Infinity 8, tome 7 : Et rien pour finir

Changement total de style, on retrouve le graphisme de certains épisodes de la série Donjon, ceux que je préfère. Tournant radical aussi pour les personnages, fini les jolies agentes féminines bien roulées, cette fois-ci le capitaine engage un guerrier. L'histoire, elle, commence par un flashback, avec un enfant non humain sur une planète. Démarrage très étrange, j'ai cru que ce jeune individu et le guerrier étaient le même personnage avec plusieurs années d'écart, il sont de la même espèce,Lewis Trondheim a du génie dans le domaine des surprises, l'humour est pas mal non plus, l'histoire devient un peu plus complexe, la linéarité du temps prend quelques coups au passage, les personnages sont vraiment consistants, le rythme du récit est haletant et l'ensemble est super dynamique. Ce tome nous laisse à la fin un grand vertige, le huitième tome n'est pas encore publié, je crois que je vais souffrir jusqu'à sa parution.

Septième et avant-dernier reboot pour le capitaine du vaisseau Yss Infinity. Et cette fois-ci l'agente en charge d'élucider le mystère de la nécropole empêchant le vaisseau de progresser est... un agent. Douglas. Un petit mec, tout frêle et pas courageux, du genre à fuir dès qu'il y a du grabuge. Mais quelle mouche a piqué le capitaine pour l'engager lui ? Et que va faire le lieutenant qui propose la botte à toutes les agentes précédemment sélectionnées ?

Volume qui change des autres d'abord par son héroïne qui n'en est pas une mais un héros, plutôt anti-héros et ensuite par sa mise en scène du reboot et du problème récurrent à la série, expliqué de manière différente. Une surprise donc, fort bienvenue, non que la série ennuie, mais la surprise à l'avant-dernier numéro, je ne m'y attendais pas, c'est d'ailleurs tout bien pesé, le principe d'une surprise.

L'humour est toujours présent dans la couardise de Douglas, l'impassibilité de son kidnappeur et la fureur, l'impulsivité et la bestialité de celui qui les recherche. J'aime bien le dessin et les couleurs de Boulet, ses personnages expressifs (voyez la couverture). le scénario est moins compliqué que le précédent tome ou plus à ma portée de garçon basique.

Pénultième album de cette très bonne série, la fin approche donc à grand pas. Cool, je vais enfin avoir le fin mot de cette histoire qui me tient depuis deux ans, depuis le premier tome Romance et macchabées.
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Cet avant-dernier album de la série[1] a été une véritable surprise. J'ai tout de suite adhéré aux dessins et à l'humour de l'auteur. le choix du prologue est une très bonne chose et a accentué mon plaisir. Boulet est à la fois au scénario et au dessin, ce qui laisse une certaine liberté. J'ai adoré Douglas. Il est attachant, sympathique, sensible, un peu peureux, et surtout petit. Il tranche avec les personnages féminins des précédents albums. C'est vraiment un antihéros.
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ça touche au but ! la fin de l'arc approche et certaines révélations arrivent.