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3,82

sur 219 notes
Après le très réussi « Yanvalou pour Charlie », cette deuxième ballade dans l'univers de Lyonel Trouillot est de nouveau bien agréable.
Thomas vient récupérer Anaise à l'aéroport pour la conduire dans le village ou son père est mort. La jeune femme vient remplit d'interrogations, Thomas va lui servir de guide et amener Anaise sur des rivages insoupçonnés.
A travers trois chapitres, Trouillot nous enchante par son talent de conteur, nous séduit par une prose d'une grande richesse. Son regard est aiguisé, réaliste, il ne s'y trompe pas, ni sur ces compatriotes, ni sur cet Occident qui peut paraitre arrogant. Quelles traces restent de notre éphémère passage ? Trouillot oppose bonté et bêtise humaine avec un plaisir des mots et une langue chatoyante. Ces phrases envoutent par leur musicalité. Un voyage dans ce bassin caribéen qui se lit d'une traite pour en apprécier toute sa saveur.
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Ce livre m'ayant été recommandé par un libraire enthousiaste, je n'ai pas hésité une seconde avant de me le procurer, puisque je voulais, moi aussi, découvrir la plume de Lyonel Trouillot.

Dans cette histoire, nous suivons Anaïse, une jeune femme qui se rend dans un village en Haïti, dans le but de partir sur les traces de son père. Son guide, Thomas, chauffeur de taxi haïtien, va lui parler de son pays, de la pauvreté, mais aussi du père et du grand-père d'Anaïse qui ont exercé leur pouvoir dans ce village haïtien, Anse-à-Fôleur.

C'est une sorte de long monologue (pas si long que cela puisque l'ouvrage fait moins de 200 pages) qui va nous permettre de mieux connaître Haïti et d'en apprendre plus sur l'histoire d'Anaïse, en même temps que celle-ci. La plume de Lyonel Trouillot est très belle, comme le relèvent les autres chroniques.

Cependant, même si j'ai apprécié cette lecture, force est de constater qu'elle ne marquera pas ma mémoire : lue il y a quelques mois déjà, mes souvenirs sont déjà assez flous... C'était cependant très chouette parce que l'écriture m'a plu et que j'ai lu un auteur haïtien, ce qui n'était jamais arrivé jusque-là.
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♫ Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague♫

(Brel – bien sûr, qui d'autre ? – Une île)

Si le paradis existe, il est au bourg d'Anse-à-Fôleur, Haïti.
Là où « à vivre de mer et d'arc-en-ciel, les couleurs souvent [leur] suffisent.»

Là où « tu trouveras des sourires, une plage sauvage mais gentille, des fruits, du pain doux et beaucoup de chansons de mer, du poisson boucané, des paumes grandes ouvertes, des artistes de grand talent travaillant à la bonne humeur, les plus habiles constructeurs de tonnelles et de bois fouillé, des contes et des légendes pour donner du voyage à la vie quotidienne ».

Là où on vous accueille comme vous êtes, gai ou triste. Là où les peintres sont aveugles et atteints de la maladie de la mer. Là où l'instituteur, qui est aussi législateur bénévole, apprend plus des enfants que ceux-ci n'apprennent de lui. Là où chacun met un point d'honneur à être, au moins une fois dans sa vie, un aide-bonheur. Et où les mourants se voient gratifiés d'un cadeau de départ, le rire et le plaisir sexuel, soit les seuls états de grâce réservés aux humains.

Là où les jeunes femmes viennent trouver les traces de l'adolescence de leur père trop tôt disparu. Et s'en repartent avec la brûlante question, la seule qui compte, de savoir comment faire usage de sa présence au monde…

Pépite de lumière et de joie, dans cette série sans fin de dimanches d'automne. Un immense merci, Monsieur Trouillot.
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En exergue, Guillaume Apollinaire:
"Mais en vérité je l'attends
Avec mon coeur avec mon âme
Et sur le pont des Reviens-t-en
Si jamais revient cette femme
je lui dirai je suis content"

Et bien sûr, celui qui explique le titre,celui à qui est dédié ce livre, Jacques Stephen Alexis, neurologue et écrivain haïtien, fervent opposant du régime de Duvalier, La Belle amour humaine est le titre d'un message de voeux publié par Jacques Stephen Alexis en janvier 1957 dans Les Lettres françaises, prônant" un humanisme renouvelé." Il est est mort probablement exécuté en Haïti en 1961.

Michel Séonnet a écrit et mis en accès libre une biographie de J S Alexis , le voyage vers la lune de la belle amour humaine.

Il faut d'abord saluer l'écriture qui nous emporte , pleine de couleur , de sons , très musicale .
Deux monologues , car les deux personnages ne se parlent pas, pas encore.
le premier est celui de Thomas, le chauffeur haïtien qui va conduire Anaïse, l'européenne à la recherche de ses origines. L'histoire de son grand-père et son père. En distillant, tout au long du chemin et de ses digressions diverses sur le pays, ses habitants, ceux qui n'y comprennent rien et se permettent d'avoir des jugements péremptoires, des élément de l'histoire elle-même. Celle qu'elle ne connait pas.

Il y a longtemps, dans le village de pêcheurs vers lequel ils se dirigent, ont brûlé deux maisons jumelles, celles d'un homme d'affaire et d'un militaire, deux grands amis , disparus en même temps. Et personne n'a jamais su l'origine de ce double incendie. Personne? Ou tout le monde? Est-ce important? Personne ne dira jamais rien en tout cas, et personne n'a jamais rien dit. Tels que décrits dans le récit de Thomas, de toute façon, on s'aperçoit que même le lecteur ne peut pas déplorer leur double disparition....

Le deuxième est bien sûr celui d'Anaïse, ce prénom étant finalement la seule chose que lui a légué son père. Qui voit et décrit les choses à l'européenne,de façon moins imagée, plus concrète. et c'est très bien ainsi. Autre culture, autre style d'écriture.
Et bien sûr, ces deux monologues introduisent une sorte d'épilogue qui reprend le titre du roman. le récit d'une rencontre qui s'est faite entre deux univers, deux cultures,Ici et maintenant. Et c'est dans cet échange qu'elle trouvera sa place, et donc: " demain, sur la route, c'est moi qui parlerai."

Vraiment un beau roman.





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J'avais découvert Lyonel Trouillot , cet écrivain haïtien, en lisant Yanvalou pour Charlie.
Ce roman est assez différent, avec toujours le même talent .
Nous ne sommes plus dans les bidonvilles de Port au Prince mais nous découvrons comme Anaise un endroit paradisiaque d'Haïti : L'Anse à foleurs, un village perdu où la jeune fille vient à la recherche de souvenirs de l'enfance de son père qu'elle a a peu connu.
De son père il sera peu question mais son chauffeur, le volubile Thomas va lui faire découvrir dans un long monologue une autre histoire, celle de son Grand-père Robert Montes , un homme d'affaires qui a péri dans l'incendie de sa villa .
Conte plus que roman où la cupidité , la méchanceté et la bêtise ne font pas le poids face à la candeur ,le naturel et la gentillesse des habitants ,où les touristes passent à coté de l'essentiel ,le bonheur simple mais où la question :quel usage faire de sa présence au monde? est omniprésente.
Envoutement des mots si bien mis en musique par l'auteur et de ce pays qu'il décrit avec amour , ce livre est un havre de bonheur.
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Thomas est chauffeur de taxi et guide touristique à Haïti, un pays qu'il aime et dont il évoque avec une certaine philosophie la beauté des âmes. Dans son taxi, il emmène Anaïse, une jeune occidentale qui va au village d'Anse-à-Fôleur à la recherche des traces de son père qui a fuit son propre père l'homme d'affaires Robert Montes et contrebandier notoire grand ami d'une brute épaisse, le colonel Pierre André Pierre. Ces deux derniers ont péri dans l'incendie de leurs maisons jumelles, c'est le lendemain que le père d'Anaïse s'est enfui ! Sous forme de monologue Thomas nous fait découvrir le village d'Anse-à-Fôleur et les habitants qui en font son histoire dont Justin son oncle aveugle et peintre qu'Anaïse va rencontrer en fin d'ouvrage. Quel usage faire de sa présence au monde ?, tel est le thème essentiel de cette fable fort réaliste. L'auteur a le sens du verbe, il parle de sa terre natale avec passion nous en révélant les mystères. Sans complexes il décrit le comportement des nantis et des touristes qui méprisent si ouvertement la pauvreté. Une belle leçon d'humilité que nous donne cet auteur clairvoyant. le bonheur tient à peu de choses qu'on se le dise !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Un roman magnifique, humaniste et lucide, pour voir au-delà des luttes sauvages de notre temps.

Dans la voiture qui conduit Anaïse, une européenne à la recherche de ses origines, jusqu'à Anse-à-Fôleur, village côtier d'Haïti dont le nom enjôleur rime avec bonheur, la jeune femme écoute le conducteur qui l'enveloppe dans un flot de paroles. Elle est venue à Haïti pour percer le mystère de la disparition de son grand-père, décédé vingt ans plus tôt dans l'incendie de sa maison, et pour trouver une histoire au père qu'elle n'a pas connu. Son père avait quitté ce village après le décès du grand-père, disparu dans cet incendie avec son voisin le colonel, deux hommes notoirement connus pour leur soif de pouvoir et d'argent, et leur cruauté de monstres prédateurs.

Thomas, le conducteur, avertit Anaïse qu'elle ne trouvera pas de réponse à ces questions, ou qu'elle sera amenée à changer de point de vue, comme l'enquêteur officiel, fonctionnaire honnête et détective hors pair, dépêché depuis la capitale après l'incendie pour trouver un coupable.

«L'enquêteur, il était arrivé avec des questions, un ordre de mission, et tout le savoir-faire nécessaire pour ramener des coupables. Il est reparti avec sa lettre de démission et un nom pour son bar : L'Anse-à-Fôleur.»

La route est longue, sept heures depuis Port-au-Prince, mais la parole semble être le trajet même, formant progressivement un portrait collectif des habitants d'Anse-à-Fôleur et de leur rapport au monde, où se dessine l'importance du bonheur, de partager avec les autres «une ration d'aube et de rosée».
En contrepoint à cette conception harmonieuse du monde, incarnée dans un petit territoire utopique se dessine, sans aucune pesanteur, la critique des inégalités de richesse, de l'arrogance des touristes attirés par le «marché de l'exotisme» et qui jugent des pays dont ils ne savent rien, la dénonciation de ceux qui fondent leur rapport au monde sur le pouvoir et la force de l'argent, avec, en sommet monstrueux et incarnations du mal radical, les portraits du grand-père et de son ami le colonel.

«Dans le lieudit d'Anse-à-Fôleur, quand la mort menace un adulte, on lui fait des blagues et on lui chante des chansons gaies, et il rit sans forcer. Et, homme ou femme, on lui offre la possibilité de faire l'amour avec une personne qu'il désirait depuis longtemps. C'est une loi que Justin a inscrite dans son code sous la rubrique « Cadeau de départ », le rire et le plaisir sexuel constituant peut-être les seuls états de grâce réservés aux humains. Dans le monde de ton grand-père, on meurt guindé, en costume sombre.»

Thomas le conducteur, parle tout au long de la route, miroir de la complexité des hommes car «on ne résume pas un humain», et car, comme le dit Anaïse quand à son tour elle parle enfin : «la parole sert parfois à trouver les mots, à les sortir de leur cachette afin qu'ils nous aident à nous révéler à nous-mêmes».

«Le visage humain est, dit-il, la plus petite unité de la beauté et de la laideur des espèces vivantes, le plus petit territoire sur lequel s'affrontent la beauté et la cruauté, la bêtise et l'intelligence.»

Paru en 2011 aux éditions Actes Sud, le septième roman en langue française de Lyonel Trouillot rêve d'un autre devenir pour l'île d'Haïti et compose un éloge magnifique du langage, dont l'utilisation (se taire ou pas), la poésie et l'infinie richesse peuvent contribuer à la contestation d'un pouvoir abusif, à la liberté et surtout au bonheur.

«On peut voir si les gens sont libres à leur sourire.»

Retrouvez cette note de lecture sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/01/02/note-de-lecture-bis-la-belle-amour-humaine-lyonel-trouillot/

Nous aurons la très grande joie d'accueillir Lyonel Trouillot à la librairie Charybde à Paris le 12 janvier prochain, en soirée, pour la parution de son dernier roman, «Kannjawou» (Actes Sud, janvier 2016).

Pour acheter «La belle amour humaine» chez Charybde, c'est par là :
http://www.charybde.fr/lyonel-trouillot/la-belle-amour-humaine_43746
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Moins célèbre que Dany laferrière, Lyonel Trouillot est pourtant également un excellent émissaire de la littérature haïtienne et le prouve avec ce livre publié en 2011 et qui est sans doute à ce jour son plus grand succes critique et public.

Roman court de moins de 200 pages, cette ballade en taxi est une déambulation poétique sur cette ile assez fascinante qu'est Haiti, partagé entre grande pauvreté , tourisme sexuel, corruption politique et grande solidarité de ses habitants... Un pays où le glauque cotoie le superbe, ce monologue à la fois enfievré et apaisé est un beau voyage littéraire..
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L'écriture poétique de Trouillot au service d'une radicale bienveillance. Magnifique.

Publié en 2011, le septième roman de Lyonel Trouillot est à la fois celui d'une consécration internationale, avec plusieurs grands prix francophones, et celui qui peut pour la première fois, paradoxalement, faire figure de manifeste d'une certaine position politique, sociale, et humaine. Il s'agit toutefois d'un manifeste jouissivement madré, car à aucun moment ne filtre le moindre didactisme ou la moindre tonalité d'essayiste infiltré dans la narration.

La mise en scène repose ici tout entière ou presque sur un chauffeur-guide haïtien, convoyant vers son village perdu en bord de mer une jeune Occidentale, dont le père disparu prit jadis la fuite, après qu'un mystérieux incendie y ait consumé les maisons de son grand-père, richissime homme d'affaires haïtien, et de son meilleur ami, colonel retraité de la police politique, réduisant le bois comme les deux occupants à l'état de cendres...

C'est le récit (ou plutôt les récits, car les apparentes digressions, en réalité redoutablement cohérentes, y sont nombreuses) du guide qui livre comme sans y penser les éléments du mystère. Et l'intrigue n'a pas en réalité besoin d'être résolue, après qu'un des meilleurs limiers de Port-au-Prince, dépêché en urgence, à l'époque, par les autorités, ait échoué : qui a pu, crime ou accident, éliminer les deux monstres ordinaires, produits emblématiques de l'étroite association du pouvoir politique corrompu et du capitalisme avide dans toutes leurs splendeurs respectives ? Si le chauffeur présente, au fil des kilomètres de ce trajet en voiture, la belle galerie des personnages du village, spontanément ou en réponse aux quelques questions de la voyageuse (qui écoute beaucoup et parle fort peu), il ne répondra pas. Ce n'est pas nécessaire.

Dans une langue tour à tour colorée et extrêmement poétique, Lyonel Trouillot laisse la vie répondre, formulant par images d'une rare force une sorte de théorie de la "bienveillance radicale", possible rempart humain d'une grande gentillesse et d'une rare agressivité, simultanément, face au mal qui ronge à loisir les existences.

Au passage, et comme par inadvertance calculée, Lyonel Trouillot fournit une formidable leçon (mais attention, ne prenant jamais justement l'allure pesante d'une leçon classique) à destination du visiteur d'un pays pauvre, sur l'écoute, sur les idées reçues, sur le comportement... Précieux pour tout voyageur conscient, qui devrait sans doute à l'issue soumettre sa propre pratique à certaines introspections...

Livre magnifique et lecture quasiment indispensable pour saisir un espoir de maintenir ou retrouver une juste beauté du monde.
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Parce qu'elle a à peine connu son père et qu'elle voudrait en apprendre plus sur lui et aussi pour comprendre son passé familial, Anaïse se rend dans un petit village côtier d'Haïti.
C'est Thomas qui sera son guide pendant son voyage, mais il la met tout de suite en garde "Qu'il est des faits sans importance qui ne valent pas le bavardage, et d'autres dont les causes sont d'une telle profondeur qu'elles échappent à toute analyse, et qu'il convient pour être heureux de les laisser à leur mystère."
Ainsi, sur la mort mystérieuse de son grand-père le même jour que son meilleur ami elle n'apprendra rien et personne ne lui dira quoi que ce soit à ce sujet, parce qu'il y a des choses plus importantes dans la vie que de chercher à éclaircir et comprendre le passé, que cela peut même empêcher de vivre le présent, et puis de toute façon : "Rien, mis à part la cruauté, ne pouvait justifier l'amitié qui lia jusque dans la mort le colonel Pierre André Pierre et l'homme d'affaires Robert Montès."

Ecrit en quasi totalité sous la forme d'un monologue de Thomas à l'adresse d'Anaïse, "La belle amour humaine" est un livre qui touche et qui remue au plus profond du coeur.
Il se dégage de chaque ligne une ambiance bien particulière, j'ai eu l'impression tout au long de ma lecture de me trouver en Haïti, j'ai ressenti les émotions, senti les odeurs, vu les paysages, je faisais le voyage en même temps qu'Anaïse et je me suis laissée bercer par la narration de Thomas.
Ce récit est très humain et prône la fraternité ainsi que la justice.
Anaïse en repartira changée, et je crois aussi que chaque lecteur l'est à la fin de cette lecture.
Parce qu'il y a une question récurrente à ce récit, et qui sera abordée de différentes manières par les différents personnages : quel usage faut-il faire de sa présence au monde ?
Et sans aucun côté moralisateur, l'auteur pose aussi les questions de pourquoi naît-on dans un endroit et pas dans un autre, en l'occurrence au Nord ou au Sud ? Pourquoi naît-on blanc ou noir ? Riche ou pauvre ? Puissant ou non ?
Finalement, c'est le personnage de Thomas qui aide à trouver une forme d'équilibre dans la vie, en apportant des clés pour se forger soi-même les réponses à toutes ces questions.
J'ai également apprécié les deux derniers chapitres, plus courts, écrits pour le premier du point de vue d'Anaïse et pour le deuxième développant la thèse de la belle amour humaine qui donne son titre au livre.

C'est non seulement très bien écrit, mais il y a une ambiance plaisante qui se dégage de ce livre et l'auteur rappelle au lecteur que le bonheur tient à peu de choses et qu'il ne faut pas s'encombrer du passé pour pouvoir vivre le présent.
En voilà une belle leçon sur un concept finalement simple et pas aussi complexe que l'on cherche à le rendre.
"La belle amour humaine" est un formidable moment de lecture, c'est un livre qui prend et avale le lecteur pour le recracher changé, plus humble et plus conscient du bonheur.
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