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Critique de xalatan
Ce roman écrit par Sayouba Traoré (originaire du Burkina Faso) est intéressant parce qu'il raconte une histoire du pays. Je veux dire que ce n'est pas un récit d'exil ou d'exploration du racisme. C'est plutôt la confrontation de deux générations et celle des valeurs féministes. Un peu comme dans Vent d'Est, Vent d'Ouest de Pearl Buck mais en plus caustique. Entre l'homme et la femme, aucun ne sortira vainqueur, et leurs personnages ne sont pas particulièrement sympathiques. Pour les traditions, c'est clairement les anciennes qui vont s'imposer, malgré la stratégie déployée par la jeune bru.
La première partie du roman est assez jolie car elle raconte l'histoire d'amour du jeune couple (Mouni et Odile) et celle du couple des parents quelques années auparavant. Comment ils se sont rencontrés et les réactions des familles respectives.
Ensuite, le roman se focalise sur le combat mené par Odile, vivant comme la tradition le demande chez ses beaux-parents, pour quitter la demeure patriarcale et surtout pour que son mari change d'occupation professionnelle (il est gigolo en ville auprès des riches touristes, mais ses parents, et sa femme, ne veulent pas en parler ni toucher à son argent).
Quand ils finissent par déménager, on pourrait croire que la nouvelle génération a "gagné", mais non, la belle-mère s'arrange pour faire épouser à son fils une deuxième épouse, selon la tradition, et la première femme, cette bru trop revendicatrice, est donc repoussée à un rôle subalterne ! Et encore plus lorsque la deuxième épouse donne naissance à un fils, le premier petit-fils !
Pendant que sa première épouse, aigrie et rageuse, se lance en politique, le mari se complaît dans l'harmonie retrouvée entre sa deuxième épouse et ses parents et ne cherche même plus de travail.
Roman intéressant pour ses propos dans l'air du temps.
La première partie du roman est assez jolie car elle raconte l'histoire d'amour du jeune couple (Mouni et Odile) et celle du couple des parents quelques années auparavant. Comment ils se sont rencontrés et les réactions des familles respectives.
Ensuite, le roman se focalise sur le combat mené par Odile, vivant comme la tradition le demande chez ses beaux-parents, pour quitter la demeure patriarcale et surtout pour que son mari change d'occupation professionnelle (il est gigolo en ville auprès des riches touristes, mais ses parents, et sa femme, ne veulent pas en parler ni toucher à son argent).
Quand ils finissent par déménager, on pourrait croire que la nouvelle génération a "gagné", mais non, la belle-mère s'arrange pour faire épouser à son fils une deuxième épouse, selon la tradition, et la première femme, cette bru trop revendicatrice, est donc repoussée à un rôle subalterne ! Et encore plus lorsque la deuxième épouse donne naissance à un fils, le premier petit-fils !
Pendant que sa première épouse, aigrie et rageuse, se lance en politique, le mari se complaît dans l'harmonie retrouvée entre sa deuxième épouse et ses parents et ne cherche même plus de travail.
Roman intéressant pour ses propos dans l'air du temps.
