiée en 1860 et dénichée dans la bibliothèque de mes grands-parents, constitue pour moi une première Incursion dans la littérature russe. Il s'agit d'un écrit doux, très facile à suivre et donc idéal pour ce qui est de découvrir une nouvelle forme de littérature étrangère. La thématique est intéressante et plus profonde qu'elle n'y paraît au premier abord. Je suis pour autant restée dubitative. Ce n'est donc pas un coup de coeur. Malgré tout je me suis facilement laissée emporter dans l'atmosphère de cette nouvelle et je ne regrette pas cette lecture.

Réunis lors d'une soirée, trois amis proposent de se raconter à travers l'expérience de leur premier amour. Premier amour, c'est donc avant tout l'histoire d'une rencontre. Vladimir, 16 ans, tente de réviser ses examens lorsqu'il surprend dans le jardin voisin la présence d'une jolie jeune fille entourée de ses prétendants. Cette jeune fille n'est autre que Zinaïda, la fille d'une princesse ruinée aux moeurs peu élégantes. A l'inverse de sa mère, Zinaïda semble gracieuse et agréable : Vladimir en tombe tout de suite amoureux. Un jeu de séduction ambigu, et même cruel, s'engage rapidement. Il faudra attendre la fin du récit pour que le lecteur connaisse le fin mot de l'histoire.

Alors, que vous dire à part que Zinaïda m'a paru ô combien peste et antipathique. Elle est détestable à jouer ainsi avec les sentiments de ses prétendants. Dommage que l'auteur ne nous propose pas une analyse plus approfondie de ce pourquoi elle se comporte ainsi. J'aurais été intéressée d'en savoir un petit peu plus. Les parents de Vladimir paraissent plutôt froids. Je ne le savais pas mais j'ai pu lire que Tourgueniev y avait mis beaucoup de son vécu. Je trouve ça plutôt intéressant et émouvant. Vladimir paraît déjà plus attachant. J'ai aimé le voir grandir grâce à cette relation qui le confronte à tout un tas de désillusions. Et c'est justement un des intérêts de cette nouvelle. Je trouve qu'elle fait réfléchir sur notre cheminement amoureux, notre évolution par rapport à nos attentes, à ce que l'on est prêt(e) à accepter (ou non) par amour. La nouvelle est touchante, mais je ne sais pas pourquoi je n'ai pas été totalement séduite. Je compte pour autant continuer avec la littérature russe.
Lien : http://labibliothequedebened..
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L'exaltation des sentiments a une jolie part dans ce court récit sans pour autant balancer dans la mièvrerie
Lien : http://ogressedeparis.canalb..
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Voir texte complet ici :

8 -
Lien : http://www.inlibroveritas.ne..
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Qui ne se souvient pas de ses premiers émois ?

Vladimir est éperdument amoureux, pour la première fois. Et comme un amoureux transis à peine sorti de l'enfance, il ne voit rien, ou du moins pas tout de suite. La belle est capricieuse, séductrice, elle sait y faire avec les hommes, elle les fait tourner en bourrique, les met à ses pieds. Vladimir, est jaloux, terriblement jaloux. Il supporte assez mal de voir ses rivaux autour d'elle. Mais au fond que sait-il de son rival ?
Cette Zénaïda, est ce qu'on appellerait de nos jours une allumeuse, mais qui n'éteint pas !! J'avais envie de prendre Vladimir entre 4 yeux et le faire réagir un peu, lui dire de ne pas s'emballer. La morale sera sauve, Vladimir saura tourner la page, pour les autres la vie leurs sera plus cruelle

Sans m'avoir transportée, cette nouvelle m'aura, et ce n'est déjà pas si mal, remise sur le chemin des beaux mots, et des phrases joliment tournées, et, au final fait passer un agréable moment .J'ai apprécié la belle évocation de la campagne russe, imagée subtilement.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Bon je l'ai lu dans une édition de poche de 1964 (Librairie Charpentier "ouvrages de poche) où cette nouvelle est suivie de "le Chant de l'Amour Triomphant". Impossible de l'enregistrer dans Babélio car impossible de télécharger l'image de la couverture du livre (problème de format). Bref ! Failli stopper plusieurs fois cette lecture tant j'ai trouvé les moeurs de ces Russes du XIXè siècle étranges, plus exotiques que celles d'une tribu des antipodes ! Dépaysement et surprises garanties ! Une sorte de surréalisme spontané avant que le mouvement n'existe ! MAIS Tourguéniev y décrit bien, justement, précisément les émotions (extrêmes), pensées (contradictoires) et sentiments (épuisants) du premier émoi (et c'est un euphémisme) amoureux. Mais, ma référence sur ce sujet étant l'insurpassable Adolphe de Benjamin Constant (publié environ 20 ans avant celui-ci je crois), je ne peux autant apprécier ce Premier Amour. D'après ce qui est écrit ici ce serait un récit autobiographique. Peut-être. Quelqu'un a écrit ici que Freud aurait dû s'intéresser à ce récit. En effet car les responsables des tourments du personnage principal sont "escamotés" (je n'en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher) par le narrateur de la nouvelle, au point que je me demande si l'issue de ce récit est vraiment autobiographique ou plutôt un fantasme inconscient !
Il y a quelques passages qui semblent avoir été écrits pour devenir des citations (je les mettrai dans la rubrique "citations" si j'en trouve le fichier numérique).
La seconde nouvelle du livre (le chant d'amour triomphant) est complètement différente : les personnages ne m'ont pas été étranges, bien que vivant à la Renaissance. C'est une nouvelle dédicacée à Gustave Flaubert - avec qui Tourguéniev a eu une correspondance -, peut-être pour son côté orientaliste. C'est une histoire, du genre fantastique, d'amitié et d'amours contrariés, où l'un des personnages se nomme Mutius (pourtant il est assez bavard mais a un valet malais muet..) et l'autre Fabius (apparemment certaines éditions ont choisi de le nommer Fabio), ce qui n'aide pas à s'immerger complètement dans l'époque.
En résumé : 2 nouvelles sur le thème de l'amour tourmenté mais aux styles très différents et qui se laissent lire sans déplaisir. Mais, sur ce thème là, je préfère, de loin, un Stefan Zweig par exemple.
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Dans un style rapide, clair et percutant, l'auteur met en avant ces hommes de salon et leurs digressions de jeunesse et d'arrogance dans une société de codes et de castes.

Rimes à suivre pour une agréable lecture même si elle ne figure pas nécessairement dans les meilleurs textes de son auteur.
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