Trondheim retrouve ses thèmes habituels : l'imaginaire heroïc-fantasy, et surtout ce type de personnage décalé, chiant et impertinent, mais plus lucide que les autres sur ce qu'il est et ce qu'ils sont.
Trondheim aime bien ces personnages rejetés, mais plein de bon sens, c'est d'ailleurs l'un des fondements de son humour : opposer un univers sombre et pas marrant à des personnages attachants.
Le problème, c'est qu'il se copie souvent lui-même. On peut se demander s'il y a une vraie différence entre ce monde et celui de Donjon, par exemple.
Trondheim ne se renouvelle plus beaucoup, je trouve, il a trouvé sa pâte, son univers, ses codes, mais maintenant il n'en sortira plus. Dommage...
Reste une bonne bédé agréable à lire. On attend la suite.
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