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Un page turner très addictif.
Un premier roman récompensé par le prix révélation Futuriales 2014 et une suite disponible : Mausolée.

Dans un futur proche (2018), une expédition est montée par un mystérieux milliardaire en Antarctique. Un gigantesque artefact vient d'y être re-découvert. Avec son équipe hétéroclite et bigarrée, il lui faudra lutter contre les éléments, le temps et les russes qui semblent bien déterminés à s'emparer du contenu de la découverte, dont tout le monde semble connaître le contenu. Sauf nous.

IA, armures dignes d'Ironman, faits historiques savamment distillés, détails techniques, personnages hauts en couleur et particulièrement bien construits, mystères et boules de gomme à chaque page et surtout, de l'action, de l'action de l'action.
Un techno thriller d'action et d'aventures qui nous fait voyager aux quatre coins du monde et nous fait replonger dans l'histoire de la seconde partie du vingtième siècle sous-section guerre et science.

Ma critique sera aussi courte que le livre est long, 1152 pages en version poche et pas une seule seconde d'ennui.
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Merci aux éditions « Critic », à « Babelio », à l'auteur « Antoine Tracqui », à maman et papa qui m'ont trouvé dans un choux il y a bientôt 32 ans… c'est quand même grâce à eux que je peux vous remercier comme il se doit aujourd'hui...

- Psychiatre : le pauvre garçon est dans le déni, imaginer sa mère à 4 pattes…

Donc l'histoire se passe dans un futur proche soit en 2018… ça nous laisse donc 4 ans pour inventer les robots débrouillards, L'IA version « Iron man », les combinaisons synthétiques à combustion nanomotrice et pare balle, couplées à une résistance bi-séquentielle à variation tridimensionnelle, mais surtout à flux variable pour une meilleure adhérence aux courbes féminines de notre héroïne version « Solid Snake » :

- Colonnel : Snakeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

- Playstation : Game over…

Tout l'histoire se base sur deux trois bricoles historiques que nous avons tous oubliées : la seconde guerre mondiale, la course au nucléaire, les recherches top secrètes avec des scientifiques à la pointe du « scientisme »… l'auteur va déformer la réalité de manière à nous occuper pendant plus de 850 pages et franchement ça cartonne…

Il y a une multitude de personnages, réels ou fictifs, attachants, hors norme, complètement improbables, mais totalement jouissif : « One-shot » un géant démesuré et sniper hors pair , le sosie parfait de « Mamouth », un célèbre personnage de la grande littérature Japonaise allié d'un certain « Nicky larson » … Il y aura aussi « Caleb » ancien SAS, héros charismatique et Irlandais, Poopy la petite chatounette psychopathe, sans oublier le monstre issue d'un projet top secret… Mais j'en passe tellement ils sont nombreux…

C'est foutrement bien écrit : chaque combat terrestre, aérien, naval, chaque action, tout est disséqué de manière chirurgicale, c'est clair, net et précis et c'est bourré d'action…

Iron man + Métal Gear + James Bond + Jules Verne = Point zéro

Hugo = Point G…

Bon les filles, une petite photo en mère noël ? Oh Oh Oh... et J'ai de la barbe...

A plus les copains
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Antoine Tracqui serait-il le Tom Clancy français ? J'ai bien envie de le croire tant la similitude dans la façon de construire son récit s'apparente à celle du maître du genre : multitude de lieux et de personnages, nombreuses intrigues secondaires au service d'une intrigue principale qui ne se découvre que vers la fin du récit, déroulement chronologique qui nous conduit à sauter d'un point du globe à un autre, excellente connaissance de l'Histoire (avec un grand H), des personnages historiques, des lieux, des services de renseignement, des armes, des nouvelles technologies… Et j'en passe.
Antoine Tracqui accomplit ici un travail de bénédictin qui le conduit à réaliser un premier tome de presque 900 pages avec un caractère d'imprimerie de petit format, de quoi donner à lire pendant des dizaines d'heures à un lecteur chevronné.
Si vous n'aimez pas les longues sagas pleines de détails et de complexité, passez votre chemin...
Mais attention : très longue histoire ne rime pas, dans ce cas-ci, avec lecture ennuyeuse ! Une fois plongé dans l'histoire, difficile de s'en décrocher. Même s'il y a de nombreux personnages !
Nous suivons plus particulièrement les quatre de l'équipe Hard Rescue, personnalités très typées dignes des grands jeux de rôles classiques. Nous allons dire que ces quatre-là sont les vrais gentils de l'histoire : Caleb, le malin, le consciencieux, le chef responsable de ses hommes, le bon Samaritain de service, Joshua Tewaru, un Maori néo-zélandais qui compte, parmi d'autres talents, un don rare pour les langues, One Shot, tireur d'élite finlandais à la corpulence d'un gringalet de deux tonnes, rien que du muscle… Ah, oui ! « One Shot », ce n'est pas son nom, c'est son surnom ! Pourquoi ? M'enfin ! Est-ce que je vous demande si votre grand-mère aime les rutabagas ? N'oublions pas l'atout charme de ce quatuor, l'Allemande Gretchen (plus germanique comme prénom, tu meurs) qui fait tout péter avec une précision de l'ordre du millimètre ! … Non ! Je n'exagère pas, sinon j'aurais dit de l'ordre du micron !
Puis, il y a quelques figures de l'étrange société privée K2 Industries, où une place de choix est consacrée à une nana, Poppy Borghese, qui renvoie Rambo à la crèche jouer avec de la plasticine. Là aussi, il y a des gentils : une jeune demoiselle très savante, Sarah Bernstein, nièce du n°2 de K2 Industries. Mais les deux dirigeants de cette immense boîte, société n°1 mondial dans le domaine de l'armement, sont-ce vraiment de braves types animés par l'amour de leur prochain et un futur meilleur pour la planète ? Ils adorent le pognon. Mais depuis quand est-ce un défaut ? Hein ? Depuis quand ? Pourtant, vous croiseriez le « number one » de la boîte, vous le prendriez pour un clochard ! Ah ! Si ! Vu sa dégaine, beaucoup de SDF pourraient se croire multimilliardaires !
Côté « méchants », il y a des Russes ! L'élite des spetsnaz (Eh, oui, Madame, on ne se refuse rien) : cruels, impitoyables, sadiques, bestiaux, même pas peur de tuer des innocents… Caricatural ? Oui, mais pas tant que ça : rappelez-vous comment ils ont « libéré » l'école de Beslan où se trouvait un millier d'enfants et d'adultes. le bilan officiel fait état de 334 civils tués, dont 186 enfants. Difficile de dire combien ont été estourbis par les terroristes et combien ont été victimes de l'attaque des « libérateurs ». Parmi ces méchants, ne cherchez pas un seul gentil avec ce qui ressemble à des sentiments humanistes ! Non ! N'essayez pas, vous allez déprimer ! Ce sont des VRAIS méchants ! Vous connaissez le lieutenant Pavel Tomski ? Non, vous ne le connaissez pas, sinon vous ne seriez plus là pour lire ma charmante prose pleine de poésie ! Attention ! Attention ! « Méchants » ne veut pas dire incompétents. Il faut qu'ils aient des atouts dans leur jeu pour faire valoir les « gentils ». Parmi ces atouts, il y a une créature qui… (Faudra lire l'histoire pour en savoir plus.)
Vous voyagerez dans le temps, notamment dans l'Italie fasciste où un brillantissime mathématicien pas très copain avec les idées de Mussolini tente d'échapper aux services secrets du Duce.
Vous voyagerez de l'Afrique et de ses mines, à la Sibérie dans une charmante ville secrète datant de l'ère soviétique et où avaient lieu des expériences sur… (Attendez ! ça va me revenir… Un autre jour, peut-être ?) Vous aurez le privilège de vous rendre du tr… du c… de la Sibérie jusqu'en Antarctique où les scènes d'action ne vous laisseront pas de glace malgré des températures de -60° C. Vous y découvrirez… Ah, ça c'est idiot ! Juste un gros trou de mémoire au moment où je rédige cette critique… Suis-je bête ? (Qui a dit « oui » ! Levez le doigt ! J'exige le nom des coupables ! … Pardon… Je voulais dire « des invités pour un séjour idyllique gratuit, aux frais de la princesse, dans une zone de Sibérie encore vierge sur les cartes géographiques » ! On dit « merci qui » ? … Pfff ! Face à tant d'ingratitude de votre part, et en l'absence de mon avocat, je ne vous livrerai plus aucun détail quant à cette histoire !

Si certaines descriptions très techniques peuvent vous paraître lassantes, n'hésitez pas à les passer, en général, elles ne sont pas indispensables à la bonne compréhension du récit, elles sont là pour faire « vrai », sérieux, crédible, mais que cela ne vous empêche pas de profiter de l'histoire qui est passionnante !


Voilà donc un solide bouquin parfait pour personnes confinées, fatiguées de regarder la télé et qui ont envie d'être transportées ailleurs par les évocations d'un récit aux multiples rebondissements « jamesbondesques ».

Si Netflix ou Amazon cherchent à lancer une nouvelle série à (très) gros budget, Point Zéro devrait leur offrir une première saison palpitante !

Merci à Masse Critique et aux éditions Critic pour m'avoir offert l'occasion de découvrir cette série hors normes. Je m'en vais commander la suite sans tarder !
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Difficile de sortir indemne d'une telle lecture !

Comme ce pavé faisait 870 et quelques pages, je me disais que les vacances étaient le moment idéal pour m'y attaquer ! Ce qui évidemment était une bonne idée mais je ne m'attendais pas à être happée , aspirée par ce roman ou plus précisément ce techno-thriller, ni surtout à le lire aussi rapidement !!

Avant tout, pour moi Point Zéro est un formidable roman d'aventures superbement bien écrit ! Un tout petit peu d'anticipation ( une bonne partie de l'histoire se passe en 2018 ) permet à certaines technologies de pointe d'avoir une place de choix et tout à fait crédible dans cette histoire!

Point Zero serait très compliqué à résumer! Ce livre est tellement dense, riche qu'on ne s'y ennuie pas une seconde! Les scènes d'actions sont décrites avec une précision telle qu'on s'y croirait.!! On remarque aussi le formidable travail de recherche qu' a effectué l'auteur car tous les détails scientifiques sont restitués avec précision et surtout de manière à ce que le profane ( comme moi) puisse comprendre certains éléments clés de l'histoire.



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C'est en apercevant "Mausolée" dans les rayons de la FNAC La Défense, que j'ai repensé à "Point Zéro" et que bizarrement, je me suis rendu compte que j'avais oublié de l'entrer dans Babelio, alors qu'il trainait sur ma commode. du coup, j'en profite pour faire une petite critique, pour rattraper cette erreur, car ce roman y a toute sa place.

J'ai acheté ce livre totalement par hasard, c'est essentiellement la fonte utilisée, le format du livre, l'auteur dont je n'avais jamais entendu parler, et le fait que je ne connaissais pas l'éditeur qui m'a fait me décider. Peut-être aussi l'implantation rennaise de l'éditeur, lieu de résidence de mon fils ainé.

J'en garde un excellent souvenir. Ce bouquin est une sorte de thriller historico futuriste, très bien écrit, très documenté, largement du niveau de Gibbins ou de Berry. C'est dynamique, plein de trouvailles, avec des personnages riches et attachants.C'est trépidant, on ne s'y ennuie pas une seconde, planétaire. Très difficile à raconter tellement c'est riche.

Même si j'ai encore des dizaines de livres, voire des centaines, dans ma PAL, je vais probablement sauter le pas dès que je vais m'écouter.

Pour ceux qui sont intéressés par le genre et qui ne connaissent pas, il ne faut pas hésiter !
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique. Je ne m'attendais pas à recevoir un aussi gros pavé, presque 900 pages. Sur le site de la maison d'édition, il est estampillé Techno-Thriller, c'est à dire un thriller lié à la guerre avec des la haute technologie, on est pas loin de la science fiction, mais on est plus proche du thriller militaire. Mes connaissances dans ce genre se sont arrêtées à Buck Danny. 900 pages dans ce style, j'avoue que ça me faisait un peu peur.

Et bien, à ma grande stupéfaction, j'ai adoré ce roman !

Tout d'abord, le rythme est génialement maîtrisé, à couper le souffle :33 chapitres plus prologue et épilogue, et chacun de ces chapitres est divisé en sous chapitres courts, avec une référence horaire (24h chrono) et se concluant sur un cliffhanger. de l'action, du suspens, des rebondissements, des révélations, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'antoine Tracqui n'est pas avare de ce point de vue, c'est trépidant, mouvementé, et j'étais littéralement en haleine. le style est efficace, percutant, chargé d'une multitude de détails.

J'ai trouvé que ces détails apportaient un plus au récit, des détails techniques, balistiques, scientifiques, technologiques, mais aussi géographiques, c'est très complet, on pourrait presque inclure ce récit dans du Hard SF, il n'hésite pas à écrire deux ou trois pages sur un projectile qui met trois secondes à atteindre sa cible, je n'ai pas trouvé ça superflu, au contraire, ça donne un style ludique, l'univers des jeux de guerre vidéo n'est pas loin non plus. Avec cette profusion de technologie, on ressent la passion d'un geek sans en être un. Les explications sont savantes, documentées, mais faciles à comprendre, même pour un non spécialiste, c'est aussi tout le talent d'Antoine Tracqui de parvenir à mettre le béotien dans la peau d'un expert.
La rigueur scientifique et historique est d'ailleurs très poussée, j'avoue avoir été très surpris d'apprendre que tous les faits historiques du passé soient vrais, le roman pousse encore plus loin la simple fait cohérence pour l'ancrer dans la réalité.

Mais la qualité de ce livre ne s'arrête pas là, on retrouve les stéréotypes des personnages de ce genre, le richissime commanditaire, la fille combattante, la spécialiste des explosifs, la baraque, le scientifique autiste Asperger, le héros highlander... et le méchant de l'histoire est russe… Mais avec tout ces stéréotypes, il nous présente une grande variété de relations, souvent pétillantes, chacun a une histoire, jusqu'au rôles les plus mineurs. Par exemple, j'ai aimé cette relation entre les officiers de l'US Navy. Il joue sur les caricatures, proches des personnages de jeux vidéos, mais en les faisant évoluer de façon subtile, avec des réactions parfois drôles, parfois surprenantes, et toujours pétillantes, la surprise vient aussi de ce côté.

Rien n'est laissé au hasard, il ne manque rien, il n'y a rien en trop. Je suis sûr qu'il ravira, s'il ne l'a déjà fait, les amateurs du genre, qu'il pourrait attirer les gamers à la littérature et qu'il surprendra aussi tous les autres. A mon avis, ce premier roman d'Antoine Tracqui peut déjà figurer comme référence incontournable du genre Techno-Thriller.

En fait, cette lecture est comme un jeu, le genre de jeu où on ne sent pas le temps passer (pourtant, l'heure est inscrite dans toutes les pages !) et les 900 pages passent sans s'en rendre compte. Je me suis éclaté à lire ce livre !
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Extrait de la chronique :

Au final, on se retrouve avec un techno-thriller-hard science-historique d'excellente qualité, sans faille, aussi costaud qu'un cuirassé moderne, qui a nécessité de toute évidence un monstrueux travail de recherche. L'équation James Bond + Terminator + Enigma = Carton plein. Disons que Point zero est une sorte de Projet Bleiberg survitaminé, dopé aux OGM et aux hormones de croissance.

C'est paradoxalement, le seul reproche que je pourrais adresser à cet excellent roman d'aventure gonflé à la testostérone : un côté trop propre, trop lisse, trop chromé. Certes contrebalancé par le fascinant personnage de Yngvi, ou par les étranges vieillards qui tirent les rênes de leurs équipes antagonistes, mais ça manque d'un grain de folie, d'imprévisibilité, de dérapages. Attention, on entre là dans le domaine purement subjectif, c'est une question de goûts. J'aurai préféré des personnages un peu plus humains, mais en même temps, est-ce que des barbouzes déformés par l'armée, appartenant à des corps d'élite, sont tout à fait humains ? Antoine Tracqui a cherché la cohérence à tout prix, un choix littéraire assumé et devant lequel on ne peut que s'incliner, étant donné la réussite de l'ensemble.
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J'ai terminé il y a quelques jours la lecture de Point Zéro, livre que j'ai reçu grâce à Babelio et l'opération Masse Critique ainsi que la participation des Éditions Critic. Merci à eux.
Si j'ai mis un peu de temps à composer ma critique, c'est que je ne savais pas par où commencer… Attention ce livre est une véritable bombe ! Une grosse bombe : 870 pages d'action, de rebondissements, de coups de théâtre et d'émotions fortes. L'action principale se situe exactement entre le 17 février 2018 (13h02) et le 5 mars (15h30) de la même année. Seulement dix-sept jours pour un récit qui se découpe quasiment minute par minute et à peu près autant de temps qu'il m'a fallu pour le lire de la première à la dernière page avec une envie irrépressible d'aller toujours plus loin pour en savoir davantage tellement le scénario est bien ficelé.
L'histoire ? Elle est tellement complexe qu'il est quasiment impossible de la résumer, au risque de dévoiler le moindre rebondissement. Offrez-vous le plaisir de la découvrir, vous ne pourrez pas être déçu. Si vous voulez un aperçu de l'écriture, reportez-vous aux extrait que j'ai retranscrits, à savoir le portrait des principaux acteurs de l'aventure, vous aurez une idée très précise du souci du détail de l'auteur.
Des espoirs fous d'un dictateur fasciste aux prémices de la guerre froide, des expérimentations génétiques soviétiques aux projets nucléaires américains, et des feux de l'enfer des mines sud-africaines à la mort blanche qui rôde au pôle sud, nous suivons avec fébrilité le récit qui n'offre pas un seul instant de répit au lecteur. Ici pas de temps mort ni de longueurs superflues ou ennuyeuses. Si vous voulez côtoyer Benito Mussolini, Théodore Roosevelt, Albert Einstein, Vladimir Poutine, non vous ne rêvez pas, ce n'est pas la machine à remonter le temps de H. G. Wells, c'est Point Zéro d'Antoine Tracqui.
L'auteur nous sert un roman d'anticipation tel que Jules Verne pouvait le faire 150 ans plus tôt. Ici, pas de place à l'improvisation, une documentation sans faille. Une connaissance de l'histoire, de la géopolitique, de la science proprement dite, de l'armement, de l'aéronautique, du nucléaire, comme seul un scientifique peut avoir. Et pour cause ; notre auteur est médecin légiste, spécialiste en toxicologie et expert auprès des tribunaux. Si son roman est d'une précision chirurgicale, ce n'est pas par hasard.
Je parlais plus haut de scénario et c'est bien de cela qu'il s'agit. Si un réalisateur devait porter ce livre à l'écran, il n'aurait pas une ligne à rajouter ni une à retirer. Mais attention, pas n'importe quel réalisateur ! Quelqu'un comme Peter Jackson quand il adapte le Seigneur des Anneaux, ou Chris Colombus avec Harry Potter. Une véritable mise en image… Et malgré tout, est-ce bien la peine de vouloir mettre en image ce roman, il suffit de le lire pour voir l'action se dérouler sous vos yeux.
Vous trouverez probablement mon commentaire dithyrambique mais il est à l'aune du plaisir que j'ai ressenti à la lecture. Je n'ai pas suffisamment de superlatifs pour qualifier ce roman pour lequel j'ai mis 5 étoiles sans hésiter. Plongez-vous dans l'intrigue, vous n'en ressortirez que près de 900 pages plus tard, avec dans les jours qui suivent un “manque à lire” certain.
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" Point zéro " est un pavé, un vrai (près de 1150 pages dans sa version poche), repéré grâce aux nombreuses critiques dithyrambiques effectuées sur Babelio. Il s'agit d'un thriller haletant, mélangeant faits historiques (on y croise tant Mussolini que Poutine) et expérimentations scientifiques, pour certaines terrifiantes. Les scènes d'actions se succèdent à un rythme effréné tout au long de l'histoire, laquelle se situe dans un futur proche (en 2018 plus précisément… ce qui semble être demain, soit dit en passant). C'est un roman que l'on dévore véritablement, même si l'on peut trouver, ici et là, quelques légères remontrances à effectuer (à titre personnel, je n'ai par exemple pas vraiment compris ce que le personnage de Michael apportait à l'histoire. Certaines descriptions, particulièrement détaillées, des armes utilisées par les différents protagonistes m'ont également semblé plutôt superflues). Cependant, ces réserves ne remettent absolument pas en cause mon sentiment général plus que positif sur ce premier roman d'Antoine Tracqui, premier tome d'une trilogie, dont le second volet ("Mausolée") est sorti en 2015.
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Un bon thriller mais on peu long quand même. Il y a des moments ou ça traîne en longueur. Je suis un peu déçue par la fin, je sais qu'il y a une suite mais malgré tout j'attendais plus de réponses. Il reste beaucoup de zones d'ombre. Sinon les personnages sont biens mais à peine assez "fouillés" à mon goût, vu l'épaisseur du livre je pense qu'on aurait pu en apprendre plus sur certains.
Je lirai quand même la suite avec plaisir.
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