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Place des Érables tome 1 sur 6
EAN : 9782898270956
257 pages
Guy Saint-Jean éditeur (31/03/2021)
4.02/5   28 notes
Résumé :
Dans les années 1960, autour de la Place des Érables, des commerces comme le casse-croûte de madame Rita, la pharmacie de Valentin Lamoureux et la quincaillerie Picard sont emblématiques d’une vie de quartier typiquement montréalaise.
Le commerce des Picard, quincaillers de père en fils, siège à la même adresse depuis toujours. L’aïeul, Joseph-Alfred, est un grand-père à l’érudition surprenante et souvent déconcertante tandis que son fils Joseph-Armand, J.A. ... >Voir plus
Que lire après Place des Érables, tome 1 : La quincaillerie J.A. Picard & filsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
'avais eu le coup de foudre pour la série « Les héritiers du fleuve » et j'avais trouvé les personnages attachants. Alors je récidive. Et même si c'est plus littérature jeunesse, cela se lit très bien.
Direction Montréal des années 60. Tout commence à la fin de l'été 1960 et le récit se termine au printemps 63.
Place des érables, pas loin de la Rivière des Prairies. Et au centre de la place, la quincaillerie de la dynastie J.A.. Une quincaillerie qui avait été fondée par le grand-père, Joseph-Alfred, toujours vivant mais à la retraite: un vieil homme qui se réjouissait de transmettre son commerce à son fils, Joseph-Armand, pour pouvoir enfin passer ses journées à lire et qui a dû attendre bien des années pour que son rêve se réalise. En effet son fils était loin d'être une lumière à qui l'on pouvait confier sans autre les responsabilités de patron, et en plus, il y a eu la guerre. Et le petit-fils, Joseph-Arthur , J-A troisième du Nom) dix ans, qui lui ressemble au grand-père mais qui ne semble pas trop intéressé par les vis et les boulons… Il y a aussi la mère, Léonie. le grand-père fait semblant d'être ailleurs parfois (sauf avec son petit-fils) pour qu'on lui fiche la paix.
Tout commence à la rentrée scolaire. le pauvre Arthur (J-A troisième du Nom) se retrouve sans ses copains de classe et démoralisé. Mais… dans sa classe il y a une fille, Anna, qui baragouine un français bizarre mâtiné d'italien… une nouvelle arrivée dans le quartier… et je vous laisse avec tous les jeunes et les moins jeunes. J'ai une tendresse toute particulière pour le grand-père et la relation grand-père/petit-fils est magnifique. 
C'est savoureux, truffé d'expressions et de mots canadiens : niochon, Tabarslac, Astheure, Torpinouche, Pantoute, plate en saudit, C'est pas mêlant, les faire étriper, jarnigoine, t'as pas l'air sur le piton, quelque chose qui te chicote, je trouve ça plate en Bibitte à poils, elle a quand même toffé un boutte, des bébelles de cuisine, Coudonc, des repas en canne, Crime Pop, cabochon, « fale » basse, liqueur ( c'est un Soda au Canada)
C'est une lecture délassante et solaire, qui met le sourire aux lèvres. Une histoire pleine d'humanité, de relations entre jeunes, une relation intergénérationnelle, qui met en avant l'amitié entre écoliers. Et même si au départ j'avais pensé « sympa mais je vais pas continuer » et bien je vais continuer car j'ai envie de connaître la suite…
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Non mais quel plaisir que de retrouver la plume de Louise Tremblay D'Essiambre! Il y a très peu d'auteurs qui réussissent à me faire sourire aussi souvent pendant ma lecture. Chaque fois que j'ouvre un livre de cette auteure, je me laisse porter par les mots et je plonge directement au sein de son univers.

Sa plume fluide et dynamique permet de vraiment bien profiter de notre lecture. Encore une fois, je n'ai pas vu les pages défiler tellement la lecture était agréable. Et puis, j'aime bien les descriptions que nous donne l'auteure. Cela me permet de vraiment apprécier l'époque, un peu comme si j'y étais. de plus, j'ai bien aimé les débuts de chapitres où l'auteure nous fait découvrir les paroles de certaines chansons reliées à cette époque.

Je ne suis pas réellement surprise d'être tombée sous le charme d'Arthur. C'est toujours le cas avec les romans de cette auteure. Comme à son habitude, elle a su créer des personnages vraiment attachants. Arthur a un coeur immense et l'on ne peut faire autrement que de sourire face à ses répliques.

Et que dire de son grand-père? Il n'y en a pas deux comme lui. Dans les notes à la fin du roman, l'auteure fait le lien entre Félicité et Joseph-Alfred. Effectivement, ce grand-père est vraiment l'homme de la situation. Il réussit toujours à trouver la solution pour faire plaisir à son monde. Que fera la famille Picard lorsqu'il ne sera plus là? D'ailleurs, la lecture d'une certaine lettre fut très touchante… je ne vous en dis pas plus, faudra lire le roman pour en apprendre un peu plus!

Ce roman m'a fait un bien immense, surtout en cette période un peu morose. Et maintenant, je suis plus qu'impatiente de découvrir la suite. Qu'adviendra-t-il de notre héros?

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Le commentaire de Lynda :

Que vous dire de cette lecture, sinon, qu'encore une fois Louise Tremblay d'Essiambre nous prouve son beau talent.
On se retrouve comme par magie dans les années 60, et je n'ai eu aucune difficulté à me retrouver et dans le quartier et dans la période.
Nous sommes chez les Picard, laissez-moi vous parler d'eux un tout petit peu. Je vous parle des J.A.
Il y a le grand-père, Joseph-Alfred, avec qui je suis tombé en amour, j'ai aimé ces mots, son habileté à vouloir régler tous les petits problèmes autour de lui.
Et puis il y a Joseph-Armand, je dois avouer que je n'ai pas beaucoup aimé ce personnage, même si je sais très bien que sa façon d'agir était plutôt coutumière dans ces années-là, il a hérité de la quincaillerie et tient le tout avec une main de fer.
Et puis il y a Joseph-Arthur, je suis tombée en amour avec ce petit bonhomme de 10 ans. Son attitude, son sens de la répartie, l'admiration qu'il a pour son grand-père, ça vaut vraiment la lecture de ce roman, Joseph-Arthur, depuis qu'il a eu dix ans travaille tout son temps libre à la quincaillerie, et pas besoin de dire, qu'il doit faire ce qu'on lui dit et ne pas penser et il déteste, il ne veut surtout pas prendre la relève dans la quincaillerie quand il sera grand... Mais ça, on fait comment pour l'annoncer.
Sa seule évasion possible, et bien, c'est à l'école, et il est bien quand il est sur place à ne pas penser à la quincaillerie.
La lecture se fait sans que l'on ne s'en aperçoive et on se retrouve à la fin sans s'en rendre compte.
Encore une fois, j'ai pu constater comment cette auteure, réussi tellement bien à nous faire vivre le quotidien d'une famille, avec les hauts et les bas, les petits bonheurs et les petits malheurs. Elle nous fait vivre, avec intensité, les émotions des personnages de son histoire. On les ressent vivement, on se retrouve dans la cour de la petite école avec Arthur et ses amis, ou encore dans la quincaillerie où Arthur place les vis avec les vis et les clous avec les clous, et pourquoi pas sur la galerie, où Joseph-Alfred suit le quotidien de tous en prenant sa petite dose d'air.
Je vous recommande cette lecture, et moi et bien, je vais lire le deuxième tome, qui semble prometteur lui aussi.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Je retourne avec plaisir au Québec, à Montréal, sur la place des Erables. Je découvre avec Louise Tremblay d'Essiambre les petits commerces qui bordent cette place et plus particulièrement la quincaillerie Picard.
Tenue par Joseph-Armand et Léonie, fils et belle-fille de Joseph-Alfred, cette quincaillerie se remet de père en fils. Mais le dernier, Joseph-Arthur, fils de Léonie et Joseph-Armand, contrairement à son père, ne voit pas son avenir dans la quincaillerie. Chaque samedi, son père l'oblige à l'aider au magasin pour le former. Joseph-Arthur, 12 ans, ne pense qu'à aller s'amuser avec ses copains.
De plus, il est bon élève et saute une classe pour se retrouver avec les grands dans une autre école. Je me réjouis de lire la suite.
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Ce roman m'a permis de découvrir la plume de Louise TREMBLAY D'ESSIAMBRE. Je ne pouvais pas être au Québec sans lire un livre de cette autrice très connue ici. J'ai donc sauté le pas et entamé la saga “place des érables”.

A travers ce roman, l'autrice nous transporte dans les années 1960, au coeur de ce petit quartier de Montréal. Dans ce premier tome nous faisons la connaissance de la famille PICARD, quincaillier de père en fils. Cette dernière se compose de Joseph-Alfred, le grand-père, qui a été pour moi le personnage le plus touchant, avec ces douces paroles pleines de sagesse, son habileté à vouloir régler tous les petits problèmes et l'envie de faire plaisir à son entourage. Ensuite il y a Joseph-Armand, le père. Je dois avouer que je n'ai pas beaucoup apprécié ce personnage et son comportement. Et puis pour finir, il y a Joseph-Arthur, le fils, qui est un enfant très attachant. Son attitude, son sens de la répartie montre une grande maturité. Depuis qu'il a 10 ans, il travaille tout son temps libre à la quincaillerie, et il déteste. Il ne veut surtout pas prendre la relève dans la quincaillerie quand il sera grand. Mais comment faire pour l'annoncer à son père ? Nous suivons donc le quotidien de la famille et de la quincaillerie avec les hauts et les bas, les moments de bonheur et de malheur. Même si les personnages sont attachants, je trouve que l'histoire est assez plate. Il y a peu de rebondissements et j'ai encore un peu de mal avec l'écriture québécoise. Il y a beaucoup de référence et d'expressions que je ne connais pas. Mais malgré ça je suis pressée de lire le second tome pour voir l'évolution de la famille PICARD et de découvrir de manière plus approfondie les personnages secondaires de ce roman.
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critiques presse (1)
L’écrivaine a créé un tout nouvel univers, faisant l’éloge des liens familiaux et des petits événements du quotidien, afin d’apporter de la joie et une bouffée d’air frais à ses lecteurs.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pour lui, l’école était une bénédiction dans sa vie, un soulagement, une éclaircie, un repos bien mérité. Non seulement parce que le jeune garçon aimait beaucoup apprendre et que les devoirs n’étaient jamais une grosse corvée pour lui, mais surtout parce que, du lundi au vendredi, l’école lui évitait d’avoir à suivre son père à la quincaillerie, et à ses yeux, cela valait une petite fortune.
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J’aime bien les mots, tu sais… Quand je lis mes gros bouquins, moi aussi, je trouve que les mots me font du bien dans le cœur. C’est un peu comme si ça me donnait l’occasion de vivre une autre vie. (…) Curieuse magie que la lecture, hein, le jeune?
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Videos de Louise Tremblay D`Essiambre (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Louise Tremblay D`Essiambre
23-Émission Littéraire "Cause toujours" Auteurs Laurentides/TVCL- Louise Tremblay-D'Essiambre
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