L'année qui vient de s'écouler a été une année qui a pesé lourd dans la vie de notre Parti.
Il suffit que nous nous la rappelions : à un moment où le prolétariat révolutionnaire du monde entier regarde vers notre Parti avec espoir, notre Parti à qui l'histoire propose la tâche grandiose de trancher le noeud gordien de la réaction mondiale, nous, sociaux-démocrates russes, nous ne connaissons pas, semble-t-il, d'autres problèmes que de médiocres querelles intestines de parti et de compétence juridique, comme si nous n'avions pour toute perspective que celle d'une scission probable..., ce qui est vraiment cauchemardesque.
Dans une brochure intitulée Nos tâches politiques, que j'écrivais en 1904 et dont les critiques dirigées contre Lénine manquaient souvent de maturité et de justesse, il y a cependant des pages qui donnent une idée tout à fait juste de la façon de penser des « comitards » de ce temps (...) La lutte que Lénine devait soutenir un an plus tard, au congrès [3e Congrès, avril 1905], contre les comitards hautains, confirma pleinement cette critique.
Zina, Un film (1985) anglais de Ken McMullen
L'histoire d'une Antigone moderne, celle de Zina Bronstein, fille de Léon Trotski. Elle s'est suicidée en 1931, juste avant l'avènement du National Socialisme. Avant sa mort, Zina suivait des séances de psychanalyse et d'hypnose, séances au cours desquelles elle se rappelle des incidents de sa vie et de celle de son père. Extrait