Vendredi ou La Vie sauvage

Un souvenir de lecture collégienne, un des rares ouvrages m'ayant vraiment marqué dans le cadre scolaire. Un passage me fascinait et reste aujourd'hui comme une belle page de littérature : Robinson se faufilant dans un étroit boyau après s'être enduit de lait, pour atteindre une cavité dans laquelle il manque de rester prisonnier. Cavité maternelle, descente en lui-même qui marque un tournant du récit.

Après des années à avoir entendu parler de ce livre, j'ai enfin pu le lire.
J'ai bien aimé ce roman mais surtout la fin car on comprend ou l'auteur veut en venir et ce qu'il dénonce, c'est à dire notre société occidentale et d'autant plus d'actualité aujourd'hui.
Dans cette lecture, j'ai été interpellée par le fait que Robinson, bien que tout seul et sans règle, reproduit ce qu'on lui a appris dans la société et j'ai beaucoup aimé le personnage de Vendredi qui lui, vit en communion avec la nature et ses envies.
Un beau roman avec une belle morale ;)

J'en suis au chapitre 10 je kiff de ouff il me tarde de le finir pour le relire !!

J'ai passé ces dernières semaines à relire d'ancien livre afin de les redistribuer sans regret. Celui ne m'a pas autant convaincu qu'à l'époque. L'âge y est pour beaucoup, très certainement. Un classique lu au collège mais d'autres histoire littéraire apporterai tout autant.

Robinson,un homme de York,atterrit sur une île déserte après un naufrage.
Il trouve la carcasse de son navire (La Virginie) et arrive à survivre grâce aux matériel du bateau et aux abondants animaux et poissons.
Il retrouve plus tard Tenn,le chien du navire.
Plusieurs années s'écoulent lorsque des indigènes arrivent sur l'île pour sacrifier un homme qui n'a rien fait.
Robinson le sauve et l'appelle Vendredi par rapport au jour où il l'a trouvé.
Plus tard Vendredi déclanche une explosion par erreur et fait très mais alors très très peur à Tenn.
Robinson croit alors que sa vie est fichue car tous le matériel est détruit.
Mais Vendredi apprend à Robinson que l'on peut vivre en se passant de tous ça.
Une merveilleuse adaptation du roman de Defoe.

J'ai vraiment aimé ce livre parce qu'il parle d'aventure et parce qu'il y a aussi beaucoup de mystère.
Quand j'ai commencé à lire ce livre, je n'ai pas accroché tout de suite mais, plus je le lisais, plus je me régalais ! Ce livre parle d'un garçon qui fait naufrage sur une île et auquel il arrive plein d'aventures mystérieuses. Donc, si vous voulez savoir ce qui lui arrive, je vous invite à lire ce livre…
Léa

L'histoire de Robinson Crusoé, qui ne la connaît pas? Un homme s'échoue sur une île, et se recrée un univers, qui va bientôt être chamboulé par l'arrivée de Vendredi, un indigène que Robinson sauve de la mort.
J'ai lu cette version au collège, et je me souviens qu'à l'époque, j'étais déçue de l'écriture enfantine du livre. En effet, il existe plusieurs autres versions dont Vendredi ou les limbes du pacifique (plus adulte) et une autre version de Daniel Defoe. Bon, au collège c'est mieux de livre Vendredi ou la vie sauvage, d'autant plus que l'histoire reste à peu près la même...
Cependant j'ai adoré la vie de Robinson sur cette île, mais notamment celle de Vendredi. Il est tout d'abord sauvé par Robinson, puis il apprend à communiquer avec lui, et il devient son esclave, jusqu'à ce que les rôles s'inversent, pour enfin revenir à la normale.
Ce n'est pas seulement l'histoire de deux hommes échoués sur une île, c'est l'histoire d'une société qui se construit entre deux êtres, une hiérarchie qui va déterminer le cours de l'histoire de cette île.
N'importe quelle version de ce texte est à lire absolument...

Personnellement je ne suis pas fan de toute les "Robinsonnades" adaptée du célèbre Robinson Crusoé. Mais ce livre est plus qu'une "robinsonnade" car c'est une nouvelle version de l' histoire.
Et puis on se rend compte que Robinson ne peut pas vivre sans tout "civiliser" et organiser aussi bien l' ile que les personnes qu'il rencontre.

A la fois fable morale et roman d'aventures, très agréable à lire. L'opposition entre la vie civilisée et la vie sauvage est le fil rouge. Très réussie la juxtaposition des maximes morales de Benjamin Franklin, et, dans la deuxième partie, les jeux et les devinettes inventés par Vendredi.
Farniente et actes gratuits versus activisme vertueux. Tournier est un grand conteur.

Extraits :

Portrait araucan en cinq touches : "C'est une mère qui te berce, c'est un cuisinier qui sale ta soupe, c'est une armée de soldats qui te retient prisonnier, c'est une grosse bête qui se fâche, hurle et trépigne quand il fait du vent, c'est une peau de serpent aux mille écailles qui miroitent au soleil. Qu'est-ce que c'est ?" C'est l'océan.

Et Robinson lui pose un autre jour le même genre de devinette!
la voici
- C'est une toison géante où 2 hommes sont cachés comme des puces, c'est le sourcil qui se fronce au-dessus du gros oeil de la mer, c'est un peu de vert sur beaucoup de bleu, c'est un peu d'eau douce dans beaucoup d'eau salée, c'est un bateau toujours immobile à l'ancre. Qu'est-ce que c'est???
- NOTRE ILE, a dit Vendredi.

« Si c'était un arbre, ce serait un palmier à cause des poils fauves qui en couvrent le tronc. Si c'était un oiseau, ce serait le corbeau du Pacifique à cause de son cri rauque et aboyant, si c'était une partie de mon corps, ce serait ma main gauche à cause de la fidélité avec laquelle elle aide ma main droite. Si c'était un poisson ce serait le brochet chilien à cause de ses dents
aiguisées. Si c'était un fruit, ce serait deux noisettes, à cause de ses petits yeux bruns. Qu'est- ce que c'est ? » le chien Ten [métonymie]

D'après les Almanachs de Benjamin Franklin : "La pauvreté prive l'homme de toute vertu : il est difficile à un sac vide de se tenir debout."

D'habitude, quand je relis un roman lu dans mon enfance ou mon adolescence, j'apprécie davantage la seconde lecture que la première.

Là, c'est tout le contraire !

J'ai fait la connaissance de Robinson et de son île quand j'avais 11/12 ans, au collège, et j'avais adoré. Là, je l'ai relu pour accompagner ma fille, en 5e, et j'ai trouvé ça terriblement ennuyeux !!! Je ne comprends pas ce qui s'est passé, c'est la première fois que ça me fait cet effet là...

Alors pour l'histoire du roman, Robinson, après avoir fait naufrage, se retrouve seul sur une île déserte, et, passé quelques moments de confusion, décide de se prendre en mains, se construit une clepsydre, démarre un calendrier, et décide de sa façon d'occuper ses journées. Jusqu'au jour où d'autres humains débarquent, manifestement déterminés à abattre un de leurs comparses, que Robinson va sauver, et "civiliser"...

Personnellement, je me suis sentie tout à fait en phase avec le choix final du héros. Dont je n'aurais jamais eu le quart des ressources psychologiques d'autodiscipline et de persévérance !

Enfin, voilà, ma fille n'a pas aimé du tout, pour sa part.