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3,11

sur 247 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Hello cher lecteur, toi qui ouvres ce livre, saches qu'il s'agit bien plus de quelques lignes noircies sur du papier. Tu t'apprêtes à pénétrer dans la tête de Jack Price. Qui ça dis-tu ? JACK PRICE : un homme d'affaire solitaire en costard cravate qui mène son entreprise à la baguette et en toute discrétion.
Un peu dans le bâtiment, un peu dans l'import-export et même dans l'épilation intégrale, être narco-trafiquant implique d'avoir plusieurs cordes à son arc et une certaine classe.
Un bel appart, des clients fidèles un flic dans la poche, des employés compétents et discrets, Jack est un mec heureux. Enfin du moins il l'était jusqu'à ce que sa voisine, une vieille bique maquillée comme un camion volé, se fasse violemment expédier ad patres. Ça ce n'est pas bon pour les affaires et ça contrarie Jack. Mais bon une petite contrariété ça se gère. Par contre quand Jack se fait exploser le pif par une bande de gorilles body buildés sa patience fait place à un tsunami. Exit le criminel en costard cravate. Lâchez les chevaux, bienvenue le psychopathe branché sur mode « je-buttes-tout-ce-qui-bouge-vous-m'emmerdez-et-allez-tous-vous-faire-foutre !
Je vous avais prévenu, dans la tête de Jack Price, c'est le bordel, mais à un point que tu n'imagines même pas cher lecteur.

Tout d'abord, c'est plein de gros mots : allergiques au langage fleuri, passez votre chemin ou vous risquez l'overdose.
Ensuite c'est complètement, totalement, résolument immoral : à ceux qui croient encore au code d'honneur des criminels ou aux gros durs au coeur tendre ce livre n'est pas pour vous non plus : ce n'est pas un conte fées on a dit !
Surtout c'est … crade. Scènes de crimes hallucinantes avec sang et fluides organiques en tous genre sur les murs et partout ailleurs et modes opérationnels euh… peu conventionnels. Donc lecteur si tu n'as pas le coeur bien accroché oublies ou reste prêt des toilettes.
Et puis c'est aussi légèrement décousu dans la tête de Jack. Les psychopathes sont durs à suivre pauvre lecteur, attends toi à être un peu paumé.

MAIS ! Si tu te laisses porter et que tu dépasses le 1er degré il se peut que tu ne sois pas si mal dans la tête de ce vieux Jack. Tu pourrais même être sensible à certains côtés de sa personnalité.
Son humour noir par exemple, les amateurs du genre vont s'éclater.
Il y a aussi son côté politiquement incorrect et « je fais voler en éclat le monde des Bisounours hypocrites ». Pour ceux qui aiment la provocation.
Sans oublier sa logique et son raisonnement impossibles à suivre. Eh oui cela a au moins l'avantage de te surprendre lecteur, jamais tu ne pourras deviner ce qui va suivre (ou alors je te conseille fortement quelques petites visites chez un psychiatre. Si si j'insiste.)
Et sa répartie alors ! Sans oublier son coté irrévérencieux. Il n'y a rien à attendre de Jack c'est un connard égoïste et parfois et bien c'est reposant de ne rien attendre des gens.

Et si tu ne le lis pas pour Jack ce livre peut être pourrais-tu tenter l'aventure pour les autres personnages : immoraux, complètement cintrés, imprévisibles, improbables et tous psychopathes évidemment.

Provocant et politiquement incorrect ce livre ne plaira pas à tout le monde, loin de là. Pour moi ce fut un bon moment de détente, de rigolade et de « oh non il a pas osé ! Trop fort ! »

A toi de voir ami lecteur où sont tes limites, te voilà prévenu.

Ah oui petit bonus : les braves gens qui n'aiment pas que … et qui découvrent la couverture du livre et son titre te regarderont comme si tu étais un gros barbu tatoué avec des cicatrices partout et prêt à les braquer. Perso ce n'est pas souvent que ça m'arrive et ça m'a bien fait marrer !
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Avec un titre pareil, on ne s'attend pas à des descriptions sur dix huit pages de l'océan, ni à l'introspection d'un retraité de la fonction publique d'ailleurs.
On vient pour de l'action , du loufoque, des mecs avec des grosses cojones qui font la peau à des méchants en saupoudrant le décor des restes de leurs organes .
Il y a de ça , mais pas que.
Jack Price ne se fait pas chier. A la tête d'une entreprise qui vise à sustenter le quidam en manque de poudre, il vit confortablement dans un immeuble de luxe .Manque de bol, la vieille du dessus se fait buter, il met son nez dedans et se retrouve avec des branques aux fesses.

On imagine la suite: Des meurtres , des victimes collatérales, des rebondissements, des "putain" et des putains en masse au mètre carré , un peu de cul (enfin ça y ressemblait, mais moi les électrodes j'y connais rien !) sinon , le "Allez vous faire foutre" aguicheur aurait sans doute laissé des lecteurs sur leur faim.
Bon , pas trop de surprise , mais pas non plus la purge à laquelle je m'attendais au bout de 20 pages.
Il y a des dialogues savoureux , teintés d'ironie. Un peu à la Bruce Willis , tenu en respect par 55 flingues, la tête à deux centimètres d'une cuve d'acide et qui se permet de philosopher et de provoquer ses interlocuteurs.
On s'y perd aussi un peu, le style favorisant les changements d'interlocuteurs.

Rien de génial donc, un bon coup de marketing sans doute. Moins réussi que le Bourbon Kid mais à pas à jeter avec les bouts de cervelle restant non plus.
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En premier lieu, je tiens à remercier les éditions Sonatine ainsi que l'opération Masse Critique pour m'avoir donné la chance de découvrir ce livre. ♥

Allez tous vous faire foutre fait partie de ces bouquins avec lesquels ça passe ou ça casse. Pas à cause de son contenu (le résumé annonce assez clairement la couleur), mais de sa narration : c'est moins le bordel en ville que dans les lignes qu'on a sous les yeux ! Le texte est à la première personne, au présent, et on suit (presque) toutes les pensées de Jack Price. Sauf que la façon de penser de Jack est pour le moins chaotique. Dès le début, on se retrouve à lire des phrases interminables, souvent grammaticalement incorrectes, le genre de phrases qui vous donnent le besoin de reprendre votre souffle à la fin rien qu'en les lisant parce qu'il est comme ça Jack la ponctuation il est pas très copain avec mais de toutes façons il est vraiment copain avec personne Jack et il emmerde les règles Jack y compris celles de la langue française. Voilà. Ceci était un exemple, à vous de voir si vous aurez le courage d'affronter 277 pages dans le même genre, en semi-apnée permanente. Bien évidemment, n'importe quel autre livre écrit comme ça aurait immédiatement été qualifié de « mal écrit », mais ici, l'effet de style est volontaire et, à défaut de rendre le truc facile à lire, diablement efficace (bien que non dénué de lacunes, on y reviendra plus tard).

Bref, passé ce premier contact quelque peu rugueux avec l'ami Jack, on commence à passer outre le style d'écriture pour se plonger dans l'histoire ; celle de cet homme moins criminel que chef d'entreprise (de toutes façons, y a-t-il vraiment une différence entre les deux), baignant dans l'esprit start-up nation jusqu'au bout des ongles. Dématérialisation, externalisation, Jack gère son business proprement et quasi tout seul. Jack est un homme consciencieux, aussi est-il logique qu'il mène sa petite enquête lorsque sa voisine du dessous est retrouvée assassinée. Qu'il y ait ou non un rapport avec lui, dans tous les cas, ça fait désordre, vous comprenez. Le problème, c'est que ses questions dérangent quelqu'un et que le quelqu'un en question tient au moins autant que Jack à sa tranquillité. Des méthodes loin de plaire à l'intéressé, plus habitué aux discussions raisonnables avec billet sur la table qu'aux intimidations musclées.

Dès lors, l'intrigue bascule. Jack se venge au moins autant qu'il essaie de survivre. Il faut avoir en tête l'image de ce type en costard maigrichon bien propre sur lui, pourchassé par de vrais truands auxquels il n'est absolument pas capable de faire face, mais néanmoins décidé à leur montrer qu'on ne le défie pas impunément. A défaut d'être dangereux, Jack est intelligent et surtout très créatif. De la part d'un dealer de l'ère Uber, on ne pouvait pas en attendre autrement. Cette histoire de règlement de comptes, où le grand n'importe quoi n'est jamais très loin, où l'on se demande sans cesse si Jack, brutalement jeté hors de sa zone de confort, parviendra à s'en sortir, s'avère prenante d'un bout à l'autre. L'absence de chapitrage accentue ce côté page-turner puisque rien ne nous indique qu'on peut reposer le livre, là, maintenant. Alors, on continue à lire. D'autant que Jack ne nous déçoit jamais en matière d'inventivité, qu'il s'agisse de préparer minutieusement un piège comme une araignée tissant sa toile, ou d'improviser en une poignée de secondes. Allez tous vous faire foutre m'a, dans sa structure, beaucoup rappelé « Servir Froid » de Joe Abercrombie... mais, hélas, en beaucoup moins abouti.

… En beaucoup trop sage, surtout. Le résumé promettait le summum de l'immoralité et dans un sens, on l'a, sauf que tout ça est présenté de façon bien trop superficielle. Si les pensées de Jack s'étalent en long, en large et en travers, il n'en va pas autant des descriptions. Bilan : on peine à ressentir l'extravagance des idées de Jack tant tout ça manque cruellement de détails. Comme si on lisait un résumé gentiment censuré, que l'auteur n'avait pas osé aller au bout de son concept pourtant génial. Alors que bon, ce ne sont pas quelques détails gores qui auraient choqué le lectorat visé, au contraire, on attend de ce genre de bouquin qu'il nous mette mal à l'aise, comme ont pu le faire les descriptions dans « Les abysses du temps » de Maxime Chattam par exemple, parce que hey, c'était le contrat, c'était écrit sur la couverture... Mais non. Les scènes de sexe sont moins détaillées que dans un bon vieux Harlequin. Même la fin sonne trop bisounours pour un livre qui se prétendait aussi noir que l'encre de Chine mais qui, au mieux, atteint le gris souris.
Si Jack ne fait pas dans la dentelle, le texte, lui, reste toujours très propre. Enfin, propre dans son propos, parce que niveau narration, la confusion qui parasite les pensées de Jack et à laquelle on a fini par s'habituer plombe malheureusement complètement ce qui aurait dû être les meilleurs moments !

Reste que malgré ses défauts, Allez tous vous faire foutre demeure un thriller bien troussé et ultra original, possédant des qualités au moins aussi nombreuses ainsi qu'une ambiance unique reposant entièrement son personnage principal. Et quel personnage.

Dès lors, quelle note mettre à ce truc ? Son capital sympathie me pousserait à mettre un 7, mais difficile d'occulter la narration chaotique et terriblement imprécise, ainsi qu'un contenu finalement assez lisse derrière son enrobage subversif.

Allez tous vous faire foutre n'est clairement pas un mauvais livre, il est même très bon, seulement terriblement « spécial » ; le genre de bouquin qu'on adore ou qu'on déteste, mais qui ne laisse pas indifférent.
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J'avoue que j'ai acheté ce livre juste sur le titre, autant par cette sentence provocatrice que pour ce que j'allais y découvrir. Malheureusement, malgré une certaine addiction à la lecture du roman, je n'ai pas eu ce que j'attendais. Bien disjoncté au demeurant, avec des personnages bien secoués, je n'ai pas eu l'occasion d'aller me faire foutre. Même si le style narratif n'est pas courant, c'est tout de même un bon divertissement, tiré par les cheveux, très régulièrement, à la lecture rapide et sans questionnement.

Petit résumé par Jack Price le personnage principal. « Donc il y a quelque temps la femme qui vivait en dessous de chez moi a été assassinée façon exécution. Ça ne me plait pas car c'est mon immeuble, non que j'en sois le propriétaire mais j'y vis. Ce genre de chose me rend nerveux vous voyez ?
Je vois.
Bon OK du coup je pose quelques questions pendant mon temps libres. Je suis normalement un dealer de cocaïne haut de gamme, une petite opération moderne, presque sans la moindre conséquence… » Il faut croire que sa curiosité va lui devoir d'être la cible des 7 démons, l'équipe d'assassins la plus impitoyable du monde. Mais, ils ne savent pas que Jack Price est plus fou qu'eux.

Du rythme, de l'action, surtout du délire pour un écrivain, Nicholas Cornwell, plus connu sous son nom de plume de Nick Harkaway. Cet écrivain britannique de science-fiction et de fantasy est aussi connu pour avoir écrit des romans policiers, dont « Allez tous vous faire foutre », sous le pseudonyme Aidan Truhen. Il me reste à découvrir ses autres facettes, ou alors la suite !

❓Connaissez-vous d'autres livres avec un titre provoc ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Déjà le titre m'interpelle, ma chère copine me propose une LC je ne pouvais pas refuser ! C'était plutôt bien parti un bon groupe, un livre qui a l'air assez original et avec lequel on pouvait bien se marrer ! Oui mais voilà je crois que je n'étais pas du tout dans le bon mood pour un tel Ovni. le moins que l'on puisse dire c'est que c'est une lecture déroutante qui décoiffe. le monsieur qui raconte l'histoire ne va pas du tout bien dans sa tête et le flux de ses pensées est continue !

Ah oui ! de quoi on cause ? Jack Price est un criminel en col blanc, parfaitement organisé. Quand sa voisine du dessous se fait tuer, Jack veut savoir qui se cache derrière cette exécution. Et ça, ça ne plait pas aux Sept Démons qui ont été engagés pour le liquider. Et là, tout part en cacahuètes, Jack a les fils qui se touchent, il pète un boulon et il va buter tout le monde !  Voilà pour le résumé !

Je ne sais pas ce qu'a pris comme substance l'auteur avant d'écrire ce bouquin mais ça dépote ! Franchement c'est vrai que c'est drôle, le gars est complètement taré, les situations sont complètement déjantées mais alors il faut arriver à suivre ! Je n'avais peut-être pas pris les bons cachets pour ma lecture, en tout cas je suis allée prendre un doliprane après en avoir lu la moitié. Je me suis dis que je le reprendrai plus tard je ne l'ai pas fait.... amateurs d'humour noir il faut tester tout de même !
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Allez tous vous faire foutre, ce roman ne pouvait mieux porter son nom.
Comme nombre d'entre vous, j'ai été attrapée par la couverture et sa 4ème de couv n'a fait qu'accroître ma curiosité. Ton décalé, personnages totalement barrés, récit jamais en pause tout comme le cerveau de Jack Price et ce n'est pas toujours facile à suivre.
Jack Price, criminel notoire en col aussi blanc que la poudre qu'il distribue, se présente à nous, se livre à nous, il nous livre tout et n'oublie surtout aucun détail. Contrairement à l'auteur qui nous envoie bien nous faire foutre avec la ponctuation et autres éléments de style.
Nous pensons suivre les réflexions de Jack et voilà que nous sommes en fait dans un dialogue. le récit parlé ne me dérange par outre mesure, au contraire j'avais beaucoup aimé le suivre dans L'agent Seventeen de John Brownlow. Ici, le style d'écriture m'a vraiment perturbée. Je voulais lire et découvrir les aventures de Jack et me voilà à m'arrêter toutes les 2 minutes pour relire les passages et essayer de m'y retrouver. Disons le franchement, c'était pénible. Il m'a fallu un bon tiers du livre pour m'y habituer et que la lecture devienne fluide pour ainsi dire. C'est l'histoire et la façon dont le personnage se livre à nous qui m'a fait m'accrocher et ne pas l'abandonner, avec une période de pause malgré tout.

L'histoire parlons en: Jack mène son business tranquille, sa structure est en place, tout roule jusqu'à ce que sa voisine soit assassinée. Jack doit savoir pourquoi. Non pas qu'il ait une affection particulière pour Didi Fraser, ou pour quiconque d'ailleurs, il a surtout besoin de connaitre les conséquences pour lui et son business. Alors, Jack pose des questions et cela ne plait pas du tout au commanditaire. Les Sept Démons ont un nouveau contrat. Il s'appelle Jack Price et dès lors il n'y a plus aucune limite.

C'est violent, dans un style bien vulgaire qui ne conviendra pas à tous. Je finis cette lecture avec un sentiment mitigé. Pour l'histoire, j'aimerais découvrir la suite, mais j'appréhende d'avoir à replonger dans les difficultés de lecture.
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Allez tous vous faire foutre est donc un roman assez particulier (y a qu'à voir le titre, déjà pas banal) et cette particularité tient surtout au style de l'auteur, complètement bordélique. C'est surtout dans la ponctuation que ça débloque : l'auteur met des virgules quand il a le temps et il n'y a pas non plus de tirets pour les dialogues. ça donne quelque chose d'assez intrigant au début, et de parfois assez difficile à suivre. le parti pris est de nous mettre plus que jamais dans la tête du personnage principal.

Alors oui, c'est original, et cela rend le personnage de Jack très charismatique et badass, mais au fond, je me demande si ce côté volontairement embrouillé n'a pas plus desservi l'histoire, pour moi, qu'autre chose: il y a plusieurs détails de l'histoire que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris, tant c'est confus et tant l'auteur semble souvent plus se concentrer sur l'originalité de son style que sur son récit.

Pourtant il est plutôt bon, ce récit, surtout grâce à un personnage principal irrévérencieux au possible qui fait souvent sourire et à des personnages secondaires originaux. L'intrigue est déjantée et dynamitée et on ne peut nier que notre narrateur survolté impose un rythme effréné au récit.

En bref, une bonne histoire et de bons personnages, mais un style qui cherche trop à sortir des sentiers battus et qui m'a souvent donné mal à la tête.
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Jack Price mène tranquillement un petit trafic de cocaïne bien rodé. Tout est parfaitement bien organisé et Jack n'est pas le genre d'homme à jouer les Parrains. Mais quand sa vieille voisine du dessous est assassinée, Jack s'inquiète pour lui et veut savoir ce qui a pu conduire la vieille dame à se faire abattre dans son propre appartement.

En fourrant son nez dans une affaire qui ne le regarde pas, Jack déclenche la fureur de quelqu'un qui engage les Sept Démons pour le faire taire. Mais Jack n'est pas du genre à se laisser exécuter.

Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort.

J'ai plusieurs fois au cours de ma lecture pensé à une sorte de course poursuite à la Pulp Fiction. J'ai ri aussi. Souvent.

Mais l'écriture m'a donné beaucoup de mal. La rédaction ressemble au flot de pensées ininterrompu du narrateur. J'ai déjà du mal avec le langage « parlé ». Alors le langage pensé…

En résumé, une expérience pas mauvaise mais je manquais peut-être un peu de cocaïne pour l'apprécier pleinement.

A lire sur un échafaudage.

Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Pfff....j'ai du m'accrocher pour ne pas laisser tomber au bout de quelques pages, surtout que j'avais choisi ce roman pour m'aider à entrer dans le sommeil. Très mauvais choix, quand il faut relire chaque phrase à deux reprises parce qu'on a perdu le fil tellement elles sont longues et sans ponctuation. Mais bon, une fois qu'une intrigue s'est amorcée, c'était plus fort que moi, il fallait que j'en aie le fin mot. Une fois rôdée au style foutraque de l'auteur, j'ai un peu plus apprécié son humour grinçant et son personnage central déjanté. A partir du coup de la pastèque, j'ai même ri un peu en me demandant ce qu'il allait inventer comme coup tordu pour le suivant sur la liste (ceux qui ont lu comprendront). Jack Price n'est pas sympa, son esprit est complètement tordu, mais il a quand même l'art et la manière de faire passer ses "mauvaises actions" pour des actes nécessaires à sa survie, ce qui fait que le lecteur en arrive (presque) à compatir.
Hormis le style de la narration auquel je n'ai vraiment pas adhéré, j'ai trouvé que l'intrigue manquait d'épaisseur, et que les "horreurs" promises dans le résumé n'étaient pas vraiment à la hauteur, peut-être parce que j'ai lu bien pire récemment. Avec deux étoiles et demie, je me trouve assez généreuse.
Au fait, quelqu'un a-t-il trouvé l'identité de l'auteur ? Selon mes recherches, ce serait le fils d'un maître du roman d'espionnage...pas circulaire !
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Du malotru au déchu au pire tordu, culture de la violence qui saigne et qui suinte dans toute sa splendeur, point de candeur ni ambiguïté, turpitude du borné zélé. « Eh bien elle a récemment accepté un poste dans une petite firme indépendante, firme qui a par coïncidence été engagée pour négocier mon retrait d'une certaine discussion. Leur position était ce qu'on pourrait appeler tranchée quant à la continuation de mon existence donc j'ai protesté. », passage à tabac résumant bien l'esprit vaillant mais déjanté mais coké d'« Allez tous vous faire foutre » d'Aidan Truhen. Coeur sensibles s'abstenir !
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