Notre avis à Anaïs (14 ans) et moi :
C'est une amie d'Anaïs qui lui a conseillé ce manga adapté d'un jeu vidéo. Quinze adolescents dotés d'un talent particulier ("Le joueur de base-ball ultime", "le biker ultime", "la nageuse ultime", etc.) se retrouvent enfermés dans leur école privée dirigée par un proviseur à l'allure de nounours yin et yang dont le caractère complètement cinglé rappelle Kuro-sensei le poulpe d'Assassination classroom. le seul moyen de quitter cette école "du désespoir" est de tuer l'un de ses camarades : "Seuls les élèves qui auront commis un meurtre auront droit à leur diplôme et pourront sortir de cette école" !.. Un scénario macabre à la Battle royale qui crée évidemment beaucoup de tension ! Surtout pour le héros, Makoto, qui lui n'est là que par chance (ou par malchance...) alors que les autres "sont tous un peu spéciaux". Heureusement il a retrouvé une connaissance du collège, Sayaka ("l'idole ultime"), de qui il se rapproche.
Mais la première victime ne tarde pas à tomber... et le récit passe en mode enquête, les jeunes devant démasquer le coupable : "Si le vote désigne le coupable, seul celui-ci sera puni [comprendre : exécuté...]. Mais si vous vous trompez, tout le monde sera puni, sauf le meurtrier qui recevra son diplôme dans la joie!"... Makoto se lance donc, fébrile, dans l'analyse de la scène de crime (sanglante mais rien de choquant) et la recherche d'indices, secondé par certain(e)s qui, comme lui, considèrent que "il faut qu'on s'aide les uns les autres". Tous se retrouvent pour un simulacre de procès présidé par l'ours psychopathe pendant lequel ils échangent indices et réflexions. du coup l'intrigue est variée et elle avance bien, elle n'est pas répétitive comme dans certains mangas. Les personnages ont chacun une personnalité propre, et dans ce premier tome, l'auteur se concentre sur quelques-uns, ce qui laisse le temps de se familiariser avec eux. Parmi les plus marquants : "la combattante ultime", tellement géante et costaude qu'on croirait un homme; "le voyant ultime", qui, au contraire, rappelle la Gorgone avec ses cheveux longs qui se dressent sur sa tête; et la discrète mais perspicace Kyôko, qui pourrait se révéler une alliée précieuse.
Beaucoup de suspense, donc, dans ce "jeu de rôle funeste" dont chaque chapitre est marqué par le décompte du nombre d'élèves "encore en vie"... Mais aussi des trahisons parce qu'après tout, ces adolescents ne se connaissent pas si bien... A qui peut-on faire confiance? Vite, la suite!
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