Une très bonne surprise que la lecture de ce "polar" édité par les éditions Privat, si célèbres à Toulouse!
D'habitude, j'ai un à priori sur les livres qui se déroulent dans un environnement que je "connais bien", alors que rien ne me dérange dans un polar sur Glasgow par exemple....Mais cette fois, j'avoue avoir apprécié reconnaître certains lieux, entre Aude, Ariège, Haute-Garonne et les enclaves de LLivia, Puigcerda, sans compter l'Andorre: bref, une Occitanie connue pour des monuments médiévaux et ici mis en valeur par une histoire contemporaine. Je n'aime pas révéler plus que ce que la 4ème de couverture annonce, et en passant, j'avoue que celle de ce polar en annonce trop (!), mais bon, c'est un polar, donc il y a un mort dès le début de l'histoire, un religieux qui plus est! L'histoire est ensuite contée sans donner à un personnage en particulier trop d'importance: pas de bellâtre musculeux ou d'intello chez les policiers, gendarmes ou légistes. La plume est sans conteste celle d'un journaliste: la narration, ses interrogations, les descriptions, les explications historiques, ce qui n'est pas déplaisant et même dépaysant au contraire! L'Andorre en particulier, avec ses pratiques financières, donne un nouveau visage, tout comme le Vatican ou la Suisse....
Autre point positif: le livre est imprimé en lettres assez grandes, ce qui allège la lecture et permet de lire vite ou mieux pour les personnes ayant des difficultés de vision (on n'y pense pas toujours).
Seul étonnement: la photographie en 1ère de couverture.... présente une abbaye aveyronnaise......avec toutes celles qui se localisent sur les lieux des enquêtes!!!!!
Bref, une lecture appréciée et je remercie Babelio de m'avoir permis de faire la rencontre de cet auteur dont je vais chercher à me procurer des écrits plus anciens!
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Plusieurs prêtres sont assassinés en même temps et dans la même région d'Olmes. Ils ont un point commun : tous d'origine de familles espagnoles ayant fuit le régime de Franco. Policiers et gendarmes (même retraités) sont partout à la fois. On découvre que les comptes en banque des prêtres étaient aussi bien approvisionnés et parfois les ressources investies dans des niches fiscales variées. Auraient-ils retrouvé le trésor des templiers ? Aurait-on affaire à un trafic d'art ? Quel est le rapport avec la guerre civile espagnoles ? Cela fait finalement beaucoup de noms et trop de pistes à suivre pour comprendre cette affaire sans intérêt et sans morale.
L'écriture pourtant simpliste, ne coule pas de source comme l'argent qui lui coule à flot...
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Tu sais, quand tu es le fils d'un immigré italien qui a fui son pays pour échapper aux sbires d'un dictateur totalement soutenu par l'Eglise Catholique, tu ne gardes pas trop dans ton coeur ce genre d'institution. Savoir si je suis athée? Même pas. Je m'en fous. Je suis pour une totale liberté de conscience, chacun fait ce qui lui plaît...à condition qu'on ne vienne pas m'obliger à croire, ou ne pas croire.
Ils étaient cachés sous la paille dans des cartons contenant tous les santons de la crèche.
Rien n'est gravé dans le marbre quand il s'agit du comportement humain.