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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Merci Mme Trierweiler pour ce bel hommage rendu à cette femme
Adèle qui avait tout pour être heureuse (un mari aimant, de l'argent, très bons rapports familiaux), juste une ombre dans sa vie la perte de trois enfants, dont deux en cours de grossesse. Elle s'ennuie et pour ne pas sombrer dans la tristesse elle se laisse aller et succombe aux avances de Monsieur Klimt, artiste avec beaucoup de talent même auprès des femmes.
Livre passionnant
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Mme « Rotweiler » serait-elle en définitive un véritable écrivain ? Une fois de plus c'est le hasard d'un vide grenier qui m'a permis de découvrir sa nouvelle oeuvre. C'est tout d'abord la couverture avec la « Dame en Or » de Gustav Klimt qui a attiré mon regard et suscité ma (petite) pulsion d'achat. Le sujet avait tout pour m'intéresser et son précédent livre (qu'on ne présente plus !) avait déjà retenu mon attention. Mon attirance pour la peinture, l'histoire de l'art et la bijouterie n'a pas été étrangère à ce nouveau choix de lecture.
Je suis donc entrée avec intérêt dans l'intimité d'Adèle Bloch-Bauer, jeune femme ayant vécu au début du 20ème siècle et dont la richesse matérielle n'a pas exclu les drames personnels.
J'ignore dans quelle mesure Valérie Trierweiler s'est inspirée d'éléments biographiques et jusqu'à quel point elle a fait courir son imagination car il s'agit d'un roman et non d'une biographie mais j'ai lu avec intérêt l'histoire de cette femme qui a côtoyé le grand peintre ainsi que l'élite intellectuelle et artistique de Vienne à son époque (Freud, Zweig...). Cela ne l'a pas empêchée de venir également en aide aux déshérités et migrants en leur apportant vivres et vêtements. Contrairement à son époux, Adèle veut entrer de plain-pied dans le modernisme de son siècle naissant et s'intéresse à l'art « contemporain » bien sûr, mais également à la politique et au droit des femmes. Sa courte vie lui laisse, hélas, tout le temps de se passionner pour ces sujets puisque la maternité lui est refusée par le destin...
L'histoire d'amour entre Adèle et Klimt, aventure brève mais intense est très bien restituée et semble tout à fait plausible malgré les conventions de cette époque et de ce milieu.
Cette jeune femme d'origine juive et devenue athée, qui a connu quelques bonheurs et beaucoup de drames a suscité ma sympathie, que sa vie décrite dans ce roman soit réelle ou partiellement imaginaire.
Le dernier chapitre aborde les "pérégrinations" du chef d'oeuvre de Klimt, volé par les nazis et qui sera finalement récupéré par la nièce et héritière d'Adèle au prix d'une longue procédure.
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Le secret d'adéle,
Je ne connaissais pas cette peinture d'adéle qui a était vendu d'une somme vertigineuse. Un livre enrichissant intéressant.
Je recommande ce livre très bien écrit....
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le portrait d' Adèle Bloch-Bauer « la Dame en or » de G Klimt a intrigué Valérie Trierweiler au point de lui consacrer un livre, fort plaisant, bien écrit et foisonnant d'informations sur cette époque à la fois trouble et grandiose marquant Vienne à la charnière du XXe siècle.
L'appartement des Bloch-Bauer est l'un des endroits où se retrouve le tout Vienne, son salon attirait les esprits brillants et les artistes à la mode(Sigmund Freud rencontre Arthur Schnitzler, où Gustav Mahler bavarde avec Gustav Klimt, où Stefan Zweig côtoie Rainer Maria Rilke).
Ferdinand Bloch-Bauer s'enrichit considérablement dans l'industrie du sucre. Il épouse la jeune Adèle qui n'a que 18 ans fille d'un riche banquier et n'a de cesse de la gâter d'autant plus qu'elle a perdu deux enfants à la naissance, ce qui la rend inconsolable. Ainsi commande-t-il au célèbre Gustav Klimt, à l'apogée de son art, un portrait de sa femme tant aimée.

C'est ici que commence le roman de Valérie Trierweiler qui se veut d'amour et de passion. Elle crée cette passion entre Klimt et son modèle sur base de déclarations de la nièce d'Adèle et sur le fait qu'en dehors de sa maîtresse, Emilie Flöge, le peintre refusait de se servir deux fois du même modèle. Or, il existe bien deux tableaux d'Adèle Bloch-Bauer (1907 et 1912).
Il fallut trois ans à Klimt pour achever le portrait d'Adèle, la Dame en or, et donc trois années de séances de pose et de discussions sans fin entre le peintre et son modèle. Car Adèle, grande bourgeoise, s'ennuie beaucoup chez elle et, poussée par sa soeur Thérèse (épouse du frère de Ferdinand Bloch), commence à s'intéresser à l'immigration de ces Juifs de l'Est chassés par les pogroms, qui s'entassent dans les bas-quartiers de la ville. A l'émancipation féminine lancée par les suffragettes anglaises, aux inégalités hommes-femmes (d'où les noms de jeune fille accolé au nom des époux pour les 2 soeurs une révolution pour l »époque, Adèle ayant perdu ses frères et voulant que son patronyme perdure).

Adèle meurt de méningite à 43 ans en 1925 laissant un testament dans lequel elle lègue les tableaux de Klimt au Belvédère musée Autrichien, tableau qui deviendra mondialement connu et sera considéré en Autriche comme « la Joconde Autrichienne »,
Son mari est spolié de ses biens par les nazis et meurt dans la misère laissant également un testament ou il lègue tous ses biens y compris les tableaux à ses neveux et nièces......début d'une nouvelle histoire en 1998 lorsque Maria Altman la nièce de Adèle procéda contre l'Etat autrichien pour récupérer les tableaux volés par les Allemands lors de la Deuxième Guerre mondiale mettant en avant la nullité du testament de sa tante et le bien fondé du testament de son oncle, le véritable propriétaire des oeuvres, ‘les ayant payé de ses deniers à l'époque). Procès qu'elle finit par gagner en 2006. le tableau de la » Dame en Or » revendu des millions, se trouve à présent à la Neue Galerie de Ronald Lauder à New York, spécialiste des oeuvres allemandes et autrichiennes du début du XXe siècle.

Un film fut tirer de l'histoire de Maria Bloch Bauer épouse Altman et du procès contre l'état Autrichien : «La femme au tableau. »
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