Les Catastrophobes, tome 1

Où l'on voit que pour "sauver la planète" (ou notre place dessus), même les meilleures volontés se heurtent à pas mal de blocages, dont la mauvaise foi.
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Pour le dessin, pas de doute, c'est du Tronchet : des personnages toujours aussi carrés & épais, qui me renvoient immanquablement au pathétique Jean-Claude Tergal des 90's et à ses aventures lourdaudes.
Pour les idées, j'attendais mieux, plus fort, plus fin, façon 'Robinsons père & fils', 'Le Fils du Yéti', du même auteur.
On a ici un gag assez gentillet par page, autour d'une bonne résolution écolo. En général, dans le couple mis en scène, monsieur est bourrin, égoïste et attaché à son confort, tandis que madame se montre plus sage, raisonnable & altruiste :
« - Elle : Non ! On va pas 'tous crever'... On va tous devoir changer de façon de vivre...
- Lui : Ouais, bon... Ça revient au même... »
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Malgré ce manque de mordant, et ces gags trop simplistes, ça forme un ensemble plutôt complet sur les façons d'aborder la question à notre échelle, individuellement.
Comme le dit Pablo Servigne en préface : « Alors merci Didier pour ton oeuvre sensible, pour cet album, pour ces grosses blagues tout en finesse, pour ce décalage qui recentre, pour ce recul qui fait avancer, pour cette légèreté qui permet d'arriver à voir en face la profondeur, pour ce rire qui craquelle les pouvoirs et les peurs. »
Je suis d'accord, sauf sur le 'sensible' et la 'finesse'.

Peut-on rire de la fin du monde ? Oui, mais pas avec n'importe qui…
Sous forme d'histoires en une page, Tronchet nous amuse avec cette famille ordinaire qui se pose les bonnes questions, mais dont les réponses restent attachées à notre monde consumériste et connecté. Peut-on retourner vivre à la campagne, en autarcie, sans électricité, sans eau courante, d'accord, mais avec une bonne connexion. Entre ceux qui ne veulent pas comprendre, ceux qui veulent bien faire des efforts mais qui les font de travers, on rit de la bêtise humaine, un peu moins quand ils nous ressemblent de trop près. L'humour de Didier Tronchet fait mouche, faussement léger, cinglant et amer.

Rions ensemble avec la collapsologie !

Monsieur et Madame tentent d'imaginer la survie. Madame à les pieds sur terre (ce qu'il en reste) et Monsieur semble avoir un peu plus de peine.

C'est rigolo, très premier degré, pas vraiment inventif mais facile à lire et arrache de temps à autre un sourire en coin.

Lien : https://www.noid.ch/les-cata..

Mon avis, à la lecture de ce tome, sera un peu mitigé...

Disons que pour un livre sensé être drôle, on n'y est pas vraiment. Si certaines planches (et pas toutes) sont bien senties et m'ont fait sourire, on ne peut pas dire que j'ai ri.

En revanche, il s'est avéré que les deux personnages étaient attachants. Ils ont chacun une vision du réchauffement climatique et de ses conséquences mais ils s'écoutent et se respectent et surtout ils essaie de s'en sortir au mieux dans cette histoire qu'ils n'ont pas choisie. Ils sont chacun un peu perdus à tour de rôle et cela les rend attendrissants. Enfin, on arrive aisément à les comprendre et on pourra se reconnaître dans chacun d'eux puisque, je trouve, il n'est pas facile d'avoir un avis tranché et sûr sur le sujet et pas aisé d'affirmer comment, nous, on se situe par rapport à cela.

~ Challenge ABC 2021-2022 : T

Je dirais bien que c'est un livre qui peut être lu de différentes manières, selon nos propres croyances.
Il peut sembler développer des thèses surréalistes, être totalement dans le juste, caricaturer notre situation. Il présente notamment les différentes postures de la courbe de deuil autour d'un sujet qui nous pend tous au nez. Pour ma part, ayant une certaine acuité sur le sujet et ayant rencontré de nombreuses personnes et situations similaires à ce que le livre décrit, je lui trouve une saveur d'humour juste et noir. C'est sûr, ce ne sont pas des éclats de rire, je crois que j'ai surtout ri intérieurement. Ri jaune. Heureusement que je n'ai ni fini rouge de colère ni fait grise mine.

Bref, c'est finalement un livre haut en couleurs.

J'aime de temps en temps me plonger dans la lecture d'une BD, et j'avais hâte de pouvoir lire celle-ci. J'ai aimé l'idée, dédramatiser notre futur, les maux de notre planète.
Les graphismes sont simples, expressifs. Les couleurs sont vives, attrayantes. L'homme, très ancré dans notre quotidien a du mal à entrevoir ce que pourrait être notre futur sans le confort et les technologies actuels. Sa femme est plus pragmatique, elle essaie d'anticiper ce qui pourrait leur permettre de vivre dans un "nouveau" monde.
Je pensais rire en lisant cette BD, j'ai parfois souri mais j'ai surtout eu un petit coup de stress à imaginer notre possible futur et cette prise de conscience m'a plutôt dérangée dans ma lecture. Se faire rappeler une fois de plus vers quoi nous pouvons nous diriger, c'était un peu trop pour moi. Mon côté angoissée de nature a refait surface dans cette lecture. Bref au lieu de rire j'ai plutôt eu envie de courir me cacher dans une grotte. Cette BD n'était pas pour moi mais je suis certaine qu'elle saura trouver son public

Je ne suis pas une grande lectrice de BD, euh ….maintenant on dit art séquentiel.

Donc la première de couverture a son importance, ce couple debout sur la planète en ébullition nous fait craindre le pire, en rire je l'espère et mais c'est le titre qui m'a attirée

Les catastrophobes, Rions avec la fin du monde.

Cette BD ou AS nous dépeint notre futur …. La fin du monde !!

Y seront abordés, les incendies, la fonte glacière, la pollution, bref, tous les maux de notre planète.

J'ai aimé la mise en page, les cases n'étant pas délimitées aèrent la planche.
J'ai apprécié les couleurs de bulles, une par planche, donnent une gaîté visuelle.
Les dessins sont très expressifs et pas surchargés.

Mais mes zygomatiques n'ont pas trop travaillé, quelques pages m'ont fait sourire, j'aurais aimé du « totalement délirant » comme mentionné en quatrième de couverture mais cela reste quand même une agréable découverte.

Je remercie Masse Critique de Babelio et l'éditeur Fluide Glacial de l'octroi de ce livre.


Note : 3.5 / 5