De tous côtés, à présent, on publiait des hommages à Pouchkine, des souvenirs de Pouchkine, des exégèses de l'œuvre de Pouchkine... La Russie entière était veuve. Néanmoins personne ne ressentait cette perte aussi cruellement que nous. Frais émoulus d'une école où nous n'avions rencontré que son ombre, nous nous considérions comme ses éternels obligés.
Par atavisme et par tradition, nous avions l'habitude, nous autres les Russes, de ne pas discuter les décisions d'en haut.