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Citations sur Soeur Fidelma, tome 8 : Le pèlerinage de soeur Fidelma (20)

Celui qui demande aux autres de se moucher a souvent la morve au nez.
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S'inspirer de l'ignorance pour se défendre est la preuve d'un esprit borné.
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Notre société a confondu la connaissance avec la religion, et les a liés ensemble pour notre plus grand désarroi.
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[Murchad, le capitaine, s'adresse à sœur Fidelma, peu après la messe pour le repos de l'âme de sœur Muirgel, qui a disparu lors de la tempête]
- Comment faites-vous pour vous rappeler tout cela, lady ? [Les textes sacrés comme les textes de loi. Sœur Fidelma a rappelé les lois applicables en mer.]

- Comment faites-vous pour vous rappeler les secrets de la navigation, pour connaître les vents, les marées, les signes qui protègent l'Oie bernache des dangers qui la menacent ?
Il n'y a pas de secret, Murchad. On exerce sa mémoire. Ensuite, il ne reste plus qu'à appliquer ce que nous savons, ce qui n'est pas une tâche facile.
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Le soleil venait de se lever, il faisait doux, et la mer reflétait un ciel d'azur où s'étiraient de petits nuages floconneux. C'était l'automne, une légère brise soufflait du nord-ouest avec la marée montante et, depuis les hauteurs, Colla contemplait une mer d'huile.
Cette vision était trompeuse, Colla n'ignorait rien des courants et des tourbillons qui agitaient ces eaux difficilement navigables.

Autour de lui, les oiseaux saluaient le jour, criant, plongeant et tournoyant.
Les guillemots se rassemblaient le long des rivages, se préparant à aller passer les rudes mois d'hiver sous des cieux plus cléments.
Quelques pingouins tordas qui avaient élu domicile dans les falaises se promenaient ici et là, mais eux aussi quitteraient bientôt cette contrée.
Les cormorans étaient de moins en moins nombreux : les goélands cendrés prenaient à nouveau leurs aises, mêlés aux goélands bourgmestres, plus gros et plus agressifs. (...)

Il traversait la presqu'île quand il retint un instant ses ânes pour mieux contempler le paysage qui s'offrait à lui. Un sentiment de plénitude l'envahit.
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Si la superstition sert à emprisonner le monde par la peur, la raison ouvre la cage.
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- La sœur du roi sur mon bateau ! C'est un honneur, lady, et maintenant que ma curiosité a été satisfaite, je promets de me montrer discret.
Fidelma secoua la tête d'un air de reproche.
- Ma sœur, le corrigea-t-elle. Je ne suis qu'une religieuse ordinaire partant en pèlerinage.
- J'entends bien. Cependant, on ne rencontre pas tous les jours une princesse avocate sous une robe de bure. Vos exploits pour sauver le royaume sont sur toutes les lèvres
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[Sœur Fidelma de Cashel] s'était persuadée d'entreprendre ce pèlerinage dans le seul but de mettre un terme à ses angoisses, loin de la pression qu'exerçaient sur elle Eadulf, son frère Colgu [le roi de Cashel] et ses amis de Cashel, capitale du royaume ...

En réalité, elle était tellement perdue qu'elle s'interrogeait même sur la validité de sa vocation. C'était la première fois qu'elle se formulait cette question aussi clairement et cela lui causa un choc. Pourtant, voilà bien un an que ce dilemme la hantait.
En devenant religieuse, Fidelma avait imité la majorité des membres de la classe instruite de son peuple, autant dire tous ceux qui désiraient exercer une profession. Leurs ancêtres avaient appartenu à la classe des druides.

Or la principale passion de Fidelma était la loi, non la religion, et elle se voyait mal passer sa vie en dévotions dans un monastère à l'écart du monde.
D'ailleurs, la supérieure de son abbaye l'avait réprimandée plus d'une fois parce qu'elle passait trop de temps plongée dans ses livres de droit, et pas assez en contemplation. Serait-elle lasse de la vie monastique ?
Cela expliquerait son pèlerinage. En ce cas, elle ferait mieux d'éclaircir son rapport à Dieu plutôt que de réfléchir à sa relation avec frère Eadulf.
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[L'aubergiste] Colla se rappelait bien la jeune religieuse arrivée à la nuit tombée et qui semblait si nerveuse. Postée à l'extérieur de l'auberge, elle était restée à guetter dans l'obscurité, puis elle avait demandé à Colla si quelqu'un s'était enquis de sa présence. (...) elle avait insisté pour lui louer une chambre en prétextant qu'il faisait trop sombre pour gagner l'abbaye et se mettre sous sa protection. Elle avait également confié à Colla qu'elle devait se lever tôt pour retrouver des religieux qui s'apprêtaient à embarquer sur un bateau de pèlerins. Il ne pouvait s'agir que de l'Oie bernache de Murchad. Il aurait dû laisser des instructions à Menma pour s'assurer que la jeune femme serait réveillée à temps. L'aubergiste veillait sur ses hôtes avec un soin jaloux. (...)

C'est alors qu'il remarqua la même souillure devant la dernière chambre. Il hésita un instant, frappa à la porte, souleva la clenche et pénétra à l'intérieur.
Les rideaux dissimulant la fenêtre n'avaient pas encore été tirés, mais il faisait suffisamment jour pour que l'on distingue une forme dans le lit.
Colla se racla la gorge.
- Vous avez dormi trop longtemps, ma sœur, votre bateau a levé l'ancre.
Réveillez-vous !
Aucune réponse.

Colla s'avança à pas lents. Son instinct lui disait que quelque chose n'allait pas. (...) il y avait un couteau à viande sur le sol qu'il reconnut aussitôt car il provenait de sa cuisine.
- Ma sœur ? lança-t-il avec des accents désespérés.
Il refusait de croire à ce qu'il soupçonnait déjà. (...) La jeune femme qui lui apparut avait des yeux vitreux et grands ouverts, une bouche tordue en une grimace de douleur, et sa peau cireuse disait qu'elle était morte depuis un certain temps.

Profondément choqué, Colla se força à regarder. Le lin blanc de la chemise de nuit était déchiré et trempé de sang. Jamais il n'avait contemplé pareil spectacle auparavant. Le corps avait été littéralement taillé en pièces.
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Avoir vécu plus longtemps que les autres ne commande en aucun cas le respect.
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