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Une quatrième de couverture séduisante liste des ingrédients qui devraient se conjuguer pour les délices du lecteur : grande cuisine, années folles, histoire d'amour, Paris et New York, artistes connus ... Las, tout cela manque de liant, se révèle un assemblage plutôt qu'une recette aboutie. Pendant la première partie du roman, on se dit que les promesses ne sont pas tenues,  on s'exaspère de cette plongée dans les milieux artistiques qui se réduit finalement à du namedropping, on se dit que la gastronomie et les séquelles de la Première guerre mondiale sont deux thématiques dans l'air du temps mais pas faites pour se rencontrer ... Et puis le roman s'attache aux personnages et leur donne un peu plus d'épaisseur, on quitte le décor élégant mais glacé du Paquebot pour plonger dans l'histoire de Chelan et assister à son histoire d'amour avec Pearl. Mais "assister" et rien de plus car, dans ce livre, tout est beau, très beau, les lieux comme les personnes, mais le lecteur y voit plutôt des décors et des  rôles. Pour ma part, j'ai été attirée par des promesses que ce roman n'a pas vraiment tenues et - avis de modeste lectrice -  je dirais que son manque de densité a suscité chez moi une admiration purement intellectuelle mais aucune émotion. Je suis restée devant une très belle vitrine mais rien ne m'a emmenée plus loin. Quoi qu'il en soit, par cette Masse critique Babelio m'a fait découvrir un auteur que je ne connaissais pas, à l'écriture élégante,  et suscité ma curiosité.
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Cristal noir , c'est Borgia 1914 , un parfum du grand couturier et grand parfumeur Paul Poiret .
C'est comme ça que Charles Chelan , le grand chef parisien , propriétaire d'un prestigieux restaurant va rebaptiser le parfum .
Charles Henri fera la connaissance du grand couturier alors que celui - ci commence sa longue descente dans l'oubli , la pire des choses qui puisse arriver à un créateur , il n'est plus à la mode dira - t - on .
Cristal noir c'est la rencontre de la grande cuisine , de ses épices innovantes , de la musique et du parfum , leur point commun est de sublimer les sens .
C'est la rencontre de deux êtres qui vont se reconnaître de suite , tomber amoureux sans se l'avouer , au début , ils essayent de changer le cours de l'histoire , en s'évitant le plus possible
Mais il est impossible à ces deux êtres passionnés de ne pas vivre leur histoire d'amour
Il y a Charles Henri , le grand chef parisien précité , qui se remet doucement des blessures psychologiques de la grande guerre , et Pearl , riche héritière américaine , qui visite la France , qui fait un reportage pour un grand quotidien outre atlantique
Mon avis : il m'a fallu un peu de temps pour accepter de lâcher prise , pour me laisser emporter par l'atmosphère du livre .
Je ne suis pas étonnée que les avis soient si différents
C'est donc une lecture qui fut un peu laborieuse au début , j'ai eu un peu de mal à apprivoiser l'écriture , et puis le charme , le charme de la belle époque disparue à jamais a agi .
C'est l'histoire des gagnants et des perdants aussi , le mystère d'une réussite , du passage à la postérité
C'est l'histoire d'un grand amour , de celle dont les deux protagonistes se souviendront toute leur vie .
Je remercie Babelio et les éditions Fayard , pour l'envoi de ce livre dans le cadre de Masse Critique .
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Ce livre dont le résumé et la couverture me plaisaientt beaucoup est une déception. Il n'est ni détestable ni un coup de coeur, c'est un livre qui sera passé entre mes mains et dont j'oublierais vite son passage.
Le début a été pourtant prometteur, mais je me suis ennuyée, je m'attendais à autre chose, peut-être à un peu plus de piquant.
La petite Pearl me plaisait beaucoup, un peu aventurière dans Paris qui garde en mémoire les blessures récentes de la première guerre mondiale. Charles-Henri Chelan lui est bien tourmenté et en même temps doit gérer les cuisines du Paquebot, ce restaurant gastronomique, où lui et Pearl vont se rencontrer.
Il avait pourtant tout pour me plaire, Paris, la gastronomie, les années folles, la photographie et l'amour.
Mais voilà, c'est peut-être aussi ce trop gros mélange qui a fait que je n'ai pas eu ce que j'attendais. Dans la lecture comme en cuisine il faut savoir bien doser pour faire des merveilles et pour savoir hypnotiser les lecteurs ou dégustateurs.
Il n'est pas mal écrit, loin de là mais ce n'est tout simplement pas mon style.
Je remercie Babelio et les éditions Fayard pour cette découverte qui, malheureusement, ne restera pas dans ma mémoire.
Lien : http://booksdreamsandi.blogs..
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Sous l'empire des sens…


Dix ans après la Première Guerre mondiale et à a veille de la crise de 29, Pearl, une jeune américaine, vient dans le Paris des Années folles pour faire un reportage photographique consacré à la gastronomie française. Elle a obtenu de son père ce voyage en Europe avant de se marier avec celui qu'on a choisit pour elle.

Son champ de travail presque exclusif devient « Le Paquebot », le nouveau restaurant parisien à la mode. Elle y rencontre Charles-Henri Chelan, avec qui elle tente de vivre un amour impossible, et son associé Robert Chevalier, tous deux rescapés de la Grande Guerre. Ce dernier est malade ; il est remplacé par Lazlo.

Charles-Henri et Lazlo sont des hommes mystérieux et les nombreux flash-back, dont est émaillé le roman, emmène le lecteur à la découverte de leur passé et de leurs failles.

Un roman dont la présentation matérielle soignée est une invitation à entrer dans un univers plein de charme et de mystère.
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Pearl est une jeune américaine venue à Paris pour découvrir la vieille Europe. Ivre de la liberté que lui offre ce voyage à Paris, elle parcoure ses rues, les quartiers emblématiques, Montparnasse et ses peintres, les brasseries, tout en capturant ces instants :

"Photographier, se répétait-elle, au moins ça. Les rues et leur hasard. La charrette du vitrier chargée à s'écrouler, qu'un coup de lumière transforme en carrosse. Les globes des reverbères, loupes géantes posées que le gris argenté du fleuve, le long du pont Alexandre III. Et la fine poussière sur les tranches des livres, à la librairie. Clients cassés en deux dans leur lecture, comme si une maladie mortelle allait les terrasser. Etre là. Saisir. En quelques secondes, sauter sur le sujet, armer, appuyer, garder l'émotion. Par surprise et par morceaux, par bouts qui se rejoindront un jour, tout arracher à cette ville pour tout emporter." p. 58

Mais un sujet l'intrigue particulièrement : le restaurant le Paquebot, son chef impérial Charles-Henri Chelan et son ami Robert. Elle doit en effet réaliser pour son éditeur de New York, friand des échos de Paris, un livre sur la gastronomie française. Mais son projet artistique s'élargit au fil des jours, elle décide alors de s'attacher au lieu plus qu'aux plats.

Chaque personnage vibre d'une fibre artistique le sublimant pour atteindre une certaine forme de perfection : que ce soit Pearl et ses photographies, Charles-Henri et sa cuisine, ou encore un pianiste au talent émouvant, tous recherchent la beauté cristalline qui transforme leur savoir-faire en oeuvre artistique. Par leur pouvoir d'évocation, ils cherchent à toucher les sens de leurs invités, le goût, l'ouïe, la vue.

"En salle, les clients avaient plébiscité l'entremets indochinois, servi avec deux vers en langue hmong, dans l'envol d'une fumée qui évoquait la moiteur des rizières et es troupeaux de buffles. Avec, par-dessus la blancheur, le pourpre des framboises en purée servies à la louche, légèrement tièdes." p. 134

Le monde se trouve sublimé par leur art, la photographie permet ainsi de contempler ce qui nous entoure différemment, la grande cuisine exaltant l'acte primitif de manger, la musique transportant l'âme au-delà de la réalité. Enfin, l'écriture de Michelle Tourneur exalte également le rendu des saveurs, des couleurs, des décors, de l'atmosphère particulière des lieux.

"Fin septembre déposait ses buées, le soir, sur la ville. Un vent d'ouest apportait des pluies pénétrantes qui n'étaient plus d'orage. Les crépuscules étaient d'un froid coupant. L'humidité avait envahi les allées du jardin des Tuileries, les enfants y passaient sans s'attarder et, à la villa de Pigalle, le catalpa pleurait de lourdes cosses sombres." p. 269

La délicatesse de l'histoire diffuse un charme envoûtant indéniablement efficace.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Pearl, riche héritière américaine, débarque à Paris dans l'idée un peu floue d'immortaliser la haute cuisine - et dans celle, plus ou moins consciente, d'échapper à son destin (elle m'a rappelée l'héroïne Frankie Pratt). Posant son appareil au Paquebot, y affûtant son regard, ses cadrages, elle y découvre la gastronomie nouvelle qu'invente chaque jour un duo sans pareil.

Duo formé par deux hommes que la Grande Guerre a rendu frères, Charles-Henri et Robert. Charles-Henri est le grand magicien de ce restaurant emblématique d'un Paris exalté et exaltant, cosmopolite, insouciant et artiste jusque dans ses cuisines et son ventre - des Halles où Charles-Henri va débusquer les meilleurs ingrédients, les morceaux extraordinaires, les premiers arrivages. Mais Charles-Henri Adam Chelan est un homme bien secret, qui se souvient avec tant de douleur de son enfance, comme de celle qui lui a appris la cuisine, Rose, que l'on poursuit la lecture en se demandant quels sombres secrets l'homme remâche - rassurez-vous, ils seront dévoilés. Vous saurez ce qui justifie ses accès de «zal», le spleen polonais.

Sans doute un peu cliché, le roman de Michelle Tourneur se lit pourtant avec délectation. Il met l'eau à la bouche, donne envie de tournoyer dans cette salle art déco imaginée par le patron. La démesure des années folles saisit le lecteur et l'entraîne dans les pas de Pearl qui découvre Paris, se lie, évidemment, avec Sylvia Beach. Il y a, forcément, en toile de fond, Montparnasse, le jazz, le cercle de Gertrude Stein. Il y a, logiquement, la romance qui se noue entre Pearl et Charles-Henri.

Mais la démesure a un prix, l'oubli de la guerre a un coût. le récit parcourt les premiers trimestres de l'année 1929, jusqu'au Black Monday. Jusqu'à la redécouverte par Robert, dans les archives de son ami le couturier Paul Poiret, d'un flacon, «Borgia 1914», aux effluves obscures, que le maître d'hôtel rebaptise «Cristal noir».

Il faut lire le roman éponyme, parce que «Tendre est la nuit», et que «Paris est une fête», en hommage aux derniers jours de celle-ci, ce crépuscule du feu d'artifice des années 20, qui s'éteint dans la nostalgie des ballets russes et se cogne à l'abrupte réalité de l'argent devenu roi.
Lien : http://www.vivelaroseetlelil..
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J'ose à peine l'image, un peu trop facile, mais voilà : pour moi, la sauce n'a pas pris à la lecture de ce roman, qui rend hommage à la gastronomie française des années 1920.
La trame du récit est simple : au printemps 1929, Pearl, jeune photographe américaine, obtient l'autorisation paternelle pour traverser l'Atlantique et se rendre à Paris, et en ramener, pour son éditeur, un reportage sur LE restaurant étoilé du moment, le Paquebot. Pour Pearl, ce voyage est aussi l'occasion de s'affranchir de sa famille et de ses fiançailles encombrantes.
En France, à cette époque, les souvenirs de la Première Guerre ne se sont pas encore fait oublier, et on commence à subodorer le parfum de désastre du krach boursier d'octobre. Dans ce contexte tendu, incertain, la jeune femme rencontre le chef du Paquebot, Charles-Henri Chelan. Si Pearl est le prototype de la jeune New-Yorkaise riche, rebelle et romantique qui part confronter à la réalité sa vision si américano-exaltée des Années Folles sur le Vieux Continent (être soi-même un cliché, un comble pour une photographe…), Charles-Henri est un modèle de personnage tourmenté par l'amour et la guerre, dont on se dit qu'il peut, à chaque instant, basculer du mauvais côté. L'histoire d'amour est inévitable.
Cela aurait pu donner une belle histoire, mais je crois que les ingrédients sont trop nombreux, la recette trop riche et manquant de liant. Jugez plutôt : presque tous les Arts sont convoqués à la table : gastronomie et photographie bien sûr, mais aussi littérature (Joyce), danse classique (Diaghilev) et architecture (Art Déco), le meilleur second rôle étant tenu par la musique classique (aah le « subtil » parallèle entre le piano, instrument à cordes frappées, et le piano, fourneau de cuisson…). L'ensemble est décousu, part dans tous les sens, la guerre, la crise boursière, l'enfance tourmentée, les racines slaves, le fonctionnement d'une grande cuisine, sans qu'on comprenne très bien où cela mène. le sens du titre arrive trop tard, comme un potage qui aurait attendu trop longtemps en cuisine et qu'on sert tiède. Je n'ai pas aimé le style, tendant parfois vers le lyrique, parfois trop haché. Trop… stylé. Je ne me suis pas attachée aux personnages, ni intégrée dans cette ambiance elliptique, toute en vibrations et clair-obscur.
Je n'ai pas su manger de ce pain-là…
Merci à Masse Critique et aux éditions Fayard pour cette découverte.

Lien : https://voyagesaufildespages..
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Une jolie découverte grâce à la Masse Critique de Babelio !


Premier point, je trouve la couverture magnifique, avec ce côté Charleston et cette jeune femme à la terrasse de ce qui pourrait être le Café de Flore.

Nous sommes en 1929, et Paris, notamment le Paris du Montparnasse, est en plein essor. Les cicatrices de la Première Guerre mondiale sont encore très vivaces, et nous sommes à la veille de la crise économique qui toucha les États-Unis de plein fouet. Pearl est une jeune photographe américaine qui prépare un livre sur la gastronomie française. Charles-Henri est chef du très select Paquebot, mystérieux et insaisissable. Les deux vont se rencontrer, et leurs arts comme leurs êtres vont fusionner, mais l'histoire est là pour les rattraper…

L'écriture de Michelle Tourneur est magnifique. Les mots s'enchaînent, tourbillonnent, et tout est sublimé. L'histoire reste finalement assez classique, mais le traitement est original. On se laisse embarquer, même si le début est assez long, il faut s'habituer au style et au rythme de l'auteur. On aime partir à la découverte du Paris de cette époque, embarquer dans l'entre-deux-guerres, même si on sent que tout est en suspens, en attendant l'horreur prochaine. Mais ces quelques mois, ces quelques instants fugaces, je trouve qu'ils sont parfaitement saisis dans toute leur complexité.
Lien : https://therewillbebooks.wor..
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Bon, il faut que j'arrête de lire les belles critiques des autres lecteurs car je vais être totalement incapable de formuler ma pensée.

Bref, comme je l'ai lu à plusieurs reprises... en refermant ce livre, que par ailleurs je n'ai eu aucun mal à lire, je n'ai absolument rien ressenti.
Ca m'attriste presque plus que de ne pas avoir aimé. Parce que l'indifférence, il n'y a quand même rien de pire.
Mais voilà, pendant trois cents pages, je me suis promenée dans les cuisines du Paquebot, dans le passé et le présent des personnages principaux, et je n'ai à aucun moment réussi à m'attacher à eux.
Ils sont pourtant bien agréables, ces gens, Charles-Henri dont on sait beaucoup plus que les autres, Pearl, la petite photographe (mince, ça devrait me parler la photo!), la libraire du Shakespeare and Co... Mais il ne se passe rien à l'intérieur. J'ai lu leurs "aventures" (oui, parce qu'au final, il ne se passe quand même pas grand chose dans cette histoire) sans jamais m'inquiéter ni me réjouir pour eux.
Le seul qui à mes yeux a retenu mon intérêt, c'est le ténébreux Lazlo (mince, est-ce vraiment son nom, je l'ai déjà oublié...), mystérieux musicien qui vagabonde de ville en ville au gré de ses envies. Mais malheureusement un personnage très secondaire.

Très honnêtement, je suis triste de n'avoir aucun argument contre, parce que l'écriture est plutôt jolie et très travaillée, les pages se tournent vraiment toutes seules, on avance vite, on suit l'histoire, mais, mais, mais... voilà, la magie n'a pas opéré, tout simplement.
Malgré le nombre de personnages intéressants que contient ce livre, je me suis sentie seule pendant ma lecture, comme laissée sur le bord du trottoir alors que toute une troupe part bras-dessus bras-dessous faire la fête dans un Paris que j'aurais beaucoup aimé connaître.

Un rendez-vous manqué. Dommage. C'est l'histoire de ma vie.
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Pearl, une jeune femme américaine, effectue un voyage à Paris en 1929 pour faire des photos sur la gastronomie française. Elle rencontre alors Robert et Charles-Henri, gérants d'un grand restaurant parisien réputé et appelé le Paquebot. Les deux hommes ont un passé commun puisqu'ils se sont connus dans les tranchées lors de la Première Guerre Mondiale. Suite à cet événement qui a marqué à tout jamais leur vie, ils décident d'ouvrir un restaurant.

J'ai apprécié ce livre car l'intrigue se déroule dans le Paris des années folles à la veille de la crise économique de 1929. L'atmosphère presque irréelle dans le restaurant fait penser à un navire qui vogue sur la mer d'où son nom très bien choisi.

Il y a des personnages secondaires intéressants comme Lazlo le serveur pianiste auquel Charles-Henri s'identifie. Pearl et Charles-Henri vont se chercher un moment avant de se trouver. Il est aussi question de passion pour la musique et pour la cuisine, l'une et l'autre sont liées. le dénouement de l'histoire pourrait donner une suite au roman.


Ce roman est un coup de coeur. Je voudrais remercier Babelio et les éditions Fayard.

Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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