Citations sur Histoires de femmes, tome 1 : Eléonore, une femme de co.. (15)
Et tandis qu'elle suivait Marion des yeux, Éléonore Légaré écrasa une larme au coin de sa paupière. Puis, une seconde. La vie pouvait être si belle, par moments, et les larmes si douces!
Chez les O’Gallagher, il était rare d’utiliser cette appellation dotée d’une affection et d’une intimité dont on n’usait qu’avec parcimonie. C’était peut-être pour cette raison que madame Stella se laissait parfois séduire par ce mot gentil. James le savait, tout comme il avait appris à l’utiliser à bon escient. Mais cette fois-ci, devant la santé de son fils bien-aimé qui semblait compromise, selon le médecin, madame O’Gallagher s’était montrée intraitable.
Chez les Couturier, les enfants ne demandaient jamais le pourquoi des choses, au risque de recevoir une gifle.
Ce qui ne les empêchait pas de l’espérer tout de même, cette réponse. Parfois, ils y avaient droit, un peu plus tard, selon le bon vouloir des parents. Toutefois, la plupart du temps, ils finissaient par la découvrir tout seuls, au fil des événements.
La jeune fille goûtait enfin aux joies toutes simples de la solitude et de l’intimité et s’étirer les bras en croix était un plaisir renouvelé chaque matin. Finie la promiscuité d’une chambre partagée à sept!
Il avait fallu treize ans, ou peu s’en faut, pour que Marion soit en mesure d’apprécier la valeur inestimable d’un peu de discrétion autour d’elle.
Quand on a un grief contre quelqu’un, il vaut toujours mieux en discuter à deux, dans l’intimité.
(...) le monde autour de nous a ben de l'importance dans l'appréciation d'une journée...Peut-être plus que l'endroit où on vit.
(...) Éléonore commença par respirer profondément, question de se "raplomber" un peu, comme l'aurait sans doute dit son père, qui aimait bien fleurir ses discours d'expressions du terroir, venues tout droit de son enfance.
(...) n'oublie jamais que c'est parfois la rareté qui donne du prix aux choses de la vie.
(...) la manière de nous exprimer était bien importante pour mes parents, pour ma mère surtout ! Quant à mon père, s'il n'était pas fortuné, il disait souvent que bien parler n'est pas un privilège réservé aux gens riches.
L'important dans la vie, c'est d'apprendre de nos erreurs pour nous améliorer.