Plus j'avance dans la lecture de "Mémoires d'un quartier", et plus je me dis que cette saga familiale ferait une excellente série pour la télévision. Et ce 9e tome se dévore comme un petit pain chaud (à l'époque où on ne se préoccupait pas encore du gluten).
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Antoine est très personnage auquel on s'attache facilement, comme tous ceux de cette saga familiale.
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Voilà que j'écris ces mots et je sens un sourire bien involontaire se dessiner sur mes lèvres.
Dans le fond, pourquoi pas ? Pourquoi est ce que la peinture ne serait pas magique ? Quand il peint, Antoine oublie vraiment tout le reste, comme moi, quand j'écris.
Quand j'étais dans ma campagne, j'y pensais souvent, à la cour de mes parents, tu sauras. Je me disais que c'était le bon temps, mais que, quand notre jeunesse avait passé, on était trop jeunes, justement, pour s'en rendre compte.
Tiens, prends le couteau pis pèle les patates qui sont sur la table. C'est pas pasqu'on jase qu'on a du temps à perdre.
T'es chanceuse, tu sais, de savoir dire les choses pour qu'on comprenne.
23-Émission Littéraire "Cause toujours" Auteurs Laurentides/TVCL- Louise Tremblay-D'Essiambre