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4,1

sur 1272 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pas facile de parler de Shibumi, ce roman protéiforme, qui se présente comme un roman d'espionnage mais l'intrigue qui met en scène la Mother Company, sorte de société secrète dont le but avoué est de maintenir les tensions entre les grandes puissances internationales , n'est qu'un prétexte pour faire les portrait d'un être assez extraordinaire, Nicholaï Hel.

Si les longues pages consacrées à l'étude des grottes basques m'ont laissée de marbre, voire agacée , moi qui ne savait même pas ce qu'était une résurgence (lacune corrigée, merci Trevanian), et qui ai beaucoup de mal à visualiser de telles descriptions, ce roman reste tout de même remarquable, tant le personnage est fascinant. Son éducation et le bagage génétique hérité d'une mère elle aussi hors norme qui a choisi le père comme on choisit un étalon.

« De dix ans plus jeune qu'elle, il était très beau et très sportif. Cavalier émérite et escrimeur de premier plan, il lui servait d'élément décoratif, et la seule allusion qu'elle fit en public à leur intimité fut de le décrire comme un « spécimen propre à la reproduction ». »

, en font un être exceptionnel, d'une grande intelligence et des facultés émotionnelles et sensorielles étonnantes. Même s'il perd ce pouvoir au moment où il en aurait le plus besoin, il possède une aptitude spontanée à l'éveil, cette sorte de communion avec l'universel qu'il convoque à l'envi.

Trevanian réussit à créer une belle empathie avec Nicholaï, mais d'autres personnages tirent bien leur épingle du jeu. Ainsi, le Cagot, responsable d'une grande partie de l'humour distillé au fil des pages. Il est d'ailleurs étonnant de trouver au sein d'un roman américain une telle connaissance du pays basque, et du caractère bien trempé de ses autochtones. Ce serait presque le pays des rêves, comparé aux USA, contrée pour laquelle l'auteur ne mâche pas ses mots :

 
« L'Amérique a été peuplée par la lie de l'Europe. Ceci étant, nous devons les considérer comme innocents. Innocents comme la vipère, le chacal. Dangereux et perfides mais non coupables. Tu les méprises en tant que race. Mais ce n'est pas une race. Pas même une civilisation. Seulement un ragoût culturel, des détritus et des restes du banquet européen. Au mieux, une technologie à apparence humaine. Pour éthique, ils ont des règles. La quantité chez eux fait office de qualité. Honneur et déshonneur se nomment "gagner" et « perdre ». »

Et le shibumi dans tout ça? Si difficile à définir, un équilibre entre le désir et la possession,



« shibumi implique l'idée du raffinement le plus subtil sous les apparences les plus banales. […] Shibumi est compréhension plus que connaissance. Silence éloquent. Dans le comportement, c'est la modestie sans pruderie. Dans le domaine de l'art… c'est la simplicité harmonieuse, la concision intelligente. En philosophie… c'est le contentement spirituel, non passif ; c'est exister sans l'angoisse de devenir. Et dans la personnalité de l'homme, c'est… comment dire ? L'autorité sans la domination?

La profondeur du personnage, le contraste entre le respect pour les valeurs orientales et la piètre opinion des « cow-boys d'importation, tout cela posé sur l'écrin d'une région française à forte personnalité constitue un mélange saisissant, et rend ce roman assez inoubliable.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Il y a des lectures, bouleversantes, stupéfiantes, terrifiantes ou hilarantes et il y a des lectures.... déroutantes.
Je viens de rencontrer l'un des livres les plus étranges de ma carrière de lecteur.
Et, au moment de rédiger cette chronique, me voici bien embarrassé.
C'est pourtant simple me direz-vous, il y a trois possibilités.
1- J'ai aimé
2- Il m'a laissé indifférent
3- J'ai détesté
C'est là qu'est l'os hélas.
Shibumi, c'est tout ça. Je suis passé par tous les sentiments en le lisant.
Ne vous fiez pas à la 4ème de couverture. Nicolaï Hell est l'homme le plus recherché du monde, etc...
Vous croyez que vous êtes partis pour une chasse à l'homme sur un rythme endiablé, et bien détrompez-vous. Trevanian se charge de freiner votre enthousiasme.
Alors c'est quoi ce livre ?
Un roman, un grand roman, un méga roman. de ceux qui vous hantent.
La raison ? Justement, quand vous le refermez, vous ne comprenez pas pourquoi.
Il est inclassable, agaçant parfois, et pourtant il ne vous laisse pas indifférent.
Du Japon d'avant-guerre jusqu'aux gouffres du pays basque d'aujourd'hui, attendez-vous à être surpris.
Et le Shibumi saurez-vous l'atteindre ?
Je fais beaucoup de mystère, n'est-ce pas ? Mais, je vais vous avouer quelque chose, l'amie libraire qui me l'a vivement conseillé ne m'en n'avait rien dit de plus, me laissant découvrir cette oeuvre d'un auteur depuis disparu, maintenant, je sais pourquoi, ce livre est irracontable.
A votre tour, prenez le risque...
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Curieux livre que ce Shibumi, publié en 1979, roman-culte, best-seller mondial, marqueur d'une évolution du roman d'espionnage traditionnel vers le thriller.

Shibumi est un roman à la matière riche. Il est composé d'une intrigue à suspense palpitant mettant aux prises des services spéciaux, des terroristes et des combattants anti-terroristes. C'est aussi le récit de la vie romanesque et « extraordinaire » du personnage principal, disons même du héros, Nicholaï Her. C'est enfin un roman qui se veut philosophique et qui soulève des questionnements profonds.

1978. Un petit groupe de jeunes Israéliens pourchassent, pour les exécuter, des membres de l'organisation palestinienne Septembre noir ayant participé, quelques années plus tôt, à la prise d'otages et au massacre des jeux olympiques de Munich. Mais déjouée avec une infinie brutalité par la CIA et un mystérieux organisme apparemment tout puissant, la Mother Company, l'opération tourne très rapidement au fiasco. Pour des raisons qui leur appartiennent, les Américains s'opposent à tout ce qui pourrait susciter colère chez les Palestiniens et contrariété dans le monde arabe.

Résolue à mener à bien le projet du groupe israélien dont elle est la seule survivante, une jeune femme va chercher à y entraîner un certain Nicholaï Her, un ancien mercenaire antiterroriste, réputé pour son efficacité de tueur au service de bonnes causes, aujourd'hui retiré en France, fortune faite, dans le château qu'il a acquis et rénové au coeur des montagnes du pays basque. Face à la Mother Company, la lutte sera terrible, incertaine, meurtrière, sans quartiers... avec l'arsenal technique de l'époque.

Mais qui est donc Nicholaï Her ?... Il est le surhomme absolu ! Insurpassable sur tous les plans ; ressources physiques et mentales, valeurs éthiques, raffinement du goût, intelligence stratégique (il est maître au jeu de go), efficacité (il tue un ennemi avec n'importe quel objet courant), sans oublier des yeux vert bouteille et un savoir-faire sans égal pour donner du plaisir aux femmes ! Au rancart, les héros de polar de ma jeunesse – James Bond, Hubert Bonnisseur de la Bath, SAS le prince Malko Linge et le commissaire San Antonio ! Pour trouver une référence, il me faut remonter plus loin dans mon adolescence, à Edmond Dantès devenu Comte de Monte Christo, riche à profusion et justicier implacable, juste, parfait.

Caricature délibérée ou projection fantasmatique de l'auteur ? Au cours de ma lecture, je me suis posé la question à plusieurs reprises. J'y reviendrai.

La vie de Nicholaï Her est racontée sous forme de larges flashbacks. Passionnant ! Son enfance auprès d'une mère russe fantasque exilée à Shanghai ; son adolescence au Japon à la fin des années trente et pendant la guerre ; son errance, après la capitulation, dans un Japon anéanti ; ses démêlés avec les forces d'occupation américaines, avant qu'elles ne prennent conscience de ses talents hors du commun et ne décident de l'employer pour des missions secrètes de « neutralisation » extrêmement difficiles et périlleuses. Un tremplin !

Il est inhabituel et fascinant de regarder l'histoire en perspective depuis le Japon. Nicholaï a été nourri de culture japonaise, la culture millénaire d'un Japon impérial et impérialiste disparu en 1945. Il n'a que mépris pour le modèle américain, ses valeurs individualistes et mercantiles. Les pays européens ne lui inspirent pas plus de respect (sauf la culture basque !). Matière à méditer... Mais à la longue, les incantations répétées contre les modes de vie occidentaux deviennent agaçantes.

Captivants, en revanche, les longs passages consacrés aux pérégrinations spéléologiques dans les Pyrénées basques. Une activité de sport extrême qui colle bien au profil de Nicholaï. La description du moindre détail des cheminements pourrait paraître illusoire à l'époque de l'image, mais tout se passe dans l'obscurité et il faut des fusées éclairantes pour apercevoir un court instant le contour de grottes de centaines de mètres de hauteur. Pas de visibilité non plus à l'air libre, lorsque descend le brouillard des « jours blancs », phénomène courant dans les Pyrénées. Ecriture donc incontournable ; à notre imagination de faire le reste.

Rien à dire, justement, sur l'écriture – du traducteur –, bien tournée, directe, efficace ; sauf pour le langage parlé d'Américains gouailleurs, toujours difficile à transposer.

Au fond, quel est le véritable sens de ce roman ? Quelle est la part d'authenticité et d'outrance dans les convictions et les aspirations exprimées, dans la description des personnages et des situations ? Il faut savoir que l'auteur, un Américain atypique nommé Rodney Whitaker, aujourd'hui décédé, a longtemps préservé son anonymat par le biais de plusieurs pseudonymes, dont celui de Trevanian avec lequel il a signé ce roman, Shibumi.

Whitaker et Trevanian, une double personnalité – un écrivain, un narrateur – pour incarner deux conceptions de l'ouvrage : roman d'aventures pour l'un, pastiche de roman d'aventures pour l'autre. Deux chemins pour découvrir l'état transcendantal de Shibumi. C'est ce que l'on souhaite au final pour Nicholaï et pour Hana, sa merveilleuse compagne.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Trevanian réussit une prouesse : nous faire aimer un tueur, nous le rendre sympathique et vierge de toutes opprobres. Comment y parvient-il ? En le dotant d'une philosophie de la vie, inspirée de la tradition orientale : le shibumi.
Le shibumi « implique l'idée du raffinement le plus subtil sous les apparences les plus banales. (…) shibumi est compréhension plus que connaissance. Silence éloquent. Dans le comportement, c'est la modestie sans pruderie. Dans le domaine de l'art, où le shibumi prend la forme de sabi, c'est la simplicité harmonieuse, la concision intelligente. En philosophie, où shibumi devient wabi, c'est le contentement spirituel, non passif ; c'est exister sans l'angoisse de devenir. Et dans la personnalité de l'homme, c'est… comment dire ? L'autorité sans la domination ? Quelque chose comme cela ».
Hel (on appréciera le nom de famille), le héros, ne tue pas sans raison mais toutes les raisons sont bonnes pour tuer un terroriste, quel qu'il soit. On le suit donc depuis sa jeunesse jusqu'au dénouement final, riche en émotions. J'ai particulièrement aimé sa jeunesse japonaise, un peu moins ses aventures spéléologiques. Ce qui rend ce roman irrésistible, c'est l'opposition fascinante entre une organisation globale, froide et cynique et la personnalité d'un homme qui perpétue le crime avec élégance et réflexion. On peut seulement reprocher à l'auteur ses considérations plus ou moins caricaturales sur les diverses nations représentées et certains passages un peu clichés dans l'amour et la violence qui ne feraient pas rougir un bon vieux SAS de gare. Un roman qui ne se lâche pas, avec suffisamment de « marqueurs de mémoire » (le héros, le shibumi, le pays basque, les personnages) pour ne pas disparaître de votre mémoire au bout de quelques jours.
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Encore une fois bluffée par l'écriture tellement efficace de Trevanian. Un petit pavé qui se dévore tant qu'il est agréable à lire, captivant et plein d'actions qui nous tient en haleine. Une histoire d'espionnage, qui en cache une autre sur les sociétés secrètes. Un roman déroutant, qui ne laisse pas de place aux grandes respirations tellement on retient son souffle. Bref, une très très bonne lecture.
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Nicholaï Hel ? Ne serait-ce pas plutôt Hell avec deux L, vu le curriculum vitae du bonhomme ? Deux ailes qui seraient d'ailleurs bien utiles à certains pour échapper à ce diable de Hel. Car le repos éternel vous guette lorsqu'un tel assassin de renommée internationale est collé à vos basques (je suis à la fois fier et honteux de ce dernier jeu de mots, lié, pour ceux qui ne le savent pas, à la Région dans laquelle se déroule une partie de l'histoire…).

« Shibumi » est un drôle de roman, déroutant dans sa construction et dans ses sautes de tension. On pourrait ainsi en conclure que je ne l'ai pas apprécié. Erreur ! Cette histoire atypique, inclassable, s'avère en effet marquante. Pour son énigmatique personnage principal, mais également pour les protagonistes secondaires (le Cagot, Hana,…). Pour la férocité de sa charge envers les Etats-Unis (Trevanian semble désireux de régler ses comptes). Pour ce mélange de cynisme et d'ironie qui caractérise l'écriture. Pour ce récit si subtilement influencé par la culture japonaise. Et puis aussi parce que c'est publié chez Gallmeister, ce qui est donc nécessairement un gage de qualité ! « Shibumi », ma première lecture de 2019 : l'année commence bien !
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Quel drôle de livre ... drôle n'est peut-être pas le mot juste, mais où peut-on trouver un livre parlant de Japon, de spéléologie, de CIA, du jeu de go, de charme, un livre qui livre des pages et des pages de philosophie, des séquences de pure violence, des chapitres entiers de descriptions longues et (parfois) futiles ? Ici ... un livre donc qui part dans tous les sens, mais qui est remarquablement construit. On y trouve des personnages forts, des situations complexes, une description de la second guerre mondiale vue de l'orient qui nous interpelle. Mais aussi de long moments où le livre ronronne, se perd, nous perd aussi. Egalement une critique acerbe de l'occident - américains et français en prennent pour leur grade, mais il y a également de petites phrases perfides sur les anglais par exemple. Au final, un livre que je n'ai pas pu lâché, qui ne m'a pas entièrement convaincu, mais qui m'a passionné.
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Suite à la lecture de la critique élogieuse et passionnée de Léa Touch Book, j'ai voulu découvrir le phénomène « Shibumi ». Une fois entre mes mains, ce livre dont la couverture est magnifique, le résumé prometteur et qui est affublé d'un bandeau « Roman culte », m'a mis l'eau à la bouche.

Avant toute chose, il faut préciser que ceux qui s'attendent à entrer dans un roman d'aventure comme le laisse présager le résumé, vont être déçus. En effet, ce livre tient beaucoup plus du roman philosophique. On y suit le parcours initiatique du grand assassin Nicholaï Hel. On va donc comprendre l'origine et les différentes facettes de ce personnage. A travers ce portrait, cette histoire permet surtout à l'auteur de poser son oeil avisé sur la société de son époque. En mettant en opposition la vie maîtrisée du héros et les nombreuses agitations du monde, il nous offre une réflexion souvent acerbe des faiblesses des hommes et des excès du système.
Trevanian nous livre un roman assez remarquable avec une écriture impeccable et de petites touches d'humour. le récit est foisonnant. le caractère du héros est traité en profondeur et on est emporté par le destin de ce personnage au charisme incroyable, qui impose le respect.

Globalement j'ai passé un bon moment, mais je suis un peu moins dithyrambique que certaines critiques. J'ai trouvé l'intrigue un peu trop manichéenne, sans grandes nuances. Et je regrette aussi que le récit manque parfois de rythme et se perde en longueur dans des scènes de peu d'intérêt. Les séquences de spéléologie et d'exploration de grottes sur des dizaines de pages m'ont paru interminables et pas forcément indispensables.

Je conseille cette lecture et je garderai le souvenir d'un livre original, de belle qualité littéraire et qui donne à réfléchir, même si ça n'a pas été pour moi le coup de coeur attendu.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Ce livre est un mélange détonant d'espionnage, de terrorisme (et de contre-terrorisme), de spéléologie, d'art de vivre à la japonaise et de critique de nombreuses sociétés occidentales. Étrange cocktail me direz-vous, mais le tout forme un roman harmonieux et intriguant.
Les Americains en prennent pour leur grade ! L'auteur se fait un plaisir d'énoncer tous les travers de la société américaine mercantile, égoïste et qui ne sait pas apprécier les belles choses (ce n'est pas moi qui le dit !). La CIA a également le portrait salement amoché au passage : des agents balourds, qui font de nombreuses bévues, pas doués pour un sou, etc.
Mais les Américains ne sont pas les seuls à être critiqués, l'ego des Francais et des Anglais en prend également un coup. Il n'y a finalement que les Japonais (et encore, avant l'arrivée des Americains) et les Basques qui semblent être bien vus.
C'est donc ici une sacrée critique de notre façon occidentale de voir les choses.
J'ai beaucoup aimé le parcours très atypique de Nicholaï Hell, ce tueur hors-pair, polyglotte, amateur de go et spéléologue à ses heures perdues, à la recherche du Shibumi. Trevanian a des connaissances assez poussées dans divers domaines et cela se ressent. Mais je ne me suis pas vraiment attachée au personnage que j'ai trouvé assez imbu de lui-même, qui dénigre les autres et se croit Supérieur à tout.
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Vacances en pays basque: rapide inventaire de ma bibliothèque... deux livres seulement pour concourir au titre de régional de l'etape, « Ramuncho » et « Shibumi ». Bon, Loti me fait bailler d'avance, vacances, j'oublie tout, allons-y pour Trevanian.
Bonne pioche. Qu'au milieu de considérations sur la philosophie orientale, l'emprise américaine et la diplomatie au Moyen-Orient surgisse une phrase telle que « Mais pourquoi ces billets de train pour Pau? » m'enchante absolument.
Un thriller au pays basque qui joue les guides touristiques, je n'aurais pu trouver mieux. de quoi éprouver un fort sentiment de supériorité sur le reste de la famille, et pérorer sur la porte des cagots en visitant l'église de la Bastide-Clairence.
Oui mais quid de l'ouvrage susdit en dehors du sud-ouest de la France ?
Euh... ben c'est un bon thriller, les scènes d'action sont impeccables, l'enfance du héros est dépaysante à souhait , le héros en quête du shibumi exotiquement romantique et tout irait dans le meilleur des mondes si le héros, justement, ne causait pas.
Mais il cause, hélas, révélant non un surhomme mais un beauf qui explique à son invitée qu'il a vu sa petite culotte (métonymie euphémistique) et qu'elle devrait changer de short.
Donc en guise de met fin et subtil on repassera.
Mais comme lecture assaisonnée de grains de sable, à contempler des surfers qui se la pètent dans les vagues de l'Atlantique, pas de doute, c'est un must.
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