AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Love stage tome 1 sur 7
EAN : 9782351807521
192 pages
Taïfu Comics (25/07/2013)
4.11/5   22 notes
Résumé :
RESERVE A UN PUBLIC AVERTI

Sena Izuma est le dernier né d’une famille composée uniquement de personnes célèbres et talentueuses. Malheureusement pour lui, il est loin de respecter la norme familiale. Sena est un Otaku fan de «Magical Girl LalaLulu» et ne rêve que d’une chose : devenir un mangaka ! Cependant, un jour, il finit par apparaître malgré lui dans une publicité. Ne pouvant refuser, cette expérience restera un très mauvais souvenir pour lui. D... >Voir plus
Que lire après Love stage, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
4,11

sur 22 notes
5
4 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
0 avis
Pour ceux qui me connaissent un peu, pour certains mangakas je suis pire qu'une vendue ! Eiki Eiki et Taishi Zaou font parties des mangakas que j'adule et dont j'achète les oeuvres les yeux fermés.

Love Stage !! est une série que j'ai commencé à lire en scans (oui ce n'est pas bien, mais je veux lire toutes leurs oeuvres) alors le licenciement de cette série a été pour moi une vraie bénédiction.

Ce premier volume nous introduit le souvenir commun des deux héros, gênant pour l'un et traumatisant pour l'autre. En effet, Izumi est un garçon plutôt androgyne et par un concours de circonstances il se retrouve, entouré de sa famille de stars, à devoir jouer les filles pour une publicité. Il fait alors la connaissance de Ryoma, jeune acteur qui tombe sous son charme de damoiselle.

Puis 10 ans passent et la société veut tourner une publicité avec les deux jeunes enfants qui ont grandi, Ryoma est maintenant une star montante qui n'a jamais oublié la petite fille mignonne de l'époque. Et Izumi, otaku-geek, chouchouté par sa famille, sur-adoré par son grand-frère Shogo.

Le pitch est tout simple mais il emballe, les personnages sont très attachant, les dessins sont toujours aussi géniaux.

Franchement ces deux plumes, je les bénis, j'adore leur style, les visages sont très expressifs, on trouvera les personnages (et surtout le héros) peut-être un peu trop rougir, mais on s'en fout, les personnages sont très agréables à regarder, bref, je ne dirais rien sur les dessins à part que je les adore ! Bon, je l'accorde, ça manque peut-être parfois d'un peu de décors... mais ce n'est pas cela qui compte, n'est-ce pas ?

Ce premier volume est plutôt bien découpé, il est certes un peu traumatisant dans sa généralité pour nos deux héros mais c'est d'un grisant. Je trouve qu'en tant que tome d'introduction (on va très vite dans le sujet quand même), il ne va pas trop vite, on n'a pas l'impression qu'on nous balance toute la sauce, même si au dernier chapitre, les choses s'accélèrent grandement. Mais ce rythme est bon, même très bon, en tout cas il fonctionne parfaitement sur moi. Et il faut absolument que je vous parle de LA scène où Ryoma veut s'imprimer que c'est bien un mec. Celle-ci est toujours aussi géniale ! J'ai dû la relire au moins une dizaine de fois et elle fait sur moi toujours son effet, elle est totalement jouissive ! Je ne vous en dis pas plus, mais si vous avez lu ce premier volume, vous devez alors me comprendre, pour les autres, ça vous donnera peut-être envie de la découvrir !

Alors oui, Izumi est le gros stéréotype de l'uke (uke = le « dominé »), il est tout menu, je me demande parfois s'il est vraiment à la fac, il fait encore tout gosse, mais en général les personnages de Eiki Eiki et Taishi Zaou font assez jeune, mais je ne trouve pas que le côté juvénile gêne beaucoup, après au niveau de son histoire familial, il me fait un peu penser au héros de leur manga commun « Family Complex » (licencié chez Asuka), le côté 'normal' de la famille de ouf, mais c'est juste le contexte qui se ressemble. du côté de Ryoma, c'est un beau gosse, il ne sait pas trop où il en est et ses hormones sont plus qu'en ébullition, un petit mâle qui va devoir apprendre à se dompter pour apprivoiser la gazelle. (oui des fois je fais de drôle de métaphores)

Les relations sont sinon très bien gérées, l'évolution des sentiments est naturelle même si certains points peuvent paraître un peu surréaliste, mais c'est fun, léger, on se prend pas la tête. Comme la couverture l'ensemble est très coloré et frais ! Un vrai plaisir pour les yeux.

En tout cas, il est certain qu'il ne faut pas prendre ce manga au premier degré, les personnages secondaires sont juste fous, non je ne parle pas de Shogo (le frérot) et de Rei (le manager familial), la maman et le papa sont tout mignon, toujours excités de voir leur second fils grandir et surtout, mettre son pieds dans le monde du Showbiz !

Bref, un premier volume très riche et très bon, j'espère sincèrement que mon engouement pour cette série suivra dans sa suite. Et il faut aussi absolument que Taïfu licencie Back Stage !! qui est un manga en parallèle mais ayant pour héros principaux Shogo et Rei (ahlala, oui Eiki Eiki et Taishi Zaou ont le chic pour que tous les beaux garçons de leurs séries soient gays ! )

Je rigole je rigole, mais je guette quand même cette licence avec tout autant de plaisir.
Lien : http://hiromichi.skyrock.com..
Commenter  J’apprécie          30
Alors, "Love Stage", je dois le préciser, est un Yaoi. Pour les non-initiées telles que moi, on pourrait qualifier cette sous-catégorie manga comme étant "M/M avec érotisme ( ou à tout le moins des scènes à caractère sexuel à foison).

C'est donc la première fois que je tombe sur un Yaoi et au début, je dois dire que je trouvais ça bien de voir un manga parler d'homosexualité. Mais au fil de la série, je trouve que ça reviens au même que pour plusieurs shojo: un faible dominé incapable de dire non et curieusement la proie de tout le monde, en duo avec un mâle alpha obscure transpirant la testostérone et la suffisance de soi. Pas très novateur comme concept et même pas très sain d'un point de vue relationnel. Bref, niveau contenu, ça ne m'a pas emballée plus que ça, mais comme c'est mon premier Yaoi, je ne saurais dire si c'est généralisé cette surabondance sexuelle et cette tendance dominatrice entre partenaires.
Niveau scénario, le début était drôle: un casting d'acteurs reprend 10 ans plus tard une nouvelle publicité basée sur leur première. C,est une publicité de mariage, dans laquelle celle qui faisait la bouquetière et celui qui faisait le porteur d'alliance deviennent le couple de mariés dans la nouvelle publicité. Or, il se trouve que la bouquetière est en réalité un garçon travestie en fille pour les besoins de la pub, mais dix ans plus tard, il se trouve que le jeune garçon porteur d'alliance a justement très envie de renouer avec sa partenaire de l'époque. Et il se trouve ( comble de hasard) qu'il est devenu riche et populaire . Bon, bien sur, dans le nouveau casting, Sena ( alias la bouquetière en réalité un garçon) sera une fois de plus travestie pour cacher son genre véritable au beau ( et sexy, et populaire, et riche, et patati patata) Ichijou. Mais pas de chance, son secret sera révélé ET le fait de voir la fillette de ses souvenirs être en réalité un jeune homme ne lui pose pas de problème plus qu'il faut. Non, en fait ça semble même l'arranger puisqu'il a une formidable envie de le placer dans son lit.
Donc, cette série courte était surtout divertissante au début avec les faux-semblants et les cachotteries, mais passé la découverte de leur attirance réciproque, on tombe dans la relation de domination typique et le sexe. À partir de là, l'histoire tombe à plat pour moi.
Bon, il y avais tout de même du potentiel avec l'aspect familial de Sena, qui est différents des autres, sans talents pour les manga, mais qui veut en dessiner. Cette dimension était bien, mais étrangement, je ne garde pas beaucoup de souvenirs de la famille et beaucoup trop sur la traque de Ichijou contre Sena. Comme si c'était secondaire.
Côté personnage, Sena était agaçant, plaignard et fanatique, tandis que Ichijou, bah, c'est le gars obscure mystérieux populaire sexy cheveux noirs qu'on croise très souvent, alors on ne réinvente pas la roue. Donc, je n'ai pas été spécialement attachés ni à l'un ni à l'autre.
Donc, en résumé, un début rigolo qui tombe à plat avec des personnages stéréotypés qui aura eu le mérite d'être divertissant, mais certes pas marquant.
Commenter  J’apprécie          00
Merci à Babelio et aux éditions Taifu comics pour ce partenariat.
Que signifie « être normal » ? Izumi, le héros de ce yaoi, considère qu'il est le seul membre de sa famille à l'être, parce qu'il n'est pas un artiste. Mais si l'on admet qu'être « normal » signifie « qui n'a rien d'exceptionnel » ou « qui est conforme au plus habituel », Sena, qui refuse de devenir acteur, ou chanteur comme tous les autres membres de sa famille, est-il réellement normal, à leurs yeux et à ceux (munis de lunettes) de Rei Sagara, qui gère la maison de production de la famille ? D'ailleurs, il souhaite pratiquer un métier artistique, puisqu'il veut devenir mangaka. Premier problème (et de taille) : il ne dessine pas très bien. Second problème : ses parents, son frère aîné aiment beaucoup Izumi et ne veulent surtout pas qu'il devienne un otaku, un de ses adolescents qui passent ses journées (et ses nuits) enfermés dans sa chambre, à lire des mangas, à jouer à des jeux video, bref, à être totalement coupés du monde. Ils ne veulent que le bien du petit dernier, et n'ont pas renoncé à en faire un artiste.
Vous me direz, pour l'instant, on n'est pas vraiment dans le yaoi. Je vous rassure, on y vient. En effet, à la liste des problèmes que rencontre Izumi, s'en rajoute un autre : il a tourné dans une publicité dix ans plus tôt, grimé en fille. Nécessité fait loi : on n'avait que lui sous la main, et il a parfaitement fait l'affaire. A l'heure actuel, le gentil garçon qui lui tenait la main dans la publicité est devenu adulte, il est célèbre et il veut bien tourner une nouvelle publicité… avec sa partenaire de l'époque. Et c'est là que tout se gâte… ou presque.
Et oui, l'intrigue n'est pas si simple, parce que les personnages ne le sont pas. Comment admettre que la fille dont on est amoureux est en fait un garçon ? Et une fois qu'on l'a admis, que faire ? Renoncer ou accepter ? Et le garçon-fille (pour emprunter le terme à une chanson d'Indochine), comment réagit-il ? le graphisme qui le définit montre sa jeunesse, son immaturité aussi, lui qui ne peut se passer de ses doudous, et se demande bien ce qui lui arrive. Mine de rien, sa famille le surprotège et l'expose à la fois, tout en devant faire face aux conséquences. D'ailleurs, par un procédé de mise en abîme pas si inattendu que cela, Izumi se voit comme un personnage de BL (Boy's Love, soit une catégorie de Yaoi).
Ce premier tome pose beaucoup de question sur la place au sein de la famille, sur le fait de grandir, de s'accepter (ou pas) et d'accepter aussi le regard des autres sur vous. Bâti sur un quiproquo, l'intrigue est plus intéressante, plus profonde qu'elle n'y paraît et marque pour moi un retour à la lecture des mangas.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          40

Je connais déjà la réussite de Love Stage grâce à l'anime que j'ai acheté à la Japan Expo il y a deux ans.
L'anime était au prix de 30 euros, acheté au final au prix de 10 euros dû à une erreur.
J'ai passé un excellent moment à suivre l'histoire d'Izumi et de sa famille.
Love stage est un manga comique avec une telle légèreté qui rend la lecture simple.
On a des personnages complètement loufoque et osé dont Shôgo, le frère d'Izumi qui le surprotège de trop.
Cela donne des scènes plutôt hilarantes.
Le manga à un bon rythme sans aller trop vite.
Izumi essaye tant bien que de mal à trouver sa place au sein de sa famille.
Malheureusement, en tant qu'otaku sa vision est complètement différente que celle de ses proches.
Il aimerait devenir mangaka, mais n'a aucun talent.
Notre protagoniste a peur du regard des autres et on le ressent tout au long de ce tome.
Du côté de ses proches, leurs métiers donnent une modernité à l'œuvre.
Cette lecture a été lu très rapidement et est très efficace.
On évite les clichés et les déjà vu grâce à l'originalité de la série.
Dans l'anime Izumi à des yeux magnifiques, on va dire que cela m'a manqué tout au long de cette lecture.
Parlons maintenant du dessin dont je ne suis pas habitué, l'auteur marque beaucoup ces croquis avec des contours noirs cela donne des planches plutôt foncées.


En conclusion : on a un tome avec une histoire très bien abordée.
Une couverture magnifique avec de nombreuses couleurs.
Le seul bémol que j'ai remarqué serait le manque de décor.
Love Stage est un manga qu'on pourrait lire et relire plusieurs fois sans jamais se lasser.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
C'est assez rare que je trouve des yaoi vraiment sympas. En général, l'histoire est banale et le récit finit par s'essouffler. Mais en ce qui concerne Love Stage, je n'ai pas trouvé cette lassitude et cette impression de "Déjà-vu", j'ai juste adoré le concept. J'aime beaucoup le coup de crayon de cette mangaka, et je dois dire que la scénariste a également fait du bon boulot. J'aime bien les deux protagonistes, ils restent fidèles à ce qu'ils sont (même si Izumi va finir par changer un peu, il ne va pas laisser tomber sa passion).
C'est rigolo (les dessins d'Izumi, j'en ris encore !), c'est mignon, c'est du yaoi... Que demander de plus ?
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Vous avez deviné, je viens d'une famille .... d'artistes ! Mon grand-père aussi était une star des comédies musicales. Et ma grand-mère était danseuse. Je suis le seul être normal de cette famille.
Commenter  J’apprécie          60

autres livres classés : show businessVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (65) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}