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Critique de marina53


À Palavas, en cette semaine estivale, les vacanciers affluent pour profiter de la mer et du beau ciel bleu. Roland et Fabienne ont décidé de séjourner une semaine dans cette station balnéaire. Ils décident de se promener en attendant l'heure d'accès à la location. le long de la plage, le vent souffle fort, le sable s'envole, les cerfs-volants sont indomptables, les parasols se retournent, le panneau publicitaire d'un commerçant s'échappe. Et c'est l'accident. Roland est décapité, Fabienne comme pétrifiée. Sur place, les policiers et les pompiers ne peuvent malheureusement plus rien faire. le corps va être emmené à l'institut médico-légal. C'est à ce moment que le portable de Roland sonne. Voyant que ce sont les parents de son compagnon, Fabienne répond sans mentionner l'accident. Elle décide ensuite de se rendre à la résidence des Acacias afin de prendre possession de l'appartement. Elle décide alors de rester et profiter de la semaine, en suivant le programme que Roland leur avait préparé...

Des vacances pourtant prometteuses et enrichissantes attendaient le couple que forme Roland et Fabienne. Malheureusement, un événement aussi tragique qu'inattendu va très vite les écourter. Bien qu'ébranlée, la jeune femme va cependant profiter de Palavas le temps d'une semaine et faire une rencontre enrichissante en la personne de Paco, un homme bienveillant. À partir d'un fait divers, Lewis Trondheim nous offre un roman graphique surprenant. Bien que le propos reste grave en la mort de Roland, le ton demeure léger. L'on suit Fabienne durant cette semaine, le regard parfois dans le vide, les idées ailleurs ou encore flottant dans une réalité bien trop sombre. L'auteur dépeint une jeune femme qui saisit la vie comme elle vient, s'autorise des petits plaisirs, faisant son deuil à sa manière et décidant de tourner la page. le ton est juste, l'ambiance un brin mélancolique, reposante et vivante. Graphiquement, les planches de Hubert Chevillard sont lumineuses et estivales, et le trait poétique.
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