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EAN : 9782703307471
342 pages
Editions Dangles (13/03/2008)
4.62/5   4 notes
Résumé :
Thierry Tournebise, psychothérapeute depuis 1979 et formateur depuis 1988 auprès de personnel soignant, vous invite ici à découvrir l'art d'être communicant. Qu'il s'agisse du monde soignant ou psy, de l'univers professionnel non soignant, ou de la sphère familiale ou conjugale, vous trouverez ici des concepts nouveaux, clairs et concrets, emplis de sensibilité et de respect, méthodiquement abordés et illustrés.
L'originalité de cet ouvrage est de distinguer ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le livre de Thierry Tournebise le plus accessible pour une personne n'ayant pas fait de formation en Maïeusthésie.
Cette approche qui est surtout un art d'écoute et d'accompagnement est d'une humanité et délicatesse insoupçonnées.
D'autres ouvrages de Thierry Tournebise, plus récents, seront plus axés sur la thérapie.
Dans ce livre, tout est magnifiquement bien détaillé pour comprendre les fondements de cette approche et pour l'appréhender, au moins sur le plan intellectuel (car , rien ne vaut l'expérience et la pratique)

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque nous posons des questions avec condition de réponse, trois cas peuvent se présenter :
La personne me respecte profondément
Elle veut donc me ménager. Ma question avec condition de réponse lui a montré ma vulnérabilité. Alors, au lieu de me donner sa réponse, elle me donnera une réponse édulcorée, tellement adoucie qu'elle n'aura plus rien à voir avec l'information demandée.
La personne ne me respecte pas
Elle ne loupe pas une occasion de me "casser". Ma question avec condition de réponse lui a révélé ma vulnérabilité. Sentant que, là, elle peut me nuire, elle me donnera une réponse dénaturée dans le sens désagréable. Je n'aurai toujours pas l'information dont j'ai besoin et, en plus, je me serai fait malmener.
La personne est indifférente
Sentant que je ne suis pas prêt à m'impliquer, ni à saisir les nuances qui pourraient me déranger, elle réponds à la va-vite un peu n'importe quoi. Là non plus, je n'ai pas l'information juste.
Dans les trois cas, l'information est dénaturée ou complètement fausse.
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J'entends souvent dire qu'il faut se former à la communication afin d'être mieux armés face aux autres, qu'une réunion n'a pas eu lieu faute de combattants, que face à face dans une expérimentation au cours d'une formation, l'autre est souvent spontanément nommé adversaire plutôt que coéquipier, collègue ou partenaire, que pour faire face il faut se blinder, qu'il faut être battant. Le matin il nous faut être d'attaque, être armés pour la journée, avoir des munitions, abattre du travail, exécuter des gâches, changer son fusil d'épaule, etc. Et finalement le soir, exprimant notre état nous dirons facilement "je suis mort! Je suis fusillé!".
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Face à la réalité des comportements destructeurs
...Il existe des destructivités plus discrètes, plus sournoises, parfois même passives, qui entraînent progressivement l'anéantissement des individus. Leur repetitivité quotidienne conduit à une anesthésie, salutaire pour ne pas souffrir, mais catastrophique pour accroître sa conscience. Ainsi, par des remarques, des pointes d'humour, des petites critiques "bien placées" , des sous-entendus, un manque d'attention constant...la vie s'en va progressivement et des êtres "s'éteignent" littéralement, tout en continuant à vivre en apparence.
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Que manque-t-il? Nous avons un défaut de quoi? En vérité, nous ne manquons pas de quelque chose mais de quelqu'un : de nous-mêmes. Ces vides, ces manques, ces défauts, sont un manque de Soi. Ils représentent des zones que nous n'occupons pas, celles pour lesquelles nous ne prenons pas la responsabilité. Cela se produit toutes les fois où nous disons : "Je n'y suis pour rien, c'est â cause des autres ou de pas de chance", etc.
S'accueillir, c'est venir habiter ce vide.
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Qu'est ce que nous anesthésions au moment de la douleur? D'abord notre conscience. L'individu que nous sommes est "endormi" mais notre mental et notre corps fonctionnent. Cette anesthésie nous protège de la douleur mais, en contrepartie, altère notre capacité à sentir ce qui se passe et nous fonctionnons alors en pilote automatique. Si la douleur est trop forte, le mental peut même se déconnecter jusqu'à l'évanouissement. Il peut même y avoir occultation totale du souvenir conscient de ce vécu.
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