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Critique de Phoenicia


Quel plaisir de se plonger dans une aventure de Fidelma!

Ce tome-ci nous met très rapidement dans le bain d'un complot politique dans lequel Fidelma doit faire preuve de toute son astuce pour mener une enquête complexe nécessitant beaucoup de diplomatie. Et pour cause : l'abbé Sedgae est assassiné, le présumé coupable n'est rien moins que Gorman et ce dans le territoire des Ui Fidgente, ce clan avec lequel il est si difficile de maintenir la paix avec le royaume de Muman. D'autant que l'abbé Nannid, personnage acariâtre, revanchard et véhément (oui, rien n'est fait pour qu'on l'apprécie) ajoute de l'huile sur le feu à grands coups de pénitentiels et de reproches déguisés sur la lâcheté de son seigneur...

L'ambiance est là. On sent les arcanes politiques, le complot, se tisser. On comprend petit à petit le pourquoi et le comment, mais en revanche le qui reste un mystère jusqu'à la fin, nous offrant son lot de surprise coutumier.

Dans cette ambiance de haute voltige diplomatique, on retrouve l'éternel débat des lois irlandaises face aux Pénitentiels. Une démonstration encore une fois de cette société celte du Haut Moyen-Age, si moderner et ainsi si éloignée de l'obscurantisme religieux qui a imprégné trop de civilisation à la même époque et après. Rien que pour cela, je remercie Peter Tremayne de mettre ces faits en lumière à chacun de ses tomes.

Tout concorde pour de vifs plaidoyers et débats d'opinions. Clairement, j'en raffole!

Je referme ce titre en sachant que je lirai très vite la suite.
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