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3,71

sur 701 notes
Ce livre m'a permis de découvrir Chrétien de Troyes qui est considéré comme le fondateur de la littérature arthurienne française. Toutefois, je reste mitigée sur cette lecture. Perceval a été élevé par sa mère loin de tout, il ne connaît rien au monde extérieur. Un beau jour, le jeune homme décide de partir à la découverte, tout en laissant sa mère terriblement malade et inquiète. A la cour du roi Arthur, il va découvrir l'amour et les vertus chevaleresques qui vont tout d'un coup le bouleverser. Ma déception a été énorme lorsque j'ai découvert que la Quête du Graal n'était que très peu abordée. J'ai bien aimé suivre le parcours initiatique de Perceval dans le monde de la chevalerie. Néanmoins, je me suis ennuyée une bonne partie du roman à cause d'un manque considérable d'actions et de suspense. L'écriture n'est pas très compliquée, elle est facilement abordable pour des jeunes collégiens. Les 70 dernières pages de mon édition m'ont paru extrêmement longues, j'avais la forte impression de n'aboutir à rien. Il n'y a pas de rebondissements extraordinaires, certains passages étaient intéressants comme les débuts de Perceval en tant que chevalier et les premiers émois amoureux. L'auteur s'éloigne du personnage principal que j'appréciais énormément pour s'intéresser à Gauvain et j'ai été déçue par cet ajout qui a causé une coupure dans l'intrigue principale. Je vous laisse vous faire votre propre avis sur ce roman court et inachevé !
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La lecture du Conte du Graal demande au lecteur de réaliser une initiation similaire à celle que devra suivre l'un de ses protagonistes, le célèbre Perceval, au cours de ses aventures.


Alors que Perceval découvre avec étonnement le monde de la chevalerie, ses apparats clinquants, ses rituels fascinants et son prestige, le lecteur découvre les règles de narration d'une littérature qui semble à la fois dépouillée –lorsqu'on la compare aux investigations intérieures des productions plus récentes-, mais aussi étrangement peuplée de figures qui ne veulent pas se laisser saisir entièrement.


Plus tard, lorsque Perceval s'initie aux règles de la courtoisie et comprend l'importance du renoncement à ses instincts primaires, le lecteur commence à comprendre les sinuosités d'une aventure beaucoup moins linéaire que prévu. Puisqu'on se réfère toujours à ce que l'on connaît, les histoires plus récentes n'ont rien à envier à la richesse dramatique des étapes parcourues par ce personnage qui apprend vite de ses aventures et se métamorphose au fil des pages.


Perceval trouvera sa pleine maturité s'il parvient à l'existence spirituelle que lui révèle l'Ermite, mais il ne suffit pas d'une indication ni d'un signe envoyé de l'au-delà pour accomplir sa destinée. D'ailleurs, Perceval ne s'était-il pas déjà vu tendre une perche divine en assistant au spectacle de la cérémonie du Graal dans le château du Roi Pêcheur ? Mais il n'avait pas osé demander au roi à quoi servait ce Graal car les bonnes manières qu'on venait de lui enseigner lui avaient recommandé la prudence et la modération dans les paroles. Perceval n'était pas assez mûr pour distinguer le terrestre du céleste –peut-être même n'envisageait-il même pas encore la possibilité de matérialisation sur terre de signes révélant la présence d'un plan d'existence supérieure. Et pendant ce temps-là, la lecture déborde les dimensions des pages de toutes les histoires, légendes, mythes et fantasmes implicitement portés par les aventures vécues par Perceval.


Cependant, si Perceval occupe le devant de la scène, il ne faudrait pas oublier pour autant de citer le chevalier Gauvain qui se présente en cours d'histoire comme compagnon d'armes suivant son destin propre, engagé lui aussi dans la quête d'aventures, complémentaire de Perceval qu'il compense par sa courtoisie innée et par ses tentations plus sophistiquées. le Conte du Graal évoque leurs progressions parallèles qui se recoupent souvent et qui se répondent aussi dans l'éloignement lorsque les enchantements des forêts, des châteaux et des rivières traversés constituent les étapes décisives d'une évolution qui se décline sur les modes principaux de la chevalerie, de la courtoisie et de la spiritualité.


Chrétien de Troyes se pose comme romancier à cette époque charnière où le texte produit n'est pas encore la manifestation de la singularité d'un écrivain mais où se dégagent déjà quelques nouveautés d'expression qui influenceront le reste de la production écrite. Il semble ainsi vouloir engager ponctuellement un dialogue intime avec son lecteur mais sans le manifester explicitement. le vague, la teinte du demi-mot, le goût pour ce qui est seulement suggéré et laissé au libre décryptage d'un signe se fondent pour créer une ambiance de merveilleux diffus d'où surgissent parfois, plus magistrales, quelques merveilles explicites qui s'imposent comme des interrogations émotionnelles. Elles ne laissent pas indifférents et inquiètent très souvent. Elles font littéralement vibrer et impliquent le lecteur dans la résolution d'une énigme qui devrait le rassurer, le faire rire ou l'enfoncer dans une terreur encore plus sombre.


Avec le Conte du Graal, on flotte dans un entre-deux mondes étrange, grave ou enfantin, drôle ou sinistre. C'est une expérience de lecture déroutante qui s'achève abruptement pour mieux se poursuivre peut-être sur les traces du mystérieux Graal…

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Le conte du Graal est autant le roman de Perceval que celui de sire Gauvain. J'ai eu grand plaisir à le lire, ainsi que les autres romans de Chrétien de Troyes, malgré la frustration liée au fait qu'il est inachevé. Dans ce roman, on assiste la naissance d'un héros au sens des trouvères du XIIème siècle. Point de grandes batailles ou de sorts spectaculaires dans ces romans du moyen-âge ; le merveilleux n'intervient qu'au moment clé ; le héros triomphe souvent de ses adversaires d'un seul coup d'épée, au terme d'une joute oratoire dithyrambique. On est loin de la chanson de Roland du 11ème siècle et des romans de medieval fantasy modernes. On y trouve d'abord un magnifique témoignage historique de l'esprit du temps et des premiers romans françois. On y trouve aussi des personnages qui ont marqué l'imaginaire collectif. Dans celui-ci, j'ai aimé la jeunesse et la maladresse -pleine d'humour-du jeune Perceval apprenti chevalier, son caractère entier et, contrastant avec la force tranquille de sire Gauvain. L'expression est peine de poésie. On ne s'ennuie pas, car l'histoire est prenante et pleine de trouvailles... la scène chez le roi Pêcheur, pleine de symboles, est marquante... les trouvères étaient bel et bien les dignes successeurs des Aèdes antiques... on se transporte aisément à la cour de Marie de France, séduits par la finesse de ces contes, sensés adoucir les moeurs, en réalité restés fort rudes- de l'époque... au service de la foi, des règles de chevalerie... et d'un plus grand respect des femmes.
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Perceval est un jeune homme à la fois brave et naïf. Sa mère l'a élevé dans une forêt, dans un esprit de piété, loin des codes et des excès d'une chevalerie qui ont déjà amputé sa famille. Mais ce sera en vain, car Perceval, impressionné par la prestance de quelques chevaliers qui passaient par là, décide de partir et de rejoindre la cour du roi Arthur où il conquerra par la force ses premières armes. Il lui arrivera alors mille aventures, qui semblent parfois plus fantastiques que réelles, dont cette rencontre avec le roi pêcheur qui l'invite à son château dans lequel il aperçoit une lance qui saigne et un vase mystérieux : le Graal. En Parallèle le roman de Chrétien de Troyes s'intéresse aux aventures d'un autre chevalier, Gauvain, le neveu du roi Arthur, mais restera inachevé, suscitant ainsi de nombreuses continuations et, après tant de siècles, son aura semble intact.
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Les chevaliers de la Table ronde, le roi Arthur, le Graal, … tout ça berce mon imaginaire depuis tout petit. Dessins animés, films, romans, fantasy : les références se retrouvent partout. Il était donc temps d'aller à la source même de ces légendes, en commençant par Perceval et ce fameux Graal que certains cherchent encore obstinément aujourd'hui.

Le récit est un roman d'initiation assez classique, avec Perceval, ne connaissant rien du monde, mais décidé à le parcourir pour prouver sa valeur. Brute, un peu benêt, sans religion, le Gallois n'inspire pas franchement la sympathie dans les premiers instants. Mais avec l'aide des gens qu'il rencontrera, il finira par s'élever, tant dans la société que spirituellement, pour accomplir sa destinée.

Difficile évidemment de juger un roman qui date de mille ans. Je n'ai pas les références culturelles de l'époque et ne peut voir l'histoire qu'avec mes yeux de lecteur moderne.

Une chose qui m'a frappé est le côté très factuel du récit, sans s'embarrasser de considérations psychologiques ou introspectives des personnages – ce qui ne m'a pas toujours facilité la vie : par exemple, lorsque Perceval échoue sa première quête près du Roi pêcheur, sa faute et ce qu'il aurait dû faire à la place n'étaient pas très clairs pour moi.

Certains tics d'écriture m'ont également paru très naïfs. Ainsi, les membres d'une même famille ne se reconnaissent jamais lorsqu'ils se rencontrent. Perceval ne reconnaît même pas sa fiancée quand il la retrouve après un an de voyage ! Perceval n'hésite pas non plus à se qualifier de « plus pur chevalier » alors qu'aujourd'hui, on attendrait plus de modestie d'un héros. Les descriptions des combats sont également extrêmement répétitives.

Le roman donne également la part belle à la Courtoisie : les paroles données sont sacrées, on n'hésite pas à secourir veuves et orphelins, on fonce tête baissée à l'aventure.

Enfin, on voit l'importance de la religion : le signe de croix est une arme redoutable, la progression de Perceval est en grande partie due à ses participations assidues à toutes les messes possibles et son respect du clergé. Il y a même quelques diatribes sorties de nulle part – par exemple contre les relations homosexuelles masculines et la description des tortures qui attendent ses adeptes en Enfer – qui semblent plus des messages destinés aux contemporains qu'une composante essentielle du récit.

Content d'avoir découvert Chrétien de Troyes, mais le récit est un peu trop daté à mon goût pour que je puisse y prendre un plaisir entier.
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Le Conte du Graal est le titre donné par Chrétien. On pourra toutefois le trouver sous le nom de Perceval ou de Perceval le Gallois.

Écrit au XII° siècle, ce cinquième roman restera inachevé puisque son auteur mourra avant de pouvoir le finir.
L'oeuvre est dédiée à Philippe, comte de Flandres, qui a vécu entre 1143 et 1191.

Le Conte du Graal a été conservé dans quinze manuscrits et a été publié cinq fois.
Le texte a posé problème. Ceci tient essentiellement au nombre de copies conservées, qui illustrent clairement le jeu des croisements, emprunts, contaminations ou échanges, sans parler des réfections ou des retouches plus ou moins arbitraires des moines copistes.

Chrétien n'avait pu écrire "que" 9234 octosyllabes. La suite des aventures de Perceval et de Gauvain est écrite par trois autres auteurs: Wauchier de Denain, Gerbert de Montreuil et Manessier sous la forme de 4 continuations totalisant plus de soixante-dix mille vers, d'une adaptation en vers, le Roman de l'histoire du Graal, attribuée à Robert de Boron (vers 1200) et d'une prose anonyme, Perlesvaus ( vers 1215). Par ailleurs, l'oeuvre de Chrétien s'intègre au cycle arthurien en prose connu sous le nom de Vulgate arthurienne (vers 1215-1235).

Le conte du Graal a fortement influencé la littérature médiévale. le Parzival de Wolfram von Eschenbach est une des plus grandes oeuvres de l'Allemagne médiévale. Un autre personnage est le Gallois Peredur, fils d'Evrawc, héros d'un des trois romans gallois, les Y tair rhamant, associés aux Mabinogion (Ces trois romans sont: Peredur ab Evrawc, Gereint ac Enid, et Owein ).

Sur le plan musical, Wagner, en 1882, présentera son Parsifal, inspiré par Chrétien de Troyes et Wolfram von Eschenbach.

Lien : http://promenades-culture.fo..
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Avis Chrono'

A ce jour mon roman préféré de Chrétien de Troyes! L'aventure de Perceval est non-achevée (quel scandale! Plus de 7 siècles et personne n'a eu le temps de le finir?) mais c'est la plus originale, je trouve. Et puis il n'y a pas à dire, le Moyen-âge, ça donne envie! Les valeureux chevaliers qui ne se lavaient qu'une fois par an! Les glorieux coups d'épée qui font sortir tripes et boyaux! Les douces damoiselles en détresse! C'est là que je veux passer mes vacances d'été!

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J'ai lu Lancelot, puis Erec et Enide, puis Yvain. Perceval me manquait encore; grâce à vous et à vos votes, c'est chose faite: je l'ai enfin sorti de la p.a.l où il moisissait depuis... Pfff... 700 ans, peut-être, qui sait?

Eclair de génie, j'ai pensé à lire la préface. Heureusement, car j'ai découvert que l'oeuvre est incomplète, inachevée. J'aurais détesté découvrir ça à la dernière page!

Et en effet, nous suivons un temps Perceval, le jeune gallois, le benêt de service, ignare, hilarant. Il ne sait pas ce qu'est un chevalier, agit n'importe comment, manque à toutes les convenances. Mais il a bon fond, ce garçon, il est brave.

"Le jeune homme se moque comme d'une prune de tout ce que le roi peut lui dire ou conter. Quant au chagrin ou à la honte de la reine, il n'en a cure!

- Faites moi chevalier, monseigneur le roi! dit-il, car je veux m'en aller."



Ensuite, c'est au tour de Gauvain. Plus tradionnel dans ses aventures. Puis retour à Perceval, qui a pris un peu d'âge. Et de plomb dans la cervelle, puisqu'il a appris à ne pas toujours dire "j'ai entendu ma mère me dire la même chose".

La littérature de l'époque, à mes yeux est assez répétitive, codifiée. Faut dire que je n'ai pas une grande expérience! Mais enfin, en général, on retrouve dans les combats le même déroulements, les mêmes motifs...

Là, j'ai souvent été surprise. Par exemple, lorsque Gauvain se saisit d'un échiquier en guise de bouclier. Je ne m'y attendais pas du tout.

Je ne crois pas avoir souvenir non plus d'une scène de bataille... comment dit-on? rangée? En groupe quoi. D'habitude ce sont plutôt des duels. Ou bien le chevalier affronte seul deux ou trois méchants.

Ici, déploiement d'étendards et d'archers, assaut d'une forteresse, stratégies...

J'aime beaucoup les valeurs chevaleresques. J'ai beau savoir que c'est "bidon", idéalisé, ce sont de belles histoires, pleines de sagesse. Perceval vit avec nous son initiation. Au départ, il prend les premiers chevaliers qu'il croise pour des anges. Il est d'une candeur irrésistible. Il prend tout au pied de la lettre...

De temps en temps, je suis touchée par la fine psychologie qui régit les actes des personnages. Ainsi, la dame qui d'un côté a besoin d'un défenseur et d'un autre, ne souhaite pas l'envoyer à la mort:

"Si elle l'en blâme, elle ne l'en veut pas moins! Il arrive souvent que l'on soit porté à dénier de que l'on souhaite, quand on voit quelqu'un bien enclin à accomplir ce qu'on désire, pour l'y pousser plus sûrement."



Quant à la demoiselle en pseudo-détresse, qui ne fait que l'accabler d'injures et de moqueries, je la trouve juste infecte! Une peste! Délicieuse! Je l'adore. J'ai relu deux fois certains passages! Gauvain s'est fait piquer son cheval et se retrouve sur une sorte de vieille mule:

" Ah! oui vraiment, tout est pour le mieux, fait la jeune fille odieuse. [...] Il est tout à fait juste et raisonnable que j'aie plaisir à vous suivre huit ou quinze jours bien comptés, voire trois semaines ou un mois car vous voilà en bel équipage, et monté sur un fameux destrier!"



Bref, si vous ne connaissez pas ce pan de notre littérature, je vous invite à commencer par là, rien que pour l'humour qui émaille le texte!

Et le Graal, me direz-vous? Ben puisque personne ne l'a trouvé et que je n'ai pas tout compris, je n'ai rien à en dire!
Lien : http://talememore.hautetfort..
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Conte d'une recherche d'un absolu, d'un idéal ou, peut être, simplement, d'une réponse.

A toutes ces questions naissantes de toutes ces évidences et volontés existantes, l'aboutissement devient interrogation.

A l'idéal de tous ou de chacun, peut on obtenir un seul idéal, qui serait alors la clef de voûte si précieuse qui nous façonnerait dans notre absolu ?

Que de recherches, interrogations et solutions à découvrir, interpréter et, peut être à saisir.

Qui sait ?
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Depuis le temps que ma soeur me parlait de Perceval, je me suis dit qu'il était temps que je m'y mette, d'autant plus qu'on ne cessait de regarder la série Merlin......Du coup je me suis lancée, en me faisant offrir par ma soeur un énorme livre contenant pleins de livres de la légende arthurienne et me voilà à commencé avec Perceval. Il est simplet. Mais tellement naïf que ça le rend très mignon, très sympathique, et que je l'ai beaucoup aimé. On ne connait son nom qu'à la page 45, ils prends les chevaliers pour des anges de Dieu, il devient chevalier d'une façon ou d'une autre parce que même en étant naïf il reste brutal et fort.... J'ai adoré ce personnage, vraiment extraordinaire. J'ai juste été déçue que l'oeuvre étant achevé, on le voit si peu (vu qu'on a tout un passage avec Gauvain). L'écriture m'a fait énormément pensé aux contes, et du coup c'était sympathique à lire, bien que j'avoue tout de même parfois laborieux (moins que l'Illiade et sa présentation de la guerre, haha....). Comment dire... Les autres personnages étaient intéressants, mais beaucoup moins mis en avant, même Gauvain m'a paru fade par rapport à Perceval, et c'était assez étrange. J'ai eut aussi énormément de mal à suivre parce que le vocabulaire ancien se mélangeait aux noms (j'ai confondu "Keu" avec un appelation pour un chevalier.....) de fait je m'y perdais, mais ça allait. Ca se lit assez lentement, mais j'étais à fond sur Perceval, qui n'a pas vraiment eut de chance (il voit le Graal lui passer sous les yeux sans rien y faire, le pauvre). Et j'aime les vérités que l'on découvre sur lui même s'il y a quelque peu de répétition. Et c'est vraiment dommage que Chrétien de Troyes soit mort avant. J'aurais aimé savoir la suite (même sur Gauvain).
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- PERCEVAL OU LE ROMAN DE GRAAL-

Je connaissais que les légende arthurienne à partir du dessin animé fait par Disney, de Shrek 3 ou encore de la série Kaamelott sur W9. C'est alors que je décide de m'aventurer dans ces romans lié aux chevalier, à des codes et à l'honneur. On sent bien que dans ces romans, le monde est assez bien construit avec des personnages eux aussi construit ( le roi Arthur, Gauvain ou encore Perceval).

Parlons de Perceval ou de Beau seigneur, je le trouve personnellement très bête mais après être chevalier, après au début du romans on dit que les Gallois sont sots mais lui s'est même après son évolution qu'il est sots ( il est restée cinq ans à errer dans la forêt en tant que chevalier ! ), de toute façons mon préférée est Gauvain, un personnage très courtois, intelligent, bon qui attire que des ennuie comme quand on lui vole son cheval ou qui se fait prisonnier par des bourgeois et que ce fut le Roi qui a du le sauver.

Les combats sont assez intéressant à lire, tellement qui son bien écrit. Après c'est vrai que de temps en temps, on peut trouver le roman long ou encore assez confus car un moment donner on change de point de vue à Perceval de Gauvain. Ou il y a des moments, ou il y a pas d'enjeux mais en lisant ce livre, c'est un monde qu'on entre, celui des chevalier et de la table ronde et c'est ce que j'ai aimée !

Carlaines
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