Relisant
Trakl dans l'édition de certains de ses poèmes les plus connus donnée par la maison genevoise Héros – Limite en 2009, je suis frappé par une dimension que la lecture de
la route de
Cormac McCarthy, puis celles de nombreux romans post-apocalyptiques que cette dernière provoqua, ont rendu plus frappante : le monde que décrit le poète est peut-être moins celui, pourtant évident jusqu'à la répétition morbide, du crépuscule de la civilisation, de la consomption de la race (un terme souvent utilisé par
Trakl) et de la mort de la culture, que celui ayant survécu à quelque catastrophe inimaginable.
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