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Critique de lejardinauxlivres


Enigmatique, mystérieux...
Adrien Gascoing, jeune veuf, reste inconsolable depuis le décès prématuré d'Emma. Au détour d'une galerie d'art, il retrouve un intérêt pour la vie -ou la mort- au travers de deux tableau d'un même peintre, Pieter Haussen, quasiment identiques à quelques objets près. Pourquoi ce peintre du XVIIe siècle peindrait deux fois la même toile? A a recherche de ces réponses, Adrien pénètre dans la vie et le secret de différents peintres mais d'une même muse. Son enquête le mènera tout doucement vers la folie. On ne sait plus ce qui est vrai ou faux. Ce qui fait parti de l'imaginaire de l'auteur ou de la folie obsessionnelle du héros.
Un cheminement au fil des pages, au fil des siècles pour découvrir le secret de Pieter Haussen puis finalement d'Adrien: ramener sa bien-aimée à la vie!

Le récit est très détaillé, beaucoup de recherches ont certainement était faites. Des détails qui risquent tout de même de noyer le lecteur inculte -comme moi- dans les domaines de la peinture ou de l'alchimie. Pourtant l'histoire est bien menée, le suspense aussi. On est emmené dans la folie d'Adrien. On veut y croire pour lui, même si des fois on doute de ses intuitions. Il a tellement besoin de parler, de partager ses découvertes qu'il discute avec les personnes disparues (le mari de la voisine, un poête...)

La fin est surprenante, l'histoire se révèle manigancée depuis le début par sa voisine, Mme Hérembourg, qui s'avère être la muse de la toile.

Une déception quand même. le livre raconte comment Pieter Haussen, dévasté par la mort de sa femme, Cornelia, réussit à la ramener à la vie par sa peinture. J'aurais donc aimé qu'Adrien fasse de même. Lui, si malheureux de la disparition d'Emma, semble l'avoir oublié au fil de ses investigations. J'aurais préféré qu'il peigne un portrait d'Emma pour la ramener auprès de lui. Mais si cela avait été le cas, Cornelia (ou Carolien, Clarisse et finalement Camille) ne serait pas revenue et sa vie aurait définitivement été perdue après 400 ans d'existence.


Au risque de m'attirer les foudres des 'anti-levy', je rajouterais pour finir, que ce roman, de par son thème, son contexte, me rappelle beaucoup "La prochaine fois" de Marc Lévy!
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