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Frédéric Langlois est un adolescent québécois de 17 ans atteint d'un cancer des os. Nous assistons à ses dernières semaines de vie à l'hôpital. Lui qui n'a plus rien à perdre, ni plus rien à prouver, nous donne ses réflexions sur l'amour, la vie, la maladie, la mort, la religion. Sont également très présents le personnel hospitalier (les infirmières, les médecins, la psychologue, l'aumônier), les autres jeunes malades (celui qui s'en sortira et les autres), sa famille (la générosité de sa grand-mère, la vie étriquée de son père, son frère et sa soeur qu'il ne verra pas devenir adulte). A ses moments perdus, Frédéric s'essaie à la poésie et finit par trouver son épitaphe : "On meurt comme on s'exile, rêvant de paix et de richesses, mais le coeur gros de son pays natal".
Attention : chef d'oeuvre !
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Roman qui laisse difficilement indifférent et qui raconte l'histoire d'un adolescent atteint d'un cancer des os qui fait face à la mort. Très cynique par rapport à sa situation, à sa famille et à la vie après la mort, il monologue pour calmer son angoisse avant le moment fatidique.
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Frédéric a 16 ans et se meurt d'un cancer des os à l'hôpital. Dans un long monologue intérieur, il lance un cri de révolte qui fait mal, sans toutefois faire pleurer. Ironique, parfois cynique, il réfléchit à l'absurdité de sa situation : mourir avant d'avoir vécu. Pas de chapitres, pas de respiration. Il faut tout dire dans le temps qui reste. de temps à autre il s'accorde des envolées lyriques ou livre ses poèmes désespérés. Il s'est surnommé "le poète métastase" avec l'humour noir dont il capable. Il rejette violemment la religion qui ne peut selon lui que convaincre les naïfs. Il accepte la visite de la psy parce qu'elle est jolie, mais se moque en douce de ses théories à deux balles. Sa lucidité est assez effrayante.

Quelques petites bouffées d'oxygène toutefois quand il ne va pas trop mal et qu'il peut côtoyer ses camarades de galère, atteint de maladies plus ou moins graves. Il sait se montrer doux et attendrissant quand il évoque sa famille qu'il veut épargner autant que faire se peut, considérant que la situation est suffisamment difficile à vivre sans qu'il soit nécessaire de les accabler davantage avec ses états d'âme, qu'il garde donc pour lui.

L'auteur n'épargne pas le lecteur, sans tomber dans le pathos. C'est une lecture coup de poing, sur un sujet auquel on préfère ne pas trop penser, c'est si douloureux et injuste de mourir ainsi à 16 ans.

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Récit d'un jeune cancéreux qui devint le poète Métastase...

Un texte d'un auteur québécois très poétique et percutant à la fois : le lecteur est dans la peau de Frédéric, 16 ans et des poussières, qui se consume d'un cancer de l'os de la hanche. Sa maladie lui transforme le bassin en "jardin de porcelaine/ sous une pluie de météorites". On lit l'histoire de cet ado condamné avec entrain et sans compassion (on essaie tout du moins), car c'est le message que veut faire passer le jeune malade à son entourage.
Pourtant, il souffre, mais en silence - Frédéric ne veut pas causer encore plus de peine à ses proches. Et puis de toutes façons, il ne veut même plus de visites, qu'on le voit dans cet état. Sauf sa maman, sa grand-mère aussi : ce sont les deux personnes qui lui apportent réconfort, son grand-père aussi.
Les pages où Frédéric parle de son père sont d'une lucidité désarmante : un père fatigué, "qui s'ennuie le dimanche et passe son temps dans le frigidaire", "un paranoïaque convaincu que tout le monde le juge dans la rue". Il l'aime ce père, mais le plaint de ne pas savoir profiter de la vie.

Il sait qu'il est condamné (grand-mère, tu pourrais me donner mon cadeau de Noël dès maintenant), mais il est courageux lui au moins, alors il attend des autres qu'ils cessent de revêtir leur masque d'affliction extrême devant lui.

Alors Frédéric réfléchit beaucoup, lit la Bible ou le dictionnaire, des Tintins et des Astérix aussi, et il écrit ses pensées intimes ainsi que des poèmes sur son petit cahier, caché sous son oreiller. Il livre sa bataille avec des mots.

La suite sur mon blog http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/06/sylvain-trudel-du-mercure-sous-la.html
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Les réflexions d'un jeune homme malade, sur la maladie, la mort, le cancer. Mais c'est loin d'être déprimant, le héros-narrateur a le moral, est un poète et a beaucoup d'humour ! de plus, l'auteur est québécois donc la langue sonne "fun" à nos oreilles. C'est vraiment magnifique, un éblouissement !
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Frédéric nous livre ses dernières pensées, les pensées d'un jeune de 16 ans qui se meurt d'un cancer.

Quel beau texte de Sylvain Trudel qui a une écriture très poétique! J'ai bien aimé suivre l'évolution des pensées de Frédéric qui se montre parfois confiant, parfois découragé par son sort. Ça m'a émue de lire que Frédéric veut protéger ceux qu'il aime, il voudrait tellement ne pas leur faire de peine...

Seul bémol : l'écriture très poétique m'a fait douter qu'un jeune de cette âge peut réellement penser de cette façon...
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Frédéric a seize ans mais il n'a plus l'avenir devant soi. Un cancer à la hanche le ronge, prend sa vie un peu plus chaque jour. Hospitalisé depuis des mois, il partage sa chambre, sa garçonnière, avec d'autres adolescents malades.
Poète dans l'âme, il crie sa révolte contre Dieu, contre sa maladie, et contre son sort, mais il fait preuve d'une lucidité implacable. Avec cynisme ou humour, Il dénonce l'hypocrisie, le ballet des visites de politesse car il n'a plus le temps. Entre le constat ce qu'il ne vivra jamais, il envisage et se prépare à sa mort inéluctable. Entouré de l'amour de toute sa famille, Frédéric dédramatise devant eux pour qu'ils puissent se projeter dans le futur.
Un livre très dur. J'ai dû m'interrompre dans ma lecture, la laisser pendant quelques jours car j'en étais trop bouleversée et révoltée ! Parce que ce n'est pas un âge pour mourir… parce qu'être enlevé à la vie avant d'avoir profité de sa jeunesse est ignoble. Un livre poignant par toutes les facettes abordées et qui se révèle être bien plus qu'une leçon de vie.

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Ce livre ce lit d'un seul train et nous remplie de tendresse. Ce sont les mots d'un adolescent malade (du même genre que Oscar et Dame Rose), atteint d'un cancer des os. Apprenti-poète du nom de Métastase, il raconte sa révolte contre la vie, contre les gens, contre la mort. Il laisse un message vibrant qui nous fait réfléchir sur le sens de la vie.
L'écriture de Trudel est délicieuse. le roman, court, mais intense, est rempli de mots, de paroles, de phrases qui laissent un message et font réfléchir. A lire... et à relire !
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Futé, vif, ludique, touchant, érudit, incisif.
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