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Mémoires d'un quartier - Pocket tome 1 sur 6
EAN : 9782266222235
515 pages
Pocket (21/06/2012)
4.18/5   76 notes
Résumé :
Un quartier populaire de Montréal. Dans la rue, les gosses chahutent. Un vieux chêne, une façade de brique rouge : derrière la fenêtre, Evangéline Lacaille, la matriarche, contemple le voisinage qu'elle connaît si bien. A la cuisine, sa belle - fille Bernadette vaque aux occupations ménagères - les enfants sont sortis. Adrien, le fils chéri, est de retour au volant d'une décapotable bleue. Le véhicule de leur destin à tous... Bienvenue chez les Lacaille, une famille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Quand j'ai commencé ce livre, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire de la famille Lacaille. Tout d'abord, les personnages me semblaient peu sympathiques. Marcel est un mari colérique et brutal avec Bernadette. Evangeline, la mère de Marcel, est assez méchante avec ses petits-enfants et sa bru. Bernadette paraît se soucier très peu des taloches que ses enfants reçoivent de leur grand-mère (Bernadette préfère en parler à Marcel plutôt qu'affronter directement Evangeline). Laura, la fillette de la maison, est très amie avec Francine, l'une de ses voisines, mais les deux petites s'envoient quand même de nombreuses piques. Et Antoine est insignifiant.
Dans de telles conditions, le récit promettait d'être long et assez ennuyant.

Au début, ce fut un peu le cas. Je ne comprenais pas les réactions des différents personnages lors de leurs interactions les uns avec les autres. Je m'énervais sur Bernadette, qui se laisse brutaliser sans rien dire, sur Evangeline qui râle à tout bout de champ. Même me rappeler l'époque de l'action (1954) ne m'aidait pas, et me dire que les moeurs des années cinquante n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui ne servait qu'à m'agacer encore plus.

Et puis, Adrien est entré en scène. Adrien, c'est le frère aîné de Marcel et le fils préféré d'Evangeline. Il avait quitté Montréal pour combattre lors de la Seconde Guerre mondiale et n'était pas revenu chez lui après cela, préférant suivre jusqu'au Texas une jeune infirmière rencontrée en Europe.
La présence d'Adrien sous le toit d'Evangeline a changé radicalement le caractère de tous les personnages de ce roman qui, du coup, sont devenus bien plus sympathiques : les relations entre Evangeline et Bernadette, notamment, sont devenues beaucoup plus amicales et sereines.
Et bien malgré moi, j'ai commencé à réellement m'intéresser à cette famille Lacaille, aux petites difficultés rencontrées jour après jour, aux commérages, aux petits événements qui animent le quotidien et le rendent plus rose ou plus sombre. Les pages se sont mises à défiler. Je n'ai plus vu le temps passer quand je rejoignais Evangeline et les autres.

La seconde partie, consacrée à Antoine, est donc passée beaucoup plus facilement que celle consacrée à sa grande soeur, Laura. Il faut dire aussi que ce qu'il arrive à Antoine rend la lecture encore plus rapide : je voulais tellement voir quelqu'un venir en aide à ce petit garçon. Je voulais l'entendre révéler son secret à quelqu'un, n'importe qui, et que tout soit fini. Malheureusement, j'ai dû attendre la dernière page, pour cela.

Il y a donc un peu de suspense dans Mémoires d'un quartier. Mais il ne faut pas non plus s'attendre à autant d'action que dans un bon polar : tous les événements qui animent la vie de la famille Lacaille sont bien prévisibles. J'ai deviné la filiation de Charles bien avant que Bernadette y pense (et nous le révèle), j'ai pu prévoir les moindres réactions de Marcel (qui souhaite absolument épater sa mère). Mais les rebondissements sont bien dosés par l'auteur et permettent de retenir l'attention et d'avoir envie de découvrir la suite du récit.

Quand j'ai commencé ce roman, je ne pensais pas avoir envie de découvrir la suite de cete saga familiale. Et pourtant, c'est bien le cas, car j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de ces personnages auxquels j'ai fini par m'attacher.
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Découverte pour moi de cette auteure quebecoise spécialisée dans les sagas familiales.

En 1954, à Montréal, la jeune Laura, 11 ans, vit dans la grande maison de sa grand-mère Evangeline avec son père Marcel, sa mère Bernadette et son petit frère Antoine.

La grand-mère dirige ce petit monde d'une poigne de fer, se montre plutôt acariâtre avec sa belle-fille. La pauvre Bernadette, coincée entre la vieille femme et son mari, taciturne et à la main leste, ne vit finalement que pour ses enfants.

Jusqu'à ce matin d'automne où débarque sans prévenir, et après 12 ans d'absence, le fils aîné, Adrien, qui après avoir participé aux combats en France, s'est installé à Austin (Texas).

La dynamique de la maisonnée va changer : Evangeline va retrouver le sourire et s'adoucir, Bernadette et ses enfants ressentent une immense bouffée d'air grâce à la présence d'Adrien. Seul Marcel, encore empêtré dans sa jalousie remontant à l'enfance, va ressentir une immense frustration et laisser cours à sa violence.

Ce que j'ai aimé : l'ambiance d'un quartier populaire des années 50, la finesse des portraits psychologiques et, last but not least l'utilisation du joual dans les dialogue ! Même si cela demande de l'attention pour nous Français, c'est un pur régal : j'avais l'impression d'entendre les voix.

» – Astheure, j'aimerais ben que vous ouvriez c'te porte-là pour qu'on puisse sortir. J'étouffe, icitte'dans. Pis j'ai pas toute l'après-midi devant moé. Y'me reste des commissions à faire su' Perrette, pis un souper à préparer avant que la belle-mère me tombe su'l'dos quand a'va revenir des Dames de Sainte Anne. Amène-toé, Adrien, j'ai pas rien que ça à faire ! «

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Ce livre nous emmène dans un quartier de Montréal dans les années 50. c'est la vie d'une famille avec ses soucis, ses inquiétudes, ses doutes et ses joies.
Ce premier volet nous parle de Laura et d'Antoine, deux enfants entourés de leur grand-mère Evangeline, Bernadette et Marcel les parents, Adrien leur oncle, Francine l'amie de Laura et le sordide professeur de dessin d'Antoine. Peu à peu on découvre les secrets de cette famille.
J'ai vraiment apprécié ce livre et j'ai hâte de lire la suite.
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Un ouvrage paru chez Pocket qui regroupe les deux premier volume d' une longue saga familiale. Nous sommes chez les Lacaille à Montréal dans une petite impasse qui depuis longtemps a pris le nom de rue, une famille attachante au possible. Il y a Evangeline une grand-mère qui n' a pas sa langue dans sa poche, Marcel l' un de ses fils boucher, sa bru Bernadette et ses deux petits enfants Laura l' ainée et Antoine le second.
Une lecture sur la vie où l' auteur nous raconte des petits riens aux silences, des grands bonheurs au petites joies, des non-dits jusqu' aux secrets inavouables.
Il faut s'adapter à l' écriture, pour un français les dialogues sonnent vrais du moins très québecois.
Amusant, touchant, une série que je vais continuer avec un réel plaisir d'autant que l' on y croise des personnages de ses précédentes histoires, Cécile, Anne...etc
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Comme dans la saga des filles de Caleb, j'ai retrouvé avec plaisir le patois québécois.... d'ailleurs assez fleuri dans ce livre!

L'histoire commence doucement et ensuite nous emporte complètement!

Evangéline qui au fur et à mesure va s'adoucir, Bernadette qui heureusement à un secret bien gardé dans son coeur pour supporter Marcel son mari... Laura jeune-fille posée et Antoine, qui heureusement à la fin du livre retrouve une lueur d'espoir...

Je vais aller le plus vite possible à la librairie chercher le 2ème tome!!!
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