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Citations sur L'âge de nylon, tome 1 : Roses à crédit (25)

Ce sont les travailleurs endettés qui font les révolutions
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Lorsque Martine vit pour la première fois la baignoire, et que Cécile lui dit de se tremper dans toute cette eau, elle fut prise d’une émotion qui avait quelque chose de sacré, comme si elle allait y être baptisée… « Le confort moderne » lui arriva dessus d’un seul coup, avec l’eau courante, la canalisation, l’électricité… Elle ne s’y habitua jamais tout à fait, et chaque fois que M’man Donzert lui disait : « Va prendre ton bain… » elle éprouvait une petite émotion délicieuse.
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Moins les gens ont de culture, moins ce sont des intellectuels, et plus facilement ils perdent la tête. Les fous, les folles hantent les villages, les campagnes, c'est là-bas que l'on rencontre les possédés, les innocents, les sorcières et sorciers. Des superstitions, ils se font un cercle de feu pour se protéger des loups du mystère. [...] p. 226.
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Maintenant il y avait marion et lui qui se cherchaient comme des prisonniers cherchent la liberté. Rien ni personne ne pourrait les convaincre qu'il était juste de rester derrière les barreaux du moment qu'on les y avait condamnés.
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Les origines de la société de consommation analysées avec une finesse incomparable.
Un film a été tourné à partir du roman par Amos Gitaï qui devrait sortir incessament.
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La nature était sans vernis, elle n'était pas sur papier glacé, et Martine le lui reprochait.
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Rien ne peut se comparer à l'éclatement qui se produisit dans le petit appartement, lorsque Daniel vint très simplement demander le divorce à Martine. Il y avait surgit un grand oiseau noir. Il se débattait, se cognait contre les murs, renversait de ses ailes des meubles, des objets, se faisait mal... Non, pas un oiseau, une chauve-souris ! Le vol désordonné d'une chauve-souris aveuglée par la lumière, les ailes tranchantes, sinistre, infernale, épouvantable comme une araignée, comme les fils poussiéreux de ses pièges mous, comme la prise définitive des crampons crochus dans les cheveux des mortels ; ni oiseau, ni bête, vivant à l'orée d'un monde noir peuplé d'animaux fantastiques, rampant, volant, crachant du feu et des glaires, piquant, mordant, mâchant menu ou avalant d'une pièce leur proie, montant leurs dards, claquant des mâchoires, les gueules ouvertes.. les chauve-souris tournent, cisaillent l'air à l'entrée des ténèbres, n'osant ni rester, ni quitter ce monde pour l'abîme, là-bas...
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[...] lui, ne souhaitait qu'une chose: la voir heureuse. Et c'était incompréhensible qu'un bonheur qui dépend d'objets inanimés, que l'on peut simplement acheter, fût disputé à qui que ce soit... Daniel se sentait mesquin, pauvre de générosité. Et en même temps révolté de voir le bonheur à la merci d'un frigidaire. Qu'est-ce qu'il y pouvait, mais qu'est-ce qu'il y pouvait!
Que pouvait-il contre l'idéal électro-ménager de Martine? C'était une sauvage devant les babioles brillantes, apportée par les blancs. Elle adorait le confort moderne comme une païenne, et on lui avait donné le crédit, anneau magique des contes de fées que l'on frotte pour faire apparaitre le démon à votre service. Oui, mais le démon qui aurait dû servir Martine l'avait asservie. Crédit malin, enchantement des facilités qui comble les désirs, crédit tout puissant, petite semaine magicienne, providence et esclavage.
Daniel se sentait battu, bêtement battu par des objets. Sa Martine-perdue-dans-les-bois convoitait follement un cosy-corner.
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Daniel partait pour le Midi, faire un stage aux pépinières de Meilland, le
grand créateur de roses nouvelles. C'était son père lui- même qui lui avait demande d'y aller étudier certaines méthodes de forçage des roses.
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Elle adorait le confort moderne comme une païenne , et on lui avait donné le crédit, anneau magique des contes de fées que l'on frotte pour faire apparaître le démon à votre service. Oui, mais le démon qui aurait dû servir Martine l'avait asservie.
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