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3,91

sur 396 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Très déçue après ''Perte et fracas'' et ''Le livre de Joe'' que j'ai beaucoup appréciés. Les personnages tournent en rond dans des problèmes récurrents... L'auteur parle de manque de communication entre les membres de cette famille ; j'ai plutôt vu des personnages souvent velléitaires donc agaçants à la longue ; avec, en prime, l'impression que ce roman est une quasi copie des précédents romans, en nettement moins réussi.
Livre que j'oublierai très vite...
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Jonathan Tropper, né en 1970 à New York dans le Bronx, est un écrivain, scénariste et producteur américain. Auteur de cinq romans, C'est ici que l'on se quitte le quatrième, date de 2009.
Le père vient de décéder des suites d'une longue maladie, « sa mort, en réalité, est donc moins un évènement que l'ultime épisode d'une triste histoire ». Ses enfants reviennent dans la maison familiale, auprès de leur mère, satisfaire au rituel juif de la shiv'ah - nom de la période de deuil observée dans le judaïsme par sept catégories de personnes pendant une semaine à dater du décès d'une personne auquel ces personnes sont apparentées au premier degré -, « ça ressemble à une veillée, sauf que ça dure sept jours et qu'il n'y a pas d'alcool ». Judd, le narrateur, y retrouve ses deux frères et sa soeur, ainsi que leurs conjoints.
Sept jours qui vont sembler long à Judd car si dans cette famille excentrique on s'aime, on s'aime surtout quand on ne se voit pas. Cette semaine va donc ranimer pour notre héros de vieux souvenirs d'enfance puis d'adolescence, d'où ces flashbacks perpétuels. Entre le passé et le présent, une constante : la sexualité qui semble l'élément moteur pour chacun des acteurs.
Et quand débarque Jen, l'ex-femme de Judd en cours de procédure de divorce pour lui annoncer qu'elle est enceinte de lui, le roman tourne au théâtre de boulevard avec portes qui claquent, compteur électrique qui disjoncte et éclats de voix dans la baraque. Ajoutons à ces engueulades familiales un empilage de situations abracadabrantes et le désintérêt croit à mesure que l'on s'enfonce dans cette lecture qui n'en finit pas.
Conclusion : le bouquin n'est pas franchement mauvais, il serait même souriant (si on n'est pas trop difficile) en général, mais il est surtout beaucoup trop long pour si peu à dire. Il y a donc un point sur lequel je suis en phase avec Jonathan Tropper, c'est ici que l'on se quitte pour toujours !
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Un début de roman très prometteur, plein de justesse et d'ironie et puis ça s'essouffle et ça devient un peu ennuyeux... dommage !
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il y a quelques semaines, j'ai voulu lire en poche le quatrième roman de Jonathan Tropper, C'est ici que l'on se quitte, sorti en 2009 et qui raconte les malheurs d'un type, cocufié par sa femme, et qui doit passer 7 jours chez sa famille complétement déjantée pour suivre les voeux de son père, qui vient de mourir.

Et là, je me suis dit que vraiment, Jonathan, il fallait quand même sérieusement penser à se renouveller et qu'on ne pouvait passer passer toute sa vie à écrire des romans qui raconte toujours la meme chose. Je sais qu'un auteur se doit d'avoir des thématiques fortes ( Philip Roth et son obsession des petites étudiantes, Nick Hormby avec le rock, Modiano avec les souvenirs d'enfance), mais encore faut il les enrober différement.

Ici, Tropper ne se donne meme pas la peine de trouver un angle un tant soit peu différent, tant et si bien que pendant tout le livre, je me suis demandé si je ne l'avais pas déjà lu, alors que j'ai vérifié, ce n'est pas le cas. du coup, je n'ai pu m'empêcher d'être irrité devant ce talent gêché par paresse ou facilités (en même temps, la recette semble très bien fonctionner, les livres connaissent un grand succès de librairie chaque fois)
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'avais eu un coup de coeur pour le livre de Joe et Tout peut arriver m'avait fait passer un excellent moment. Jamais deux sans trois dit le proverbe, hélas ! le titre serait-il prémonitoire ? Serait-ce la fin entre Jonathan Tropper et moi ? Non ne me quitte pas Jonathan ! Ne te laisse pas séduire par les affres de la facilité !

Tout n'est pas à jeter dans le cinquième roman de l'auteur. La gouaille est proche de Nick Hornby, le ton est léger, cynique et drôle. Par contre, le tout est emballé sous une forme identique.

Les romans de Jonathan Tropper semblent franchisés : une crise familiale causée par la maladie, ou la mort d'un parent qui oblige le narrateur à se confronter à ses proches et à son passé.

Si les bons sentiments amenaient une belle sincérité au Livre de Joe, l'auteur en abuse ici largement. Les clichés abondent et la lourdeur de certains passages sont difficilement pardonnables. Aussitôt lu, aussitôt oublié. Vous l'aurez compris, une déception.


En cours d'adaptation...
L'auteur est en train de travailler sur le scénario pour la Warner Bros.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Tropper est passé maître dans l'art ironique et cynique qui lui va si bien, tout en étant déstabilisant par la justesse des sentiments qu'il provoque en nous... Petit bémol tout de même là où, à mon sens, il commence à tourner un peu en rond avec ses histoires de trentenaire paumés qui cherchent désespérément leur place...
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