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Citations sur Bonbons assortis (16)

La pluie nous tombait dessus, les éclairs éclataient, suivis du tonnerre qu'on prétendait si dangereux, les arbres étaient secoués par un vent violent et produisaient un bruissement qui aurait dû me terroriser, mais plus rien ne semblait dangereux parce que j'étais à vingt pieds du sol, dans les bras de mon père qui, par la seule force de sa volonté, faisait en sorte que rien ne m'arrive!
Rien ne pouvait m'arriver!
Protégé contre tout mal, rendu invincible par la présence de mon père qui affrontait la tempête au lieu de se cacher, j'étais l'enfant le plus heureux du monde.
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- C'pas un enfant, c't'enfant-là, c't'une oreille ! Y écoute tout ce qu'on dit pis y guette tout ce qu'on fait…
p.11
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Le mot pet est pas vulgaire, madame Tremblay, c’est celui qui le fait qui l’est, pis laissez moi vous dire que vous êtes pas mal spécialiste dans le sujet !
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C'est donc mon père qui m'a fait aimer mon teddy bear. Avec une simplicité qui m'étonne encore aujourd'hui.
Il a commencé par nous asseoir l'un en face de l'autre, l'ours en peluche et moi, il nous a en quelque sorte présentés l'un à l'autre une seconde fois, puis il a parlé tout doucement.
Il a d'abord parlé de moi au teddy bear avec une telle chaleur, me déclarant à travers lui un amour d'une telle force, que j'ai été obligé de m'appuyer contre la tête de mon lit: pour la première fois de ma vie, je pouvais entrevoir la place prépondérante que je tenais dans le coeur de mon père, et j'en étais foudroyé.
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— Pas votre beau plat à pinottes !
Elles avaient parlé en même temps, sur le même ton de désespoir, et ma mère leur fit signe que oui, un petit oui piteux qui contenait, qui soulignait surtout, qui le sublimait presque, le grand sacrifice qu’elle était sur le point de faire. « Faut ben faire quequ’chose… Si on donne rien à c’te fille-là pour son mariage, ses parents nous regarderont pus jamais ! On va passer pour des sauvages ! On va passer pour des ignorants ! On va passer pour des sans-dessein ! »
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A mon arrivée sur le trottoir, ils ne virent évidemment que mes souliers. Et me le dirent.
" Que c'est que t'as dans les pieds ?
- C'est-tu les suyers de ta cousine ?
- Ta mère s'est-tu trompée ?
- C'est-tu des suyers de l'ancien temps ?
- Ta mère a-tu sorti ça des boules à mites ?
- Vas-tu garder ça dans les pieds pour aller à l'église ? Comment tu fais ? Moé, je serais pas capable, j'aurais trop peur de faire rire de moé !"
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Après "La nuit des princes charmants" lu il y a quelques années, je me suis plongée avec bonheur dans ces anecdotes familiales. Pour être allée au Québec il y a quelques années et après avoir entendu Laurent Gerra imiter Céline Dion, je n'ai pu m'empêcher d'avoir à l'esprit cette sonorité québecoise si évocatrice. Bcp de tendresse et de justesse dans les portraits familiaux. Une jolie et touchante nostalgie.
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ça s'appelle un teddy bear. C'est beau, hein?
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La fameuse légende de la foudre qui traverse la maison d'un bout à l'autre pendant un orage en laissant derrière elle une trace noire sur le plancher et une odeur de roussi, annonciatrice de cataclysmes, a accompagné toute ma petite enfance.
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Personne d'autre n'avait le droit de toucher à ce trésor; c'était sa boîte de chocolats à elle. Elle en recevait quatre par année: à son anniversaire - le 2 septembre-, à Noël, à Pâques et à la fête des mères.
C'était donc là une source presque inépuisable de consolation: chaque fois que quelque chose n'allait pas, qu'un de nous était difficile ou qu'elle s’engueulait avec ma tante Robertine ou ma grand-mère Tremblay, elle se réfugiait dans sa chambre, parfois sans même en fermer la porte, et on pouvait entendre le doux bruissement des petits papiers glacés qu'elle pressait dans sa main en savourant un chocolat aux cerises, ses préférés, ou un bonbon dur qui collait au palais.
L'odeur de ces petits papiers imprégnés du parfum de chocolat parvenait parfois jusqu'à nous et tous, les yeux tournés vers la porte de sa chambre, nous salivions.
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