Mémoires d'un quartier, Tome 8 : Laura, la suite

Pourtant, à certains égards, Laura a encore l'impression, parfois, d'être cette petite fille craintive qui ne sait comment dire les choses pour se faire comprendre.

Quand j’aurais l’occasion de parler, je n’ai rien de brillant à dire, mais quand je me retrouve toute seule, des heures plus tard, ça coule comme une rivière au printemps.

C’est quand on commence à relâcher notre attention que le risque d’accident augmente.

(…) sa grande amie Noëlla avait quitté le quartier. (…) Même si elle comprenait les raisons et les explications de son amie, Évangéline n’arrivait pas à se faire à l’idée que sa plus fidèle amie ne serait plus à distance de marche de chez elle.