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Critique de jwpack
Dans ce livre, nous empruntons le chemin en compagnie de Gabrielle dans son quotidien. La narration-héros nous apporte le point de vue de cette jeune femme qui vieillit à nos côtés au gré des pages. Puisque ce personnage est la narratrice, il nous est ainsi facile de suivre le compte rendu sans être trop encombré de protagonistes. Contrairement à d'autres récits historiques, l'auteur réussit bien à garder notre attention sans la perdre en cours de route.
Nous passons à travers le siècle grâce à cette plume simple et magnifique qui laisse toute la place au tableau. Nous sommes donc témoins de ces temps sans électricité ni médecine moderne jusqu'à l'apparition des voitures, qui sont vues alors comme des instruments du diable! L'évolution est réaliste et nous ressentons bien là toute la recherche et le doigté d'Alain Ulysse Tremblay à nous faire revivre ces moments.
Le mélange de description et de dialogue plaira aux lecteurs. Bien que l'utilisation du « joual » québécois pourra en inquiéter plusieurs, sachez que le reste est dans un français international. Enfin un auteur qui saisit que la narration doit être comprise de tous et que l'argot n'est avantageux que dans les conversations. Ce point est terriblement important dans mon appréciation.
Malheureusement, comme beaucoup d'oeuvres historiques, il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action. Ce n'est pas le but, me direz-vous? Je ne dois qu'acquiescer. Ici, c'est le paysage québécois, notre passé et nos coutumes qui y sont présentées. le temps qui coule devient un personnage que nous suivons en compagnie de Gabrielle jusqu'à la toute dernière page. L'émotion à son comble.
Finalement,
Un roman historique que je ne peux que conseiller fortement à ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la culture québécoise. La beauté du récit l'emporte invariablement sur le peu d'action.
On aime : la plume, le récit, les personnages, la culture et l'histoire québécoise.
On n'aime pas : le peu d'action
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
Nous passons à travers le siècle grâce à cette plume simple et magnifique qui laisse toute la place au tableau. Nous sommes donc témoins de ces temps sans électricité ni médecine moderne jusqu'à l'apparition des voitures, qui sont vues alors comme des instruments du diable! L'évolution est réaliste et nous ressentons bien là toute la recherche et le doigté d'Alain Ulysse Tremblay à nous faire revivre ces moments.
Le mélange de description et de dialogue plaira aux lecteurs. Bien que l'utilisation du « joual » québécois pourra en inquiéter plusieurs, sachez que le reste est dans un français international. Enfin un auteur qui saisit que la narration doit être comprise de tous et que l'argot n'est avantageux que dans les conversations. Ce point est terriblement important dans mon appréciation.
Malheureusement, comme beaucoup d'oeuvres historiques, il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action. Ce n'est pas le but, me direz-vous? Je ne dois qu'acquiescer. Ici, c'est le paysage québécois, notre passé et nos coutumes qui y sont présentées. le temps qui coule devient un personnage que nous suivons en compagnie de Gabrielle jusqu'à la toute dernière page. L'émotion à son comble.
Finalement,
Un roman historique que je ne peux que conseiller fortement à ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la culture québécoise. La beauté du récit l'emporte invariablement sur le peu d'action.
On aime : la plume, le récit, les personnages, la culture et l'histoire québécoise.
On n'aime pas : le peu d'action
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