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Les soeurs Deblois tome 1 sur 4
EAN : 9782266197304
672 pages
Pocket (15/04/2010)
4.17/5   183 notes
Résumé :
Cette nouvelle saga, qui s'amorce dans les années vingt, a pour cadre une famille québécoise dont la mère, hypocondriaque, sombre inéluctablement dans les abîmes de l'alcoolisme et de la dépression aux côtés d'un mari qui se refuse à la vérité. Au début de ce premier tome, Charlotte a quatre ans. Aînée de famille avec une mère presque toujours malade, elle doit, pour sa petite soeur Emilie, être l'exemple à suivre. Charlotte, si responsable, autonome, compréhensive ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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"Charlotte" , le premier tome d'une saga familiale québecoise débute en 1928 avec Charlotte, l'ainée de la famille Deblois.
Raymond , le père, exerce le métier de notaire. Il aime beaucoup ses enfants mais doit composer sans cesse avec sa femme, Blanche, victime de migraines, de différents maux. Ma foi, cela peut arriver d'avoir une constitution délicate. La santé est un trésor !
Le drame dans cette famille, c'est que la mère règne en tyran sur ses enfants , sur son mari, même si elle les aime.
Elle veut dominer et le salut de Charlotte, l'aînée des filles aurait été d'avoir un père qui tienne tête à sa mère mais ce qu'il peut être lâche et résigné cet homme.
Blanche s'enfonce dans ses maux, met ses enfants en danger à cause des multiples remèdes personnels qu'elle leur fait ingérer. Tout va de mal en pis.
Charlotte se sort de ce guêpier en prenant heureusement de la distance tout en aimant ses proches. Il faut savoir le faire !
Le livre commence d'ailleurs par une lettre qu'elle écrit en 1942, lorsqu'elle part loin de sa famille.
C'est une belle histoire de vie au départ qui présente pas mal de longueurs et de répétitions de mots. Cela occasionne un inconvénient certain. Des pages pour des pages, non !
Cela m'apprendra à lire un livre sur un coup de coeur sans renseignement pris chez mes amies babeliotes ou chez mes chroniqueurs préférés.
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Grâce à une lecture commune, j'ai découvert et apprécié cette auteure québécoise.
J'ai donc lu et dévoré le premier tome "des soeurs Delbois" Nous rencontrons la famille Delbois : le père, Raymond est notaire et a décidé d'épouser la délicate Blanche, et non pas la tumultueuse et pimpante Antoinette. Ce couple va avoir trois filles et ce premier tome va être décrit du point de vue de l'aînée, Charlotte. Elle tient beaucoup de son père et est pleine de vie, contrairement à sa mère, qui est hypocondriaque et quasiment bipolaire et de sa jeune soeur Emilie, délicate et qui ressemble tant à sa mère.
L'auteure nous raconte la vie quotidienne de cette famille dans les années 20-30 au Canada. J'ai beaucoup apprécié le climat familial, les rapports entre chaque membre de la famille et les portraits réussis des femmes, que ce soit Blanche, la mère très souvent alitée et qui va avoir tendance à abuser un peu du brandy, que ce soit les rapports entre soeurs, que ce soient les deux grand mères, très différentes mais aussi les hommes et principalement le personnage du père, qui va essayer de rester un homme de devoir, de fidélité...
J'ai aimé suivre la vie de Charlotte, de son enfance, de son adolescence et de sa finale décision de quitter sa famille et de tenter de trouver un sens à sa future vie.
De belles pages sur la psychologie féminine que ce soit avec le portrait de la mère ou de Charlotte et de sa découverte du monde, à travers la lecture ou de ses différentes rencontres, amicales pu amoureuses.
La lecture de cette saga québécoise nous entraîne au Canada et pas de souci de lecture avec quelques expressions typiques du Québec mais cela ne m'a pas du tout dérangé.
Tellement contente d'avoir passé des moments avec cette famille, que je viens de commander la suite de cette saga car j'ai hâte de connaître la vie de ses autres enfants de cette fratrie.
Et merci encore de m'avoir fait découvrir une auteure et je crois que j'ai d'autres sagas à lire et en particulier celui des histoires "mémoires de quartier".


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Fin des années 1920, début des années 1930, à Montréal. Charlotte Deblois grandit avec un père absent et une mère tyrannique et hypocondriaque, qui a détruit la santé de sa petite soeur Emilie à force de médicaments. C'est Charlotte qui sert de mère à sa cadette Anne, "accident" dix ans après. Charlotte étouffe dans cette atmosphère, et se réfugie dans sa passion pour les mots...
Il s'agit du premier tome de la saga "Les soeurs Deblois" - il est suivi d'"Emilie", "Anne" et "Le demi-frère". Contrairement à ce que les titres laissent penser, chaque tome s'intéresse à l'ensemble des protagonistes, seulement chacun est légèrement plus centré sur l'un ou l'autre des héros éponymes. En tous cas, c'est une série passionnante, où la psychologie des personnages est très bien rendue. On vibre avec eux, et on veut toujours savoir la suite de leur vie. Lorsqu'on commence ce premier tome, on ne s'arrête plus et on ne peut pas s'empêcher d'enchaîner avec les trois autres !
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Cette saga québecoise m'attirait car j'ai lu beaucoup de critiques la comparant à la saga le goût du bonheur que j'avais dévoré étant plus jeune et que j'ai même lu plusieurs fois.
Le début nous plonge dans le quotidien d'une famille montréalaise à la fin des années 20. On sent rapidement que quelque chose ne va pas - la mère est lunatique et hypocondriaque - mais tout est principalement décrit du point de vue de la petite de 4 ans. On est donc très loin de la finesse d'analyse et des péripéties à n'en plus finir.
Mais les années passent et les personnages gagnent en profondeur. Bien que portant son prénom, le roman n'est pas que centré sur Charlotte, on suit tour à tour la mère, le père et la 2ème soeur. Ce qui est particulièrement appréciable est le regard indulgent que porte l'autrice sur ses personnages : on pourrait facilement détester la mère mais elle avant tout complexe. Lunatique tantôt aimante, pétillante, froide, sévère ou vulnérable. Comme pourrait l'être quelqu'un de malade. On est donc loin des clichés de la mère tyrannique et du père sans défaut, bien heureusement. Je ne sais pas encore si je lirai la suite mais ce tome 1 était prometteur, bien qu'en dessous selon moi de la saga du bonheur.
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Une très agréable surprise, un coup de coeur

Un roman sentimentale dans une énième saga que nenni, l'auteure nous dépeint des personnages hauts en couleurs elle y décrit leurs traits de caractère avec beaucoup de finesse, bravo Madame Tremblay- d'Essiambre, quel talent!

A lire sans modération
Merci à une babéliaute qui grâce à ces lectures m'emmène ou me ramène à de beaux moments de lectures
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
- Tu trouves pas que les mots ont été inventés juste pour faire des images ?
- Des images ?
- Oui, prends le mot "locomotive", par exemple. Si tu le dis très vite et souvent, on entend un train qui passe.
À ces mots, Blanche éclata de rire...
...Raymond, lui, ne trouvait pas qu'il y avait matière à moquerie. Il plia le journal devant lui.
- Moi aussi, Charlot, je trouve parfois que les mots font de très jolies images.
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On ne parle pas de la folie sur le ton dont on parlerait d'une vie en quête de bonheur. Car c'est bien ce dont je veux parler ici, une forme de folie. Il n'y aura ni complaisance ni facilité. Quand un être malade remorque sa famille dans son pitoyable voyage au bout de lui-même, volontairement ou non, il ne peut y avoir de compromis.
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L'univers de Charlotte gravitait autour de ces deux pôles : sa famille et Gertrude. Avec en prime, comme allant de soi, les médecins qui venaient régulièrement chez elle. Ils étaient, à leur façon, une constance dans sa vie d'enfant, et il arrivait que Charlotte pense à eux comme à une entité de la famille.
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Son père et sa mère, tout nus, l'un contre l'autre... C'était impensable.
Et si c'était si bien que cela, faire des bébés, pourquoi n'y avait-il que deux enfants chez les Deblois?
Charlotte se mit donc en tête d'épier ses parents. Il devait bien y avoir des indices lui permettant de vérifier si Adèle Simard disait vrai. p.430
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En une fraction de seconde, elle avait compris qu'elle était en train de vivre l'instant le plus merveilleux de sa vie, qu'elle était faite pour être mère et que tout le reste, les études, la carrière et même les gens autour d'elle n'avaient plus qu'une importance relative. p.501
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