Un roman postmoderne, que j'ai essayé de résumer comme j'ai pu, dans la mesure où on y croise une foule de personnages mais il ne s'y passe que peu de choses, en dehors des doutes et de l'énervement de l'auteur après ses personnages. Un roman à clefs aussi : pour le critique Lăptaru, comprendre
Virgil Ierunca par exemple. Un roman roumain, jusqu'à être difficile à suivre. Pourtant Tsepeneag vit depuis longtemps à Paris. Qui cependant, même en Roumanie sait qui est le cousin de Dumitru Bacu implanté à Paris, ou quels sont les rapports exacts de Virgil Gheorghe alias Gigi Kent et Marcel Petrisor?
Enfin, un roman qui reste onirique : on y croise le fantôme du poète Leonid Dimov, qui, jadis, avec Tsepeneag, fut le chef de file du mouvement oniriste en Roumanie. Il aurait pu rester un peu.
Malgré cela, la lecture reste plaisante, j'y ai appris des choses et je me suis même amusé par moments à trouver les clés.
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