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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour paraphraser une célèbre réplique de président : entre Jonathan et moi, c'est du sérieux ! Il publie: je lis ! Peut importe le sujet pourvu que j'ai l'ivresse... ( J'adore son style d'écriture).
Alors ici, c'est quoi le pitch? Joe Goffman est un écrivain cèlébre qui n'a publié qu'un seul bouquin, mais un best-seller . Adapté au cinéma , il racontait ses souvenirs de jeunesse dans sa petite ville de Bush Falls . Un roman qui étalait au grand jour les névroses de ses anciens amis et voisins , les bassesses , et toutes ces choses que les gens préfèrent garder pour eux .
Il habite un somptueux appartement à Manhattan et n'a pas de petite amie fixe.
Cela fait 17 ans qu'il n'a pas remis les pieds dans sa ville natale ; aussi ,quand son père tombe dans le coma et qu'il doit se rendre à son chevet , autant vous dire qu'il y est attendu avec des plumes et du goudron ...
C'est peut-être pour Joe , l'occasion de faire une petite introspection, une petite révision des 10 000, une psychothérapie en accéléré...

Je vous l'ai dit , entre Jonathan "et moi, c'est du sérieux" , alors quand au détour de ce merveilleux roman , je découvre qu'en plus ,il aime le Boss, alors moi je dis : Eh , Jonathan :"♫ qu'est ce que tu fais pour les vacances♫ ?...."
Oui , parce que ce roman est émaillé de paroles de chansons de Springsteen en plus, d'être merveilleusement écrit, de faire rire, pleurer, et réfléchir sur le sens de la vie...
Un roman qui donne envie de retourner vivre dans les années 80/90 et d'être "♫Born in the USA ♫"...




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Largement autobiographique, le livre de Joseph Goffman, 'Bush Falls', a été très mal accueilli par les habitants du patelin où l'auteur a passé sa jeunesse. Il faut dire que chacun peut s'y reconnaître, et si Joe a pris quelques libertés avec la réalité, on sent bien que certains n'avaient pas besoin de retouches pour apparaître comme de parfaits connards.
Joe avait des comptes à régler ; il reste marqué par des drames dont certains caïds peuvent être tenus pour responsables, plus ou moins directement. Voilà pourquoi il n'a pas remis les pieds à Bush Falls depuis dix-sept ans. Lorsqu'il y revient parce que son père est mal en point, il sent très vite que deux ans après la parution de son livre (un best-seller adapté au cinéma qui l'a rendu riche, en plus - affront suprême !), il n'est pas le bienvenu, c'est le moins qu'on puisse dire…

Après une expérience jubilatoire avec Jonathan Tropper ‘C'est ici que l'on se quitte', j'avais hâte de le retrouver. Mais pas trop tôt, ses romans sont des mondes vivants, réalistes, dans lesquels on a envie de s'attarder, plusieurs semaines après lecture.
J'ai abordé ce ‘Livre de Joe' en pensant que Jonathan allait me faire rire, Jony, Jony. Pas vraiment.
Tropper garde bien cet humour cynique qui donne une vivacité aux dialogues et aux situations, mais le début du roman est lent, et quand l'histoire décolle après cent pages, on comprend qu'on ne va pas être dans la franche déconne.
On retrouve quelques uns des thèmes rencontrés dans 'C'est ici que l'on se quitte' : brouilles familiales, rivalités fraternelles, difficultés à communiquer en famille, bastons entre mecs... Mais le ton m'a paru beaucoup plus grave ici. L'auteur aborde avec talent les thèmes de la sexualité adolescente, des premières amours, des amitiés viriles et des lâchetés ados, de l'homosexualité, de la maladie, du deuil mère-fils...

Les derniers chapitres tombent hélas dans le gnangnan (à la demande de l'éditeur ? en vue d'une adaptation cinématographique ?).
Malgré cette réserve, je me suis régalée, entre sourires et émotion. Et j'ai apprécié la compagnie de Latina pendant cette lecture, pour avancer encore plus vite et échanger des impressions. Merci Cécile !

# playlist : Bruce Springsteen (Backstreets, Glory Days, I'm on Fire, Bobby Jean...), Peter Gabriel (In Your Eyes), Howard Jones (No One is to blame)...
♪♫ 'Bobby Jean' : https://www.youtube.com/watch?v=zCDWTLPAFCM
♪♫ 'Glory Days' : https://www.youtube.com/watch?v=6vQpW9XRiyM
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Auteur d'un best-seller, Joe vit aujourd'hui luxueusement à New-York, loin de la petite ville de province où il a grandi, scène du roman qui a fait son succès. Appelé au chevet de son père mourant, il va devoir revenir à la source et affronter tous ces personnages bien réels qu'il ne s'est pas privé de ridiculiser dans son roman.

Tout au long du roman, Jonathan Tropper s'amuse à balader le lecteur de sourires en larmichettes. Comme à son habitude, il manie avec finesse humour et émotion pour plonger son personnage dans les abîmes de son passé, les regrets et les amours perdues. Entre son frère, sa petite amie, son ami d'enfance, Joe rouvre des blessures qu'il croyait depuis longtemps cicatrisées. Confronté à la mort, la maladie, la haine de ceux qu'il a croqués sans ménagement, il fera, sur le tard, ce difficile chemin vers l'âge adulte qui lui permettra de découvrir qui il est vraiment. Un roman aussi attendrissant que réjouissant à déguster sans modération !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Un roman très émouvant que j'ai eu grand plaisir à lire : les personnages (Joe le fils prodigue, Brad le sportif accompli, Carly le premier amour, Sammy et Wayne les amis) sont très attachants, le récit doux amer et l'écriture enlevée et caustique. Les thèmes abordés sont nombreux mais bien aboutis : les relations familiales, l'homosexualité, le sida, la mort. Un livre qui me donne envie de découvrir les autres ouvrages de cet auteur.
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Un jeune écrivain retourne dans la ville de son enfance au chevet de son père mourant. Son premier roman est un best-seller, et c'est bien là le problème puisque la matière en est un règlement de compte envers tous ceux ou celles qu'il a côtoyé pendant son enfance et son adolescence. D'où une avalanche de nouveaux problèmes lors du retour au bercail

Résumer un tel ouvrage ne peut que le trahir. C'est tout un univers, et une toute autre plume traitant du même sujet pourrait être barbante ou méchante. Ce n'est pas le cas : on rit, on pleure, on tremble au gré des événements subis par Joe. L'accent est d'une telle sincérité que l'on pourrait croire à l'autobiographie. C'est aussi une penture féroce de l'Amérique profonde, (mais l'étroitesse d'esprit est-elle l'apanage de ce pays ?)
Joe parviendra-t-il à se reconstruire en affrontant ses ennemis et ses amis ? il n'y a qu'à se pencher sur l'état de sa Mercédès de luxe, qui évolue en sans inverse de sa propre santé psychique, tout au long du récit.

Une magnifique découverte qui m'incite à parcourir les autres romans de l'auteur

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Les auteurs capables d'aborder les questions les plus graves de l'existence tout en gardant le sourire sont rares.

Ceux qui, de surcroît, sont capables de partager avec leurs lecteurs vision et humour, tout cela avec une plume virtuose et légère, sont carrément à compter sur les doigts d'une main, même dans un pays aussi vaste que les Etats-Unis.

Jonathan Tropper fait partie de ces happy few, ces auteurs bénis des dieux de la littérature qui, apparemment sans le moindre effort, communiquent avec leur public sur le mode léger, sans façon.

Dès son premier roman, en 2004 - car le livre de Joe est un premier roman, aussi incroyable que cela puisse paraître quand on découvre la maîtrise narrative déployée et la maturité des thèmes abordés - Tropper a remporté un très grand succès, d'ailleurs plus commercial que critique.

Car, voilà son seul malheur, sa plume terriblement spirituelle et sa manière de se moquer apparemment des sujets les plus graves ont souvent généré une bonne dose de dédain de la part des pisse-vinaigres de la critique.

Ne vous fiez pas à ces empêcheurs de tourner en rond. Si Jonathan Frenzen vous barbe, si Richard Ford vous endort, précipitez vous sur les romans de Jonathan Tropper !

Lire la suite de ma critique sur le site le TournePage
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Or, j'ai refermé ce livre avec regret car j'ai autant apprécié le narrateur que le scénario abordant de nombreux thèmes : les États-Unis, le travail d'écrivain, les rapports familiaux, la différence, l'homosexualité, les culpabilités engendrées par le suicide, la passion du sport et les dérives qui peuvent découler de toutes passions, le Sida, la fin de vie.
Le découpage du livre
Voici un charmant tableau des 90's. Les souvenirs du narrateur font des allers-retours entre le présent et cette période. À première vue, de la même génération que lui, j'y ai retrouvé des points communs sur les habitudes de cette époque, et les allusions aux tubes de variété d'alors nous les rappellent. L'action se situe aux USA, et on s'aperçoit que même les français se retrouvent dans cette culture, les goûts de la jeunesse sont universels. Alors j'ai apprécié ces flash-backs parsemés au sein de la vie du narrateur qui n'embrouillent pas du tout le lecteur.
En revenant dans son village natal, Joe va expérimenter le proverbe « Nul n'est prophète en son pays » car son livre ressemble à une diatribe sur les travers de tous ses concitoyens avant son départ. Alors son retour au volant de sa luxueuse voiture allemande symbole de réussite, il déclenche des animosités en cascade, mais elles sont teintées d'humour quand il nous les relate.
Je le recommande !
Lisez la chroniques pour plus de détails
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Le plongeon dans le passé d'un trentenaire qui a réglé ses comptes avec sa ville natale via l'écriture d'un roman raillant ses habitants.
Des personnages haut en couleur, de l'émotion et une réflexion sur la différence entre celui qu'on était et celui qu'on est devenu.
Un roman qui se dévore d'un bout à l'autre, à l'image des roman de Tropper.
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Je me délecte de la plume incisive de Jonathan Tropper que j'ai découvert avec "tout peut arriver". Dans cette histoire, celle de Joe, j'ai l'impression que ça aurait pu m'arriver, j'ai tellement de choses à dire sur une période de ma vie et comme Joe je pourrais accentuer les écrits pour quelque part me venger de l'idiotie.... Alors j'ai ri de la prose caustique de l'auteur et j'ai pleuré quand il devenait tendre.... car il y a beaucoup de tendresse dans cette histoire et je donne le mot de la fin à Dugan : "On a beaucoup à apprendre d'un sale con".

Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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premier livre que je lis de lui mais je crois que je vais aussi lire les autres. j'aime bien son style, et l'idée de départ est quand même marrante : un mec quitte son bled et écris un bouquin ou il "flingue" un peu tout le monde pour se venger de ce qui s'est passé dans sa jeunesse, pas de bol 17 après il doit retourner dans ledit bled pour raison familiale, ce qu'il n'avait pas envisagé. Forcément je voulais savoir ce qui allait se passer et j'ai pas été trop déçu en plus.
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