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Histoires de femmes tome 3 sur 4
EAN : 9782897587192
254 pages
Guy Saint-Jean éditeur (08/05/2019)
4/5   29 notes
Résumé :
La suite de la bouleversante saga mettant en vedette trois familles québécoises à la fin des années 1920 Un an après le retour de Marion au manoir, la vie semble reprendre son cours normal. Mais la période d’accalmie sera brève puisque survient le krach boursier de 1929, un événement qui secouera l’Amérique entière. Fulgurante et inattendue, la catastrophe n’épargne personne… Les membres des familles O’Gallagher, Couturier et Lafrance subiront, eux aussi, les conséq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique

Nous retrouvons les familles O'Gallagher et Lafrance ainsi que Marion, Agnès, Eleonore, Félicité, Fulbert et les autres à la veille du crash boursier en 1929.

Toujours en mode audio, pour le charme de l'accent québécois de la lectrice, je me suis retrouvée au Canada dès les premiers mots. Comme à son habitude, l'autrice parle de ses personnages, dans ses notes de début et de fin d'ouvrage, comme si elle parlait d'amis bien réels. Et c'est là toute la force de sa plume puisque ses personnages sont tellement réalistes et tellement ancrés dans le quotidien ordinaire qu'ils pourraient bien avoir vraiment vécu.
Comme les autres tomes de cette quadrilogie, rien de bien spectaculaire dans l'intrigue. Même les jeudi et lundi noirs n'ont pas fondamentalement ébranlé l'équilibre des familles en présence. Ce fut plus de l'ordre de l'anecdote, ce qui m'a vraiment surprise, voire déçue car ça n'a fait que renforcer l'aspect très lisse de l'ensemble.
Je démarre tout de suite le quatrième et dernier tome, histoire de ne pas perdre le fil et surtout très curieuse de voir comment l'autrice va sceller le destin de tout ce petit monde.
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Louise Tremblay d'Essiambre, « Histoires de femmes. Tome 3 : « Marion, une femme en devenir » 254 pages
J'ai commencé ce tome 3 avec une légère appréhension, car autant j'avais adoré le premier consacré à la cuisinière au grand coeur Eléonore, autant le second consacré à Félicité m'avait paru moins intéressant.
Cette fois, c'est Marion Couturier, l'apprentie d'Eléonore, qui donne son titre au roman. Et qui lui donne aussi son souffle ! Car, il faut l'admettre, même si d'autres figures féminines sont importantes, c'est Marion la plus intéressante. On l'a connue adolescente, presque vendue par ses parents pour aller travailler au Manoir de la famille O'Gallagher, découvrir l'affection et la gentillesse d'Eléonore après une enfance particulièrement dure auprès de sa famille. On souffrait de la voir contrainte d'abandonner sa mère de coeur pour rejoindre sa famille de sang, trahie par son frère, obligée de quitter le seul foyer où elle avait rencontré amour et amitiés. Et comme on est soulagé de la voir revenir au Manoir, désormais jeune femme, qui découvre cette fois l'amour pour le fils d'un médecin.
Hélas, la période d'accalmie sera brève puisque survient le krach boursier de 1929, un événement qui secouera l'Amérique entière. Elle frappe aussi bien les O'Gallagher que les Couturier et on se demande comment Marion va pouvoir continuer à vivre au Manoir.
Ce qui me surprend beaucoup avec cette romancière québécoise, c'est son talent à nous faire entrer dans le quotidien de ces familles. On a réellement l'impression de connaître personnellement Marion, son amie Agnès, Madame Eléonore… On est heureux de retrouver Ovide à Montréal. On espère que Judith et Cyrille vont trouver une solution pour échapper à la misère. On se satisfait de voir le jeune James grandir, prendre de l'assurance et trouver sa voie.
Oui, lire « Histoires de femmes », c'est comme prendre des nouvelles d'amis très chers et j'ai hâte de commencer le tome 4, qui nous permettra d'en savoir plus sur Agnès, la grande amie de Marion. J'ai hâte de savoir qui de James ou de Fulbert fera battre le coeur de Marion.
Si vous aimez les sagas familiales, n'hésitez pas !
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C'est toujours un immense plaisir de lire un roman de cette auteure. Et cette fois-ci, je l'ai pleinement savouré. J'ai même osé attendre un peu avant de le lire puisque je savais que le prochain tome allait sortir cet automne. D'ailleurs, il est prêt à être lu puisqu'il a déjà sa place sur ma table de chevet.

Malgré que ce troisième tome soit dédié à Marion, il n'en reste pas moins que nous suivons également les événements qui entourent les divers personnages de cette saga. Et je dois avouer que c'est vraiment surprenant de pouvoir constater à quel point cette auteure arrive à tous les réunir au fil du temps. Même M. Touche-à-tout finit par croiser la route de Patrick O'Gallagher.

Au cours de ce récit, nous sentons qu'il y a beaucoup d'amour dans l'air, mais j'ai l'impression que ce ne sera peut-être pas aussi facile pour tous. Ce qui me donne encore plus le goût de lire le prochain tome. Je constate qu'après avoir lu la saga Une simple histoire d'amour et maintenant que je suis tout près de la fin de celle-ci, je sens que je vais devoir faire mon deuil de tous ces personnages que j'ai appris à aimer et ce ne sera pas facile.

Louise Tremblay D'Essiambre a une écriture qui nous fait sentir comme partie prenante au récit. Nous avons l'impression de faire partie de cette famille, à un point tel que parfois lorsque nous découvrons les épreuves qu'ils doivent relever, cela nous fait un petit coup de poignard au coeur... même lorsque cela touche un personnage qu'on apprécie un peu moins. Mais bon, je n'en dirai pas plus. Il vous faudra lire ce troisième tome pour en savoir un peu plus!

Mais avant de clore cette chronique, je tiens à préciser que j'ai fait une découverte tout récemment. Depuis le début que je trouve les couvertures magnifiques. Non seulement notre auteure a un talent exceptionnel pour nous concocter de jolies intrigues, mais en plus, elle réalise toutes les toiles que nous retrouvons sur les couvertures de ses romans. Une femme aux multiples talents!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

C'est un coup de coeur qui se poursuit avec le troisième tome de cette série de Louise Tremblay D'essiambre.

Aucune difficulté à se replonger dans l'histoire, tellement la transition de l'auteure est bien faite. Bien que l'on retrouve, encore une fois, tous nos personnages, ce tome est centré sur Marion, qui est maintenant âgée de 16 ans. À la fin du tome 2, son père l'a obligé à revenir à la maison pour prendre soin de la maisonnée pendant que sa mère est alitée avec sa grossesse. C'est avec beaucoup de peine...mais en présentant une lettre reçu du manoir à son père et lui promettant plus d'argent, la voilà de retour au manoir, à la grande joie de madame Éléonore, pour qui Marion est comme sa fille.

La routine reprend donc pour Marion, au côté de la cuisinière et c'est le bonheur total pour elle.

Mais il ne faudrait pas oublier les autres, le couple Cyrille et Judith que nous allons visiter dans leur chambre taudis à la ville, continue de vivre à vivre dans la misère noire, et pas question pour Judith de retourner au village. La famille va s'en mêler c'est bien évident, et c'est beau de voir tout ce monde travailler dan le même sens pour aider le couple.

Mais je crois que le point tournant de ce tome est le krach boursier, nous sommes en 1929, et Patrick O'Gallagher, comme bien des gens à ce moment-là se retrouve dans une situation financière précaire. C'est en se serrant les coudes et la ceinture, que famille et employés se mettront ensemble pour survivre à cette crise qui les affecte.

Pendant ce temps, Marion connaît ses premiers émois amoureux, malgré le grand attachement qu'elle a envers James, il y aussi Fulbert qui ne la laisse pas indifférente...serait-ce les prémices d'un amour pour les 2 jeunes.

Irénée, continue à grogner, on sent qu'il se dirige vers les dernières années de sa vie, mais Félicité l'entoure bien et en prends soin.

Tout en aidant sa famille, Marion, vieillit et s'épanouit au milieu des gens qu'elle aime, madame Éléonore, Agnès, Fulbert, James et beaucoup d'autres.

Le quotidien de cette famille est accrochant, les personnages sont de plus en plus attachants, et on ne se lasse pas de partager leurs vies. L'auteure fait en sorte que l'on se sent chez nous, que se soit au manoir, à la maison d'été ou ailleurs, ressent ce que ces gens ressentent. Encore une fois Louise Tremblay D'essiambre nous montre son grand talent, nul besoin de vous le dire, je sais que je l'ai déjà dit, mais je me répète et c'est tout à son honneur, de par ses mots elle me fait vivre toutes sortes d'émotions, du bonheur, de la tristesse de la joie, de la pitié et même des petits bonheurs!

Coup de coeur c'est bien certain, et je n'ai qu'une hâte c'est que 4e tome arrive très rapidement, celui-ci, selon une note de l'auteure à la fin du livre, sera consacré à Agnès...Je sais déjà que ce sera un autre coup de coeur, et j'ai vraiment hâte.
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J'attendais ce 3e tome avec beaucoup d'impatience. Peu importe ce que les personnages vivent, on veut toujours en savoir toujours plus. Lire cette série est comme mettre ses vieilles pantoufles, un grand réconfort et de bonheur.

Marion a veillie et on la voit se transformer en une femme merveilleuse. Lorsque nous l'avions quitté à la fin du 2e tome, elle était de retour dans la maison de la famille.

Nous sommes dans les années 1928 à 1930, donc le krach bourssier fait son apparition dans ce roman qui change beaucoup la dynamique, mais pour le mieux selon moi.

Malgré les drames qui se dessinent, j'attends avec impatience le dernier tome, qui va surement nous arracher quelques larmes.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Cela faisait des années qu’il côtoyait Marion, et jamais il n’avait ressenti pareil embarras devant elle. Depuis le tout premier été à la maison de campagne, alors qu’ils n’étaient que deux enfants, la jeune fille avait toujours été une compagne agréable, de bonne humeur, joyeuse, avisée.
James se revit alors, cueillant des fleurs des champs avec elle, se baignant dans le fleuve, partageant un pot de limonade. Tous ces souvenirs rattachés à leurs séjours remplis d’insouciance et de rire, étaient autant de merveilleux moments d’amitié.
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Pour la première fois, la jeune fille avait eu l’impression que sa mère était vraiment heureuse. Confusément, elle avait compris qu’elle aussi un jour vivrait probablement ce genre d’émotion particulière, et l’attachement ressenti pour sa petite sœur avait été immédiat et spontané. Voilà pourquoi, au moment où elle s’apprêtait à quitter la maison familiale, Marion avait envie de l’embrasser.
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On avait beaucoup de choses à se raconter, à comparer, tellement nos vies sont différentes. C’est aussi durant notre séjour au bord de l’eau que j’ai arrêté de dire « monsieur James », parce qu’Agnès ne voulait pas faire comme moi et qu’elle trouvait ridicule que j’agisse différemment. Depuis, James et moi, on garde le « monsieur » et le « mademoiselle » juste devant les adultes.
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Je n’ai jamais rien vu de plus beau ! Ça ressemble à certains des livres de la bibliothèque du manoir et j’ai l’impression d’être quelqu’un d’important quand je trempe ma plume dans l’encrier.
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C'est quand on va au-delà de ce qu'on le voit que les choses n'ont pas tout à fait le même aspect.
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