Place des Érables, tome 6 : Le nouveau rendez-vous du quartier

Eh bien la boucle vient de se refermer avec ce sixième et dernier tome de la saga. Une partie de moi ressent déjà une petite nostalgie à l'idée de perdre certains personnages, et une autre partie qui me dit que Louise Tremblay D'Essiambre sortira une nouvelle saga en avril donc l'attente sera de courte durée.
Après avoir lu près de vingt livres de cette auteure, assurément elle fait partie de mes petits chouchous. Je me souviens au tout début des difficultés que j'avais à lire le premier roman de cette auteure en raison du «parlé» de ses personnages et suivant l'époque où ils se situaient. Ce n'était pas évident du tout. Malgré tout, j'ai persévéré et j'ai finalement adoré. L'auteure a une plume fluide, agréable à lire et tout de même assez détaillée. On peut facilement s'imaginer faire partie de l'histoire.
Comme vous pouvez le constater en lisant mes chroniques précédentes, j'ai vraiment bien aimé cette saga. Malgré tout, j'ai trouvé que six tomes, alors que c'était supposé être que trois, cela fait long, longtemps. C'est ma plus longue saga de cette auteure et je dois avouer que malgré mon attachement à la Place des Érables, il n'en reste pas moins que je suis heureuse d'arriver à la fin!
Ce sixième tome m'a fait vivre bien des émotions. Je ne pouvais pas demander un tome meilleur que celui-ci pour clore cette saga. L'auteure n'a rien oublié et tous les problèmes ou embûches sont rentrés dans l'ordre… sauf peut-être pour Mme Lamoureux! Malgré que l'auteure finalise sa saga avec ce tome-ci, elle le fait tout en délicatesse et subtilité. du coup, on n'a pas l'impression de se retrouver devant une finale trop courte.
Encore une fois, j'aurai été touché par certains personnages dont le grand-père Picard. Un homme d'une belle et grande sagesse. le petit Arthur que l'on voit grandir et devenir un homme bref Louise Tremblay D'Essiambre a le tour pour rendre ses personnages attachants. Encore une fois, j'ai pris plaisir à lire ses livres et j'ai déjà hâte à avril pour lire sa nouvelle saga!

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Me voilà au dernier tome de cette saga, je suis bien contente d'avoir persévéré jusqu'à la fin puisque cet ultime volet termine bien la série. Je dois dire cependant que je l'ai trouvé un peu trop longue à mon goût. C'était la première fois que j'embarquais dans un univers de Louise Tremblay d'Essiambre et je ne crois pas que ce sera la seule occasion.
L'écriture est très imagée et très enchanteresse, le livre se lit donc comme un charme et il est aisé de passer un bon moment de détente. Il est aussi facile de s'imprégner de l'époque à laquelle elle fait référence. Pour ce qui est des personnages, la majorité, sont très attachants et j'ai bien aimé suivre leur évolution. de voir que tout finit par s'améliorer avec un peu de bonne volonté, même ceux que j'avais un peu détestés dans les tomes précédents ont réussi par me séduire. C'est alors avec le sourire et le coeur léger que je referme ce roman.

Dans ce 6e et dernier tome de la série, toujours dans les années 1960. Valentin et Mado vont finir par se marier ,mais la belle-mère qui vit avec eux et est pleine de préjugés ,fait la vie dure à sa bru. Joseph Arthur en mal d'amour de son Anna va la rejoindre à Paris ,mais il comprends bien vite que leur relation est terminé car elle ne reviendra jamais au Québec. Monsieur Methot quant à lui en a marre de sa convalescence , suite à un AVC ,qui s'étire sous l'oeil bienveillant de son épouse. Agathe ,la coiffeuse ,a encore des problèmes avec son fils qui vient de sortir de Boscoville. Et pour couronner le tout, la petite Christine , fille de Daniel et Jacinthe, est diagnostiquée sourde et seul un opération pourrait lui redonner l'ouïe ,mais ils ont peur. Ce dernier roman m'a moins plu ,car j'ai trouvé que la sauce était étiré à son max...mais je donne tout de même un 7/10 car je suis fort attaché à ces personnages.

Ce tome 6 est la conclusion de la série. Et c'est avec tristesse que je laisse définitivement la Place des Érables et ses personnages, auxquels je m'étais attachée. J'apprécie la fluidité et la poésie de l'écriture de Louise Tremblay D'Essiambre. Mais ce que j'apprécie le plus, je crois, c'est qu'elle écrit autant avec son coeur qu'avec sa tête.