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Quatrième tome des aventures policières du mandarin Tân, un jeune magistrat vietnamien aidé dans ses enquêtes par son fidèle compagnon Dinh et pas le docteur Porc, fin gastronome, cette enquête nous emmène dans le pays natal du mandarin. En effet, il quitte provisoirement sa province du nord pour ce rendre dans le sud, chez sa mère qu'il n'a pas revu depuis des années.
Là, redevenu un simple citoyen sans aucun pouvoir, il va tenter d'élucider des meurtres ayant un lien avec son propre passé.
On découvre dans ce 4ème volume un homme rongé par des secrets de famille, mais aussi un homme avide de justice qui est prêt à perdre beaucoup lui-même pour faire triompher le bien et venger les innocents.
Nous découvrons ici une autre facette du lettré Dinh, son acolyte passionné par les arts et la culture.
Le style est toujours aussi simple et fluide, nous faisant découvrir au fil des pages des traditions populaires, des légendes locales et nous apprenant tout un tas de faits historiques au passage.
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Une série toujours pleine de charme et d'exotisme (et de cuisine, aussi, miam !), avec un zeste de sexe pour cet épisode et une auteure qui s'en donne à coeur joie avec les situations à double sens. Mais aussi un épisode plus sombre, avec le retour de Tân chez lui et une plongée douloureuse dans son enfance. Sans oublier une dimension historique forte et le risque de partition du Vietnam au XVIIe.
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Quand le mandarin Tân revient dans son pays natal, le Viet-Nam du Sud, il est frappé par un fait divers atroce, la mort du contremaître Loc, carbonisé dans sa hutte, les viscères répandus et comme brûlés par dieu sait quel monstre. Rapidement, l'enquête conclut à l'action de la Dame du Feu, personnage mythique redoutée dans la vie quotidienne des habitants.

C'est faire peu de cas de la curiosité du mandarin, prompt à flairer le non-dit, le caché, la réminiscence de secrets honteux et terrifiants. Et remonte à la surface la mort, alors rapidement classée elle aussi, de toute une famille Cham, brûlée vive dans sa cahute. Les Chams sont un peuple quasi disparu au profit des Viets, à la frontière entre Cambodge et Vietnam, ils ont fait l'objet de toutes les convoitises. de toutes les haines aussi car on accuse la femme morte de s'être convertie en con tinh, personnage féminin aux appétits sexuels insatiables, qui se jette sur les hommes pour leur faire subir les plus obscènes traitements.

Énigmes, retour dans un passé très ancien, érotisme et pulsions sexuelles ardentes, intervention du surnaturel et des ancêtres, le roman est un policier à l'exotisme brillant et savoureux, il nous entraîne dans une danse endiablée où se mêlent la brillance et la rigueur de la civilisation vietnamienne et ses croyances les plus folles, face au rationalisme parfois mis à mal de notre enquêteur et de son associé, le lettré Dinh.
On aime l'évocation de personnages hauts en couleurs, Madame Chrysanthème, mère apparemment sénile du mandarin, Madame Perle, Madame Agate aux pouvoirs étranges, Khoang, l'ami de Tân, oiseleur surdoué qui fait parler merles et mainates, au grand profit du mandarin Giao qu'on va vite soupçonner de manoeuvres louches, et tant d'autres encore. Chacun prend vie sous la plume de l'auteure et est plus qu'esquissé.
De grands thèmes se croisent au fil de l'histoire, il ne s'agit pas d'une simple enquête. La politique, les enjeux nationaux, le désir de vengeance, la soif de gloire et la cupidité cohabitent avec tout ce qui appartient au merveilleux dans cette culture. C'est un plaisir de lecture sans être un grand polar et la solution ne manque ni d'originalité ni d'imprévu.
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Si la quatrième de couverture présente L'aile d'airain comme le quatrième tome d'une série, à la lecture, on pourrait très bien croire qu'il s'agit d'un one-shot. Si références il y a à des tomes précédents, alors celles-ci sont très bien intégrées, car je n'y ai vu que du feu. Un bon point, donc.

Tân, accompagné de son ami Dinh, revient dans son village natal tant qu'il en a encore la possibilité. La situation politique de la région est en effet assez tendue, le seigneur local gagnant en influence et risquant à tout moment de s'affranchir du pouvoir de la capitale. Mais, loin de renouer avec d'agréables souvenirs de jeunesse, il va surtout découvrir que les secrets bien gardés ne manquent pas dans cette minuscule bourgade isolée...

Malgré le cadre très bucolique du roman, où l'auteure fait la part belle aux beaux paysages (qu'il s'agisse du village, de la jungle, des rizières, du temple abandonné...), celui-ci se déroule donc en huis-clos. Même si, comme l'annonçait le résumé, les enjeux dépassent largement le cadre de la province, les intrigues de l'histoire reposent toutes sur la petite communauté. Je dis bien « les » intrigues, car, au delà du meurtre auquel Tân et Dinh sont confrontés, se dessinent rapidement deux mystères liés au passés, ainsi que le spectre d'un complot plus contemporain. Un récit à multiples facettes donc, même si tout s'avère naturellement être lié. Tran-Nhut parvient ainsi sans mal à mêler l'intimiste (le passé personnel de son héros) à l'enquête de proximité, jusqu'à la menace de grande ampleur et ce, de façon parfaitement cohérente. de ce côté-là, il n'y a absolument rien à redire. Même si l'on devine sans mal et très rapidement certains éléments (comme l'identité de la con tinh), le fin mot de l'histoire est en revanche tellement bien ficelé qu'il faut un certain temps pour commencer à entrapercevoir la vérité. En encore, tout ne sera vraiment éclairci qu'à la toute fin. Bref, les rouages de l'intrigue sont parfaitement huilés.

Là où le bât blesse cependant, c'est dans le rythme du récit. La torpeur des gens du sud, accablés par l'écrasante chaleur, nous semble presque palpable. L'enquête se déroule, lentement, étape par étape. Ici, aucun suspense, aucune révélation fracassante tenant les lecteurs en haleine. le roman possède un côté très contemplatif, où les choses suivent leur cours, ponctuées de nombreuses descriptions posant certes une ambiance, mais ralentissant encore plus le schmilblick. Heureusement, on ne s'ennuie à aucun moment. L'auteure a très bien su doser lesdites descriptions pour éviter la lassitude. Néanmoins, la lecture est très calme. Et ce ne sont pas les quelques scènes d'action, très « too much » et absolument pas crédibles (quoique drôles à lire), ni les quelques tentatives d'humour (notamment des paragraphes entiers à double-sens, relativement savoureux), qui parviennent à contrebalancer le manque de rebondissements. Déjà qu'il faut attendre environ quatre-vingt pages pour que l'histoire démarre réellement...

Pour certain.e.s, il s'agira sans doute d'une caractéristique de la narration et non pas d'un défaut en soi. Mais pour moi, c'est hélas LE point faible qui a empêché l'immersion, à la fois dans l'histoire et dans l'univers du livre. A ce titre, la note est, plus que jamais, particulièrement subjective.
Car, en soi, L'aile d'airain a été une lecture somme toute agréable, dépaysante, intéressante... mais hélas, jamais transcendante.
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"L'aile d'Airan" est un bon roman d'enquête qui se lit facilement. Je sais que ma référence est un peu tirée par les cheveux mais en le lisant, j'ai pensé au dessin-animé Scooby-doo : une enquête qui doit démêler le réel du fantastique tout en faisant fi des peurs des villageois.
On y retrouve une pointe d'humour mélangé à l'exotisme du Viêtnam. Bref, une lecture agréable mais pas un coup de coeur.
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Après le Temple de la grue écarlate, L'Ombre du prince et La Poudre Noire de maître Hou, L'Aile d'airain est la quatrième enquête du mandarin Tân. le mandarin Tân est accompagné par son ami, le lettré Dinh. Ensemble, ils retournent dans le village natal du mandarin où une mystérieuse Con Thinh, une vierge fan­tôme qui se venge de son assas­si­nat en tuant “sexuel­le­ment” les hommes, sème la ziza­nie dans le village. C'est avec une écriture truculente et pleine d'humour que l'auteur nous livre cette enquête du mandarin Tân.
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Des croyances vietnamiennes et une enquête trépidante.
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